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Label XXe
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édifice / site
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Hôpital, centre hospitalier Dujarric-de-la-Rivière
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localisation
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Aquitaine ; Dordogne ; Périgueux
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adresse
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80 avenue Georges-Pompidou
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dénomination
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hôpital
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époque de construction
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2e quart 20e siècle
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année
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1936 ; 1949
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auteur(s)
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Beylard Daniel (architecte) ; Cocula Paul (architecte d'opération) ; Coquerel Pierre (architecte d'opération) ; Fleury Camille (peintre-verrier)
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description
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L'ensemble hospitalier est conçu en 1936 par l'architecte Daniel Beylard (les plans de la construction sont cosignés avec Paul Cocula, architecte local qui suivit l'opération). Il se compose de plusieurs bâtiments (hôpital principal, hôpital militaire, bâtiment administratif, laboratoires, pavillon du directeur, chapelle, enfants assistés, maternité, contagieux, phtisiologie, école d'infirmières) implantés dans des jardins, sur un terrain en pente de 32ha qui domine la ville, déployant ainsi une formule mixte entre hôpital-bloc et système pavillonnaire. Le chantier démarre en 1937, rapidement interrompu par la guerre, il ne reprend qu'en 1949. Le grand hôpital en forme de peigne, à plan courbe, évoquant l'architecture du palais du Trocadéro, constitue l'élément majeur de la composition. Ce bâtiment, construit en béton armé, comporte sept niveaux, dont deux en rez-de-chaussée, en raison de la déclivité du terrain, qui permettent des entrées différenciées. Sa distribution intérieure correspond à une stricte séparation des services par niveau (rez-de chaussée bas pour les équipements techniques, rez-de-chaussée haut pour les consultations, médecine au 1er étage, chirurgie au 2e et 3e, grands malades au 4e étage et service des enfants au 5e).L'axe central renferme les circulations verticales et sépare à chaque niveau les parties réservées aux hommes et aux femmes. Toutes les chambres de malades sont ouvertes sur la façade sud. Sur cette façade se déploient quatre courtes ailes en retour d'équerre, de quatre niveaux seulement. A l'extrémité de celles-ci, sur les deux derniers étages, sont placés des solariums fermés de baies vitrées. Sur la façade nord se détache une rotonde, au centre, qui abrite le hall d'accueil au rez-de-chaussée et les salles d'opération au deuxième étage dans un volume circulaire vitré. Ce bâtiment est prolongé à l'ouest par l'édifice administratif signalé par sa tour d'horloge. En partie haute de la parcelle, un petit bâtiment cubique d'allure austère abrite la chambre mortuaire. Son entrée est abritée par une colonnade à piliers carrés. Le programme décoratif de la chapelle est contemