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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Phare du Four du Croisic (Etablissement de signalisation maritime n°845/000)
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localisation
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Pays de la Loire ; Loire-Atlantique ; Le Croisic
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aire d'étude
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Subdivision de Saint-Nazaire
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lieu-dit
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à 3, 5 milles à l'ouest de la pointe du Croisic
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dénomination
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phare
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parties non étudiées
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maison ; passerelle
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époque de construction
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1er quart 19e siècle ; 2e quart 19e siècle
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année
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1819 ; 1846
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auteur(s)
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Plantier François (ingénieur) ; Rapatel (ingénieur) ; Darnel (entrepreneur) ; Genton (entrepreneur) ; Vincent (entrepreneur) ; Bernard (entrepreneur)
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historique
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Sans attendre les conclusions de la vaste enquête entreprise au lendemain de la période napoléonienne par la Commission des Phares et la présentation du programme général d'éclairage des côtes de France, le département des Ponts et Chaussées ne se borna pas à quelques améliorations locales par l'exécution de balises sur les écueils reconnus les plus dangereux ; il réalisa aussi quelques phares très simples mais aussi le remarquable phare du Four à l'entrée de la Loire. En 1816, la décision fut prise de construire en pleine mer sur le rocher du Four, au large du Croisic, un phare destiné à porter un feu. Cet édifice se présentait sous la forme d'une tour cylindrique de 17 mètres de hauteur sur 5 mètres de diamètre ; elle comportait à sa base un large empattement destiné à lui assurer une plus grande stabilité sous les coups de boutoir de la mer. L'adjudication du 21 juillet 1819 est approuvée le 31 octobre 1819 au profit des entrepreneurs Dardel et Genton. La tour fut élevée, d'ailleurs sans difficulté majeure, par les ingénieurs François Plantier et Rapatel et allumée le premier janvier 1822. Mais pourquoi une construction neuve, alors que la politique générale d'équipement consistait surtout à améliorer les établissements existants ou bien utiliser des édifices en place et les couronner d'une lanterne. De cette manière fut récupérée une tour de l'enceinte de la ville de Calais, la tour du guet, qui "sera allumée dans la soirée du mardi premier décembre 1818 et continuera, à dater de cette époque à être éclairée depuis le coucher jusqu'au lever du soleil" ; la tour de Leuguenaer à Dunkerque, de la Chaume aux Sables-d'Olonne, celle de l'Aiguillon à Saint-Nazaire ou l'ancien sémaphore d'Alpreck connurent une transformation du même genre. Et pourquoi en pleine mer alors que pour les dépenses envisagées il était bien plus simple, plus efficace et plus rapide d'ériger à terre trois tours pour le même prix? Il est vrai que dès 1810 l'ingénieur de Saint-Nazaire, Plantier, signalait cet écueil comme particulièrement dangereux pour la navigation car situé sur la même latitude que l'entrée du fleuve, où "combien de marins après avoir couru tous les dangers d'une longue et pénible navigation ont terminé leur voyage et leur vie sur ce fatal rocher. Cet écueil est celui de tous qu'il serait important de baliser" . Cinq années plus tard la Chambre de Commerce de Nantes réclamait ardemment l'établissement de la tourelle envisagée car "l'écueil est le plus dangereux de l'entrée de la rivière et c'est le premier de tous qu'on aurait du signaler mais en l'indiquant en première ligne ... on ne pouvait s'en occuper en temps de guerre avec l'Angleterre parce que les ouvriers pouvaient être inquiétés ou enlevés par l'ennemi" . Avertie, la Direction Générale des Ponts et Chaussées décida de la construction et demanda conseil à la Commission des Phares qui approuva cette exécution. Elle chargea l'ingénieur Plantier de rédiger un projet et d'organiser le futur chantier. Pour ce faire il disposait des recommandations de son Directeur général qui prescrivait pour les dimensions de la tour "en fixant la hauteur à 17 mètres 64 et arrêtant que la base serait une portion de paraboloïde de révolution ayant au pied 10 mètres de diamètre réduit à 5 mètres 40 dans la partie supérieure : celle à surmonter d'un cône tronqué" . En fait il s'agissait ni plus ni moins que de la copie conforme des deux phares britanniques déjà érigés en mer, celui d'Eddystone et surtout celui de Bell-Rock, il est vrai les plus réussis dans leur genre à cette date. Dans la liasse des archives départementales de Loire-Atlantique nous retrouvons le passage du recueil de Lesage concernant la construction du troisième phare d'Eddystone, reconstruit entre1757 et 1759 par l'ingénieur anglais John Smeaton (1724-1792) , et un plan complet de la tour de Bell-Rock érigée entre 1807 et 1810 pour le compte