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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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parc
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localisation
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Ile-de-France ; Yvelines ; Jouy-en-Josas
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aire d'étude
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Versailles périphérie sud
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dénomination
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parc
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édifice contenant
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château, actuellement Centre de Recherche et d'étude des Chefs d'entreprises, et école de commerce dite Hautes Etudes Commerciales
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4
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parties non étudiées
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orangerie ; grotte artificielle ; étang ; maison
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jardin
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rocaille de jardin ; salle de verdure ; labyrinthe ; parterre de broderie
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époque de construction
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1er quart 18e siècle ; milieu 18e siècle ; milieu 19e siècle
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auteur(s)
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Blondel Jean François (architecte) ; Bülher (architecte paysagiste)
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historique
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Un jardin régulier est attesté par le plan de l'agence de Robert de Cotte et le P.V. de 1719. Il est peut-être le fruit des réaménagements effectués vers 1710 pour Louis Rollin Rouiller. Vers 1750 il fut réaménagé pour le marquis de Beuvron en jardin anglo-chinois. C'est probablement lors de cette campagne de travaux que Blondel construisit la fontaine qui faisait l'admiration de Dézallier d'Argenville ("une fontaine d'un dessein des plus élégans"). On ignore tout de l'état du jardin sous Séguin. Selon un article de la société horticole de Seine-et-Oise, en 1866, ce domaine avait été fort négligé et même dévasté par les prédécesseurs du Baron Mallet qui acquit le domaine en 1841. Il fit appel à l'architecte paysagiste Bülher pour réaménager le parc.
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description
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Le jardin régulier du début du 18e siècle comportait un parterre de broderie devant le château qui conduisait vers une rocaille avec un décor de congélations. Un escalier orné de deux sphynges de pierre conduisait du château vers un grand parterre bas bordé par une grande pièce d'eau et une plus petite, toutes les deux avec jets d'eau. Un canal de décharge venant de trois étangs supérieurs se déverse dans la plus petite des pièces d'eau. A côté se trouve le jardin potager, clos de murs le long desquels sont des arbres fruitiers en espalier. On trouve aussi un verger, des bosquets, des bois taillis et de haute futaye. Le jardin anglo-chinois du milieu du 18e est reconstituable dans ses grandes lignes grâce à des plans et à la description de Dézallier d'Argenville. Le plus important est la fontaine de Blondel : "cette fontaine rocaillée est surmontée d'un baldaquin qui se trouve au niveau d'une allée du parc. L'eau serpente au milieu d'un gazon qui occupe le centre de la salle, dont les carrés de bois sont coupés par dessus, à l'exception de quelques arbrisseaux à qui l'on permet de s'échapper pour former des boules". Le parc à l'anglaise aménagé par Bülher comportait des sources, cascades, rochers cours d'eau et réservoirs. Les lacs subsistent ainsi que la grotte.
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plan
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jardin régulier ; jardin irrégulier
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Bussière Roselyne
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référence
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IA78000259
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© Inventaire général
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enquête
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2000
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date versement
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2002/04/08
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date mise à jour
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2014/05/22
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crédits photo
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Vialles, Jean-Bernard - © Inventaire général, ADAGP
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional d'Ile-De-France - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel 115, rue du Bac 75007 Paris - 01.53.85.59.93
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