|
Inventaire général du patrimoine culturel
|
édifice / site
|
pont de Juvisy-Draveil
|
localisation
|
Ile-de-France ; Essonne ; Juvisy-sur-Orge
|
aire d'étude
|
Juvisy-sur-Orge
|
lieu-dit
|
Port (Le)
|
adresse
|
quai Jean-Pierre-Timbaud
|
hydrographie
|
Seine
|
dénomination
|
pont
|
époque de construction
|
4e quart 19e siècle ; 3e quart 20e siècle
|
année
|
1894 ; 1968
|
auteur(s)
|
Poison Henri (ingénieur de l'entreprise) ; Prive Auguste (agent voyer) ; Michaux (ingénieur) ; Letellier (entrepreneur de maçonnerie) ; Cail (entrepreneur, fondeur, fabricant) ; Dallot A (ingénieur) ; Daydé et Pillé (entrepreneur) ; Société des ponts et travaux en fer (entrepreneur) ; Campenon et Bernard (entrepreneur) ; Lachaize M (ingénieur)
|
historique
|
La Société du pont de Juvisy-Draveil se constitue en 1890 dans le but de construire et exploiter un pont reliant Draveil à la gare de Juvisy par-dessus la Seine. Trois avant-projets sont alors déposés par l'ingénieur A. Dallot, par l'entreprise Daydé et Pillé et par la Société des ponts et travaux en fer. L'Etat ayant décidé en mai 1891 de prendre à sa charge le coût de la construction de l'ouvrage, l'agent-voyer -chef Michaux présente deux études préalables de pont à tablier métallique à trois ou quatre travées droites. La Société des anciens établissements Cail remporte l'adjudication des travaux le 17 mai 1892 ; l'ingénieur de l'entreprise, Henri Poison, dirige l'exécution des travaux. Le parti d'un pont de trois travées et deux piles est finalement retenu. La charpente métallique fournie et montée par l'entreprise Cail se compose de deux grandes poutres continues de 162 mètres 928 de longueur totale (constituées chacune de trois travées de 54 mètres) , reliées en partie inférieure par des poutrelles transversales sur lesquelles s'appuient les voûtes de briques supportant la chaussée et les trottoirs. L'entreprise Letellier assure la maçonnerie des piles. Le chantier se déroule de 1893 à 1894. Les piles et les culées sont réalisées de janvier à juin 1893 tandis que le tablier est fabriqué et monté sur les berges. Le lancement du tablier métallique a lieu fin juin/début juillet 1893. L'achèvement du pont, de la chaussée et des abords durent de juillet 1893 au printemps 1894. Le pont subit positivement les épreuves de charge le 12 juillet 1894. Après destruction de la travée centrale en 1940 et sa reconstruction en 1942, le pont est bombardé en 1944. Dans l'immédiat après-guerre, le pont reçoit un tablier provisoire qui permet de rétablir un trafic d'abord piéton, puis automobile. Il reste dans cet état jusqu'en 1968. Dès 1951, le principe de la reconstruction du pont est acquis ; mais, pendant une décennie se succèdent divers projets concernant l'emplacement du nouveau pont et son parti. Sur l'avis du service de la navigation, le pont passe ainsi de quatre piles à deux piles en rivière tandis que l'ingénieur d'arrondissement, M. Lachaize, s'oriente pour le tablier vers la solution de la pré-contrainte avec parties droites préfabriquées et discontinues. Au terme de la procédure d'appel d'offre, la STUP et l'entreprise Campenon-Bernard construisent un pont constitué de voussoirs pré-fabriqués puis assemblés selon un système de pré-contrainte par post-tension. L'ouvrage est achevé à la fin de l'année 1968.
|
gros-oeuvre
|
brique ; calcaire ; ciment ; fonte ; fer ; acier ; béton armé ; pierre de taille
|
couvrement
|
voûte en berceau segmentaire
|
propriété
|
propriété publique
|
type d'étude
|
inventaire topographique
|
rédacteur(s)
|
Le Bas Antoine
|
référence
|
IA91000968
|
|
© Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
|
enquête
|
2003
|
date versement
|
2009/02/12
|
date mise à jour
|
2014/01/20
|
crédits photo
|
Ayrault, Philippe - © Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel ; © Conseil général de l'Essonne
|
|
|
dossier en ligne
|
|
|
Contact service producteur
|
service producteur
|
Conseil régional d'Ile-De-France - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel 115, rue du Bac 75007 Paris - 01.53.85.59.93
|