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Réponse n° 9

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site église paroissiale de l'Assomption
localisation Lorraine ; Meurthe-et-Moselle ; Moriviller
aire d'étude Gerbéviller
adresse rue du Puits
dénomination église paroissiale
époque de construction 1ère moitié 19e siècle
siècle détail 2e moitié 19e siècle
année 1763 ; 1841
auteur(s) Antoine (architecte) ; Cherier Joseph (entrepreneur) ; Etienne Nicolas (maçon) ; Fabrègues (architecte) ; Frenant ; Froment (architecte) ; Jacquot Nicolas (maître charpentier) ; Marol Claude-Sebastien (charpentier) ; Pariset François (charpentier) ; Schaff Charles (entrepreneur) ; Simon Joseph (architecte) ; Thaun Noël (maître maçon)
historique Une première église avait été construite à Moriviller dans le courant du 17e siècle. Lors de la visite du doyenné de Deneuvre le 13 novembre 1700, le visiteur préconise aux paroissiens de faire réaliser au plus tôt un avant-toit à la porte de l'église. En septembre 1761, l'ingénieur Joly, inspecteur des Ponts et Chaussées, visite l'église et constate que la tour est prête à s'écrouler. Les travaux de construction d'une nouvelle tour sont adjugés le 9 juillet 1763 au maître maçon Noël Thaun de Moriviller pour 1560 livres. L'église est déclarée en bon état lors de la visite du 16 janvier 1791, elle peut alors contenir 300 personnes. La même année, le sieur Frenant est adjudicataire des réparations à faire au bâtiment pour la somme de 72 livres. En 1811, sous la direction de l'architecte lunévillois Joseph Simon, Nicolas Etienne, maçon à Moriviller, effectue diverses réparations à l'église pour un montant de 543,55 francs : il y a des jours en quantité d'endroits dans la couverture de la nef et du choeur, ce qui occasionne des gouttières, la couverture de la sacristie est également en mauvais état et les murs sud et ouest de la tour sont à recrépir. En 1824, le charpentier François Parisot réalise un devis des réparations à effectuer à l'église et au presbytère pour un montant de 1083, 75 francs. Claude-Sebastien Marol, charpentier à Damas-aux-Bois, répare la couverture de l'église en 1837 sous l'autorité de l'architecte lunévillois Fabrègues. En 1840, ce même architecte préconise de reconstruire l'église en raison du mauvais état du bâtiment. Le choeur périclite, la nef est trop petite et la distribution est en sens inverse de celle qu'elle devrait avoir. La tour est conservée. Le chantier du bâtiment actuel, réalisé en 1841, coûtera 999,69 francs. En raison du très mauvais état de la couverture en tuiles creuses qui occasionne des gouttières détériorant le plafond, Charles Schaff d'Einvaux remanie la couverture de la nef et remplace les tuiles creuses du choeur par des tuiles plates. Ces travaux qui se montent à 830,37 francs sont réalisés sous la directe de l'architecte lunévillois Antoine. Des travaux de même nature sont menés en 1890 par le maître charpentier Nicolas Jacquot de Remenoville pour 528,50 francs. L'architecte lunévillois Froment constate en 1895 que la charpente et la toiture de l'église sont en très mauvais état. Le plafond de la nef se détache en partie et le reste menace de tomber. Les travaux sont menés par Joseph Cherier, entrepreneur à Blainville-sur-l'Eau. Il réalise une nouvelle charpente et un nouveau plafond, pose des tuiles, installe des chéneaux ainsi que tout un système d'évacuation des eaux de pluie et change le plancher de la nef et de la sacristie, pour un montant de 6570,20 francs.
description L'église, de type église-grange, est édifiée sur un léger dénivellé en moellons calcaires sans chaîne en pierre de taille recouverts d'enduit. Les encadrements des baies sur la nef sont en grès rouge. Le toit de la nef est à longs pans avec une croupe et un pignon couvert coté occidental. Le choeur, un polygone à cinq pans, est voûté en cul de four. Le toit de la sacristie est à longs pans avec pignon découvert. Des tuiles mécaniques couvrent le tout. Le clocher, hors oeuvre, est accolé au coté sud du choeur et couvert d'une flèche carrée portant des ardoises. Lors de l'enquête en 1968, l'intérieur de l'église était peint à hauteur d'appui à l'imitation d'un appareil régulier. La charpente de la tour porte la date 1763 et l'agrafe surmontant la porte en plein cintre porte la date 1841.
plan plan allongé
étages 1 vaisseau
gros-oeuvre calcaire ; moellon sans chaîne en pierre de taille ; enduit ; grès
couverture (type) toit à longs pans ; pignon couvert ; croupe ; toit polygonal ; flèche carrée
couverture (matériau) tuile mécanique ; ardoise
couvrement cul-de-four
typologie Eglise grange
propriété propriété de la commune
type d'étude inventaire topographique
rédacteur(s) Masson Philippe
référence IA54002110
  © Conseil général de la Meurthe-et-Moselle ; © Région Lorraine - Inventaire général
enquête 1968
date versement 2013/09/03
Contact service producteur
service producteur Conseil régional de Lorraine - service régional de l'inventaire général
Hôtel Ferraris - 29, rue du Haut Bourgeois 54000 Nancy - 03.83.32.90.63
 
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Requête ((Antoine) :AUTR )
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