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Réponse n° 211

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site château
localisation Pays de la Loire ; Maine-et-Loire ; Loiré
aire d'étude Candé
lieu-dit le Gué
dénomination château
parties non étudiées cour ; basse-cour ; parc ; jardin potager ; communs ; logement ; étable à vaches ; porcherie ; abreuvoir ; bergerie ; chapelle ; orangerie ; conciergerie ; colombier ; buanderie
jardin massif d'arbres ; pelouse ; prairie ornementale
époque de construction 1ère moitié 17e siècle ; 4e quart 19e siècle
année 1642 ; 1647
auteur(s) Bühler (architecte paysagiste)
historique La terre, fief et seigneurie du Gué relevait des fiefs de la Motte-Cesbron et de la Péroussaie, à Loiré. Vers le milieu du 16e siècle le Gué devient prééminent dans la paroisse, et en 1606, une maison nouvellement édifiée est mentionnée par Louis de Saint-Martin Le Long dans un aveu fait à la Motte-Cesbron. Vers 1620, de nouvelles constructions sont dues à Jean Gabory, seigneur du Gué. Le grand pavillon gauche du logis est achevé en 1642 (porte la date) , et la chapelle, placée sous l'invocation de Notre-Dame de Pitié et saint Jean-Baptiste, est construite en 1647 (date par source). Au cours du 4e quart du 19e siècle, l'ancienne métairie située au sud-est du logis (cad. 1832 F3 696) est détruite, ainsi que l'aile est du logis dont n'est conservé que le pavillon de l'extrémité sud et une tour ronde. En même temps, des communs et des parties agricoles, comprenant un logement de fermier, des étables à vaches, des porcheries et une buanderie, sont construits à l'ouest du logis. La conciergerie ouest est élevée en 1853-1855 (dates par travaux historiques) , tandis que le parc agricole et le jardin potager sont commencés en 1877, suivant les plans des frères Büler ; c'est probablement à cette époque que furent construits la bergerie, l'abreuvoir et l'orangerie. La galerie, le colombier et les deux viviers existant en 1667 sont détruits.
description Le plan masse du château figuré sur le cadastre de 1832, correspond probablement à son état de la fin du 17e siècle. Le logis et les communs se regroupaient sur les trois côtés de la cour, le logis occupant le côté nord, le côté sud étant clos, en 1667, par une "haulte muraille". Le logis, élevé en plusieurs campagnes, entre 1607 et 1642, comprend deux pavillons, est et ouest, reliés par un corps central rectangulaire, leurs faces postérieures nord étant agrémentées par différents petits pavillons hors-oeuvre. Le pavillon ouest daté 1642, comprend l'escalier d'honneur, à volées droites couvertes de voûtes en berceau en plein-cintre, desservant une salle et des chambres. Le couloir traversant du rez-de-chaussée permet d'accéder à la cuisine située au rez-de-chaussée du pavillon nord-ouest. L'aveu de 1667 indique que le logis comprenait aussi des "offices, estuves, descharges, celliers, caves", et une galerie ; cette dernière se situait peut-être dans l'aile est détruite au cours du 4e quart du 19e siècle. La chapelle, construite à l'angle nord-est du logis, était autrefois accessible par l'intérieur de celui-ci. La destruction de la métairie de la basse-cour sud-est est liée à la réorganisation du château qui s'amorce en 1877 ; il s'agissait d'aménager en parc agricole les terres s'étendant au sud du logis et de dégager sa façade en reconstruisant des communs et les parties agricoles autour d'une cour et d'une basse-cour créées du côté ouest. Le caractère champêtre du paysage s'étendant devant le château était mis en relief par la plantation de pelouses et de massifs d'arbres séparés par des allées curvilignes, ainsi que par la création d'une prairie, de l'abreuvoir et de la bergerie, vers le sud-est. Au sud-ouest, dissimulés par des haies, prennent place le jardin potager, s'ouvrant par un portail à piliers en tuffeau, et l'orangerie. Les constructions de la seconde moitié du 19e siècle, se caractérisent par l'emploi de la brique aux encadrements des baies et de la tuile mécanique (conciergeries).
élévation élévation à travées
étages 1 étage carré ; étage de comble
escaliers escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours sans jour, sur voûte
gros-oeuvre schiste ; moellon ; enduit
couverture (type) toit à longs pans ; toit en pavillon ; toit conique ; appentis ; croupe ; croupe polygonale ; pignon couvert ; pignon découvert ; noue
couverture (matériau) ardoise ; tuile mécanique
état restauré
propriété propriété privée
type d'étude inventaire topographique
rédacteur(s) Cussonneau Christian
référence IA49001900
  © Inventaire général
enquête 2001
date versement 2002/11/22
date mise à jour 2005/07/11
dossier en ligne
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Requête ((architecte paysagiste) :AUTR )
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