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Réponse n° 3

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site pont canal sur la Loire (canal latéral à la Loire) (activités liées au canal du Centre)
localisation Bourgogne ; Saône-et-Loire ; Digoin
aire d'étude Bourgogne
hydrographie la Loire
dénomination pont canal
édifice contenant canal de navigation dit canal latéral à la Loire
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époque de construction 2e quart 19e siècle
année 1833
auteur(s) Jullien Pierre-Alexandre-Adolphe (ingénieur des Ponts et Chaussées) ; Vigoureux Jean-Joseph-Pierre (ingénieur des Ponts et Chaussées)
historique Entre 1829 et 1832, plusieurs ingénieurs travaillent au projet d'un pont-canal à Digoin, notamment l'ingénieur Belin et l'ingénieur Divion (un pont-canal en maçonnerie de 12 arches de 15 m d'ouverture). En 1832, Emile Martin propose de construire une cuvette en fonte reposant sur des piles en maçonnerie par l'intermédiaire d'arcs en fonte. L'ouvrage devait comporter six arcs de 25 m d'ouverture. Finallement, la réalisation de l'ouvrage est confiée à l'ingénieur Jullien, agé seulement de 29 ans et placé sous la responsabilité de l'ingénieur en chef Vigoureux. Il propose un modèle identique au pont-canal du Guétin près de Nevers (1828-1837) dont il suit également les travaux. Le pont-canal de Digoin est réalisé de 1833 à 1838. En 1896, l'ouvrage subit quelques transformations dans le cadre des améliorations du plan Freycinet (1879) et en 1904 les ingénieurs font installer l'éclairage électrique le long du pont-canal.
description Le pont-canal de Digoin permet au canal latéral à la Loire de traverser la Loire pour rejoindre le canal du Centre. L'ouvrage comporte 11 arches de 16 mètres d'ouverture et mesure au total 243 mètres (entre les extrémités des parapets). La cuvette de 6 mètres de large ne présente qu'une seule voie de bateau. Trente minutes environ sont nécessaires à sa traversée à l'extrême fin du XIXe siècle. Le passage rétréci de la cuvette suivi presqu'immédiatement d'une écluse occasionne souvent des encombrements et oblige à commencer les manoeuvres avant le jour et de les poursuivre après la tombée de la nuit, ce qui a nécessité l'installation de l'éclairage électrique en 1904. A l'origine, l'intérieur de la cuvette est étanchéifié avec des dalles d'Auvergne (Volvic) sur lesquelles est placée une chape en bitume. En 1896, ce revêtement intérieur est remplacé par une chape de ciment de Portland de 5 cm d'épais. A la même date, on relève de 60 cm le plan d'eau pour porter le mouillage de 1,60 m à2,20 m. Pour cela, les bajoyers ont été surélevés de 60 cm et la plinthe a été remontée de la même hauteur et posée sur des consoles. L'augmentation du mouillage a créé une surchage de 1600 kg à 2200 kg par mètre. Ces travaux ont également porté la largeur des chemins de halage de 1,70 m à 2 mètres.
gros-oeuvre pierre
propriété propriété publique
type d'étude enquête thématique régionale (canaux de la région Centre) ; enquête thématique régionale (canaux de Bourgogne)
rédacteur(s) Mauret-Cribellier Valérie
référence IA71000951
  © Inventaire général
enquête 2000
date versement 2005/06/07
date mise à jour 2016/03/12
dossier en ligne
Contact service producteur
service producteur Conseil régional de Bourgogne - Service chargé de l'inventaire
Hôtel Chartraire de Montigny - 39/41, rue Vannerie 21000 Dijon - 03.80.72.53.33
 
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Requête ((Vigoureux Jean-Joseph-Pierre) :AUTR )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=9 Génériques=0