historique
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Les cabines de bains destinées aux bains froids ont difficilement trouvé leur place sur la plage du Bourg-d'Ault, fréquemment soumise aux assauts des tempêtes. C'est au pied de la falaise que celles-ci sont placées, en petit nombre, l'espace étant limité. Au cours de l'entre-deux-guerres, on trouve la solution de les construire sur les flancs de la falaise. Ainsi, en novembre 1929, Lefèvre, agent-voyer communal, dessine un projet de cabines de bains : 13 sont prévues pour l'été 1930. Construites en ciment le long de la falaise, au sud de la plage, elles sont de taille uniforme, avec une longueur intérieure de 2, 25 mètres sur 1, 85 mètres de profondeur. Les volets des fenêtres à guillotine s'ouvrent de manière à former un auvent, et les portes sont vitrées dans leur partie supérieure, protégée par un volet mobile. Dans le même temps, le chemin de descente à la plage est maçonné, en remplacement d'un chemin en terre, formant accès aux cabines. Ces dernières ne sont pas détruites au cours de la Seconde Guerre mondiale, mais le sont lors de la construction du mur de soutènement de la falaise dans les années 1950. A partir de cette date réapparaissent des cabines en bois, alignées le long des murs. De nouvelles cabines en ciment sont alors construites sur les hauteurs, le long de la rue menant à Onival. Elevées sur deux niveaux, elles sont détruites dans les années 1980 à la suite de l'éboulement de la falaise. Actuellement, aucune cabine ne prend place sur la digue.
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