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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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église paroissiale Saint-Joseph
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localisation
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Ile-de-France ; Val-d'Oise ; Enghien-les-Bains
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aire d'étude
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Enghien-les-Bains
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adresse
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place du Cardinal Mercier
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dénomination
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église paroissiale
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objets mobiliers
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époque de construction
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3e quart 19e siècle ; 2e quart 20e siècle
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année
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1860 ; 1868 ; 1927
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auteur(s)
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Delaporte Auguste (architecte) ; Guérinot Antoine-Gaëtan (architecte) ; Morize Albert (architecte) ; Lacour Jean (architecte) ; Boutin René (architecte) ; Franco Pascal (entrepreneur de maçonnerie) ; Feiss Robert (entrepreneur de maçonnerie) ; Peignin J. (entrepreneur de maçonnerie) ; Bernard (sculpteur)
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personnalité(s)
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Simonin Louis (commanditaire)
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historique
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La première église est établie sur un terrain acquis par la commune et à cette occasion, une nouvelle rue est tracée dans son axe, l'actuelle rue de Mora. Le principal donataire pour sa construction est la veuve de Joseph Moreno de Mora qui habite la commune voisine de Montmorency. Elle offre 50 000 francs pour ce projet et demande que le vocable Saint-Joseph soit choisi en hommage à son époux défunt. L'église fut construite entre 1858 et 1860 sur les plans de l'architecte Auguste Delaporte qui, partant à l'étranger, laisse le chantier à Antoine-Gaëtan Guérinot (1830-1891) , élève de Viollet-le-Duc. Si l'on ne construit, dans un premier temps, qu'une nef à quatre travées, l'agrandissement de l'édifice par des bas-côtés et prévu dès la conception. En 1866, le projet d'un premier agrandissement est engagé par Guérinot. Plusieurs solutions sont proposées, dont la construction d'un transept de deux travées orientales avec un nouveau chœur. Finalement, c'est l'orientation initiale qui est retenue avec la réalisation de bas-côtés et la modification de la base du clocher pour lui assurer à la fois une plus grande solidité et offrir une façade plus harmonieuse. L'entreprise de travaux publics Pascal Franco (localisée à Nurcourt en Seine-et-Oise) commence à construire un premier bas-côté, ouvrant les murs gouttereaux entre les piles jusqu'aux arcs de décharge pour élever les chapelles, éclairées par des baies jumelles surmontées d'un arc formeret. Les sculptures sont alors exécutées par le sculpteur parisien Bernard. Les travaux, faute de financement, s'achèvent difficilement en 1868. L'inventaire des biens de la paroisse de 1906 (AD Val d'Oise 1V 616) signale la présence d'une pierre à l'intérieur au dessus du portail d'entrée portant l'inscription : " cette église a été dressée à la mémoire de M. Joseph de Moreno de Mora par Marie de Mora et ses enfants M. Pascal M. de Mora, Mme Gil de Mora et M. Jean M. de Mora, 22 avril 1857. L'église devenant trop exiguë pour le nombre de paroissiens, l'abbé Simonin demande dès 1926 un second agrandissement. Plusieurs projets sont présentés, dont celui de l'architecte Albert Guilbert. Finalement, ce sont les architectes associés Albert Morize, Jean Lacour et René Boutin qui sont choisis. Ils travaillent en collaboration avec l'architecte municipal Henri Moreels. Parmi les différents projets proposés par les architectes (extension sur la place sans modification de l'ancien clocher, construction d'un triforium sur les côtés) , celui adopté propose la mise en place d'un nouveau clocher, l'ajout de deux travées et l'ouverture de quatre portes supplémentaires. Les premières élévations, dans un style moderne proche d'Auguste Perret, ne plaisent pas à l'abbé Simonin, qui demande que l'édifice s'inspire de l'église Notre-Dame de Poitiers dans un style romano-byzantin. De la façade poitevine, les architectes ne reprendront que quelques éléments (façade pignon couronnée par deux frontons triangulaires imbriqués et surtout présence de deux clochetons latéraux, bien que très réinterprétés à Enghien). Les travaux sont confiés aux entreprises de maçonnerie Robert Feiss (8, rue Brune à Paris) et J. Peignin (Saint-Denis).
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description
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L'originalité de l'église d'Enghien réside dans son élévation intérieure. En 1858-1860 le parti pris adopté par les architectes est d'établir une simple nef de quatre travées, toujours en place, dont les supports de la voûte sont des colonnettes de fonte. Ce principe est maintenu lors de l'agrandissement de 1927. Toutefois si les voûtes du premier édifice sont en pierre, pour les deux agrandissements (celui de 1868 et de 1927) les arcs de voutes sont en brique creuse. la dernière partie agrandie est élevée en pierre de Brauvilliers pour la façade et pour le reste en pierre de taille de Savonnières. L'édifice présente un chevet plat encadré par la sacristie et une chapelle et l'ensemble de la nef est flanquée de bas-côtés formant chapelles. L'ensemble est couvert en ardoise sauf les bas-côtés couverts de zinc.
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plan
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plan allongé
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étages
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1 vaisseau
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escaliers
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escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours, en maçonnerie
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gros-oeuvre
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béton ; fonte ; pierre ; pierre de taille ; moellon ; brique ; brique creuse
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couverture (type)
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toit à longs pans ; bulbe ; noue ; pignon découvert ; lanterneau ; appentis massé
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couverture (matériau)
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ardoise ; calcaire en couverture ; zinc en couverture
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couvrement
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voûte d'ogives
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décor
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peinture (étudiée dans la base Palissy) ; sculpture
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représentation
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ornement à forme animale : animal fabuleux, dragon, poisson, oiseau ; ornement à forme géométrique : arabesque, billette, dents de scie, perle, denticules ; ornement à forme architecturale : colonne ; ornement à forme végétale : feuille, fleuron ; croix
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Le décor intérieur architectural est constitué par les colonnes de fonte et leurs chapiteaux composites (moulés) , par le motif de rose sculpté et peint en bleu sur les panneaux reliant l'ensemble des supports de fonte aux murs gouttereaux ainsi que par l'ensemble des chapiteaux sculptés et culs de lampe. Le décor extérieur est essentiellement disposé sur la façade occidentale dans la modénature des différentes corniches avec tout particulièrement les décor porté dans les petites arcatures et culs de lampe soulignant la corniche située sur toute la façade au dessus des portail : y alternent des motifs végétaux et des animeaux le plus souvent issus du bestiaire fantastique médiéval et des visages humains aux expressions variées sur les culots. Sur les lanternaux sont disposés de nombreuses colonnettes aux chapiteaux composites. Enfin, le décor sculpté se déploie également au niveau de la série d'arcades ornées de peintures : colonnes aux chapiteaux composites, frises soulignant le cintre des niches et baies.
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propriété
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propriété publique
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Cueille Sophie
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référence
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IA95000186
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© Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
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enquête
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2006
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date versement
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2011/05/03
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crédits photo
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Vialles, Jean-Bernard - © Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional d'Ile-De-France - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel 115, rue du Bac 75007 Paris - 01.53.85.59.93
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