du Northern Lighthouse board par Robert Stevenson (1772-1852) sur un récif isolé à environ 10 milles de la côte Est de l'Écosse : cette dernière s'élevait à 96 pieds (29, 25 mètres) au dessus de sa base et représentait à l'époque un véritable exploit qui fut salué à ce titre dans toute l'Europe. L'adjudication pour la réalisation du phare français fut lancée le 21 juillet 1819 et remportée par l'entreprise Dardel et Genton ; la machine de rotation fut fournie par l'horloger Wagner de Paris, la lanterne par le constructeur Bertrand-Fourmaud et l'appareil d'éclairage, composé de 6 réflecteurs, par la compagnie Bordier-Marcet. Cependant, dès son allumage, Beautemps-Beaupré entreprenait la reconnaissance hydrographique des lieux pour constater que la route jalonnée par ce feu ne présentait pas grand intérêt pour la navigation et que le choix du site reposait sur une pratique séculaire incongrue. Dans ces conditions le premier phare en mer français se trouvait dès son inauguration déclassé et l'on ne peut comprendre l'empressement de l'Administration à l'exécuter que par la volonté de prouver au monde maritime la puissance et l'ingéniosité française, la grande compétence du Corps des Ponts et Chaussées ou la puissance de la royauté retrouvée.
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description
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- Description architecturale : Hauteur au dessus de la mer : 13 m. Taille générale : 17 m. Description : Tour en maçonnerie de pierre de taille avec empattement en fût de chêne. La tour est terminée par une console assemblée par des plates-bandes supportant une rambarde métallique. - Description technique : 1er feu : 01 janvier 1822 : feu fixe blanc, appareil Bordier-Marcet à 6 réflecteurs - Machine Wagner. 1ère optique : 15 décembre 1846 : feu blanc à éclipses de 30 secondes en 30 secondes, 2ème ordre catadioptrique fourni par la maison Henry-Lepaute. Focale 0, 70 m. Autres optiques : 6 octobre 1932 : feu à 1 éclat blanc toutes les 3 secondes. Optique BBT de 0, 50 m de focale de 4 panneaux au 1/4. 12 octobre 1983 : feu à 1 éclat blanc toutes les 5 secondes. Optique BBT de 0, 15 m de focale de 4 panneaux au 1/4. (idem). Cuve à mercure : 1932. Combustibles : Huile végétale : 1822. Huile minérale : 1875. Vapeur pétrole : 1904. Automatisation : 12 octobre 1983 : automatisation du feu après l'installation d'un aérogénérateur. - Etat actuel : Tour cylindrique. Hauteur 33, 92 m à embase en fût de chêne en maçonnerie de pierres lisses. Passerelle en métal. Aérogénérateur. A l'intérieur au 1er : magasin, 2ème : cuisine puis 2 étages de chambres boisées. Dernier étage fortement modifié : lanterne standard aluminium Ø 2 m à vitrage cylindrique à un seul niveau. Optique de 0, 15 m de focale à 4 éclats moulés et 4 panneaux au 1/4. Lampe halo 90W. Feu blanc à éclats réguliers 5 sec. Portée 19 milles. Boiserie en bon état. Passerelle fortement modifiée. L'extérieur est en bon état mais l'intérieur se dégrade
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étages
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3 étages carrés
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décor
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menuiserie
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état
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inégal suivant les parties
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propriété
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propriété de l'Etat
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protection MH
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2011/11/29 : inscrit MH
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type d'étude
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inventaire des phares
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rédacteur(s)
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Dreyer Francis ; Fichou Jean-Christophe
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référence
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IA44000947
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© Ministère de l'équipement, Bureau des phares et balises ; © Ministère de la culture, Inventaire général
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enquête
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2001
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date versement
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2003/12/12
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date mise à jour
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2012/09/13
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crédits photo
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Dreyer, Francis - © Francis Dreyer ; © Ministère de l'équipement, Bureau des phares et balises ; © Ministère de la culture
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Contact service producteur
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service producteur
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Région Pays de la Loire - Centre de ressources 1, rue de la Loire - 44966 Nantes cedex 09 - 02.28.20.54.70
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voir aussi
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Visite guidée
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autre dossier
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dossier de protection
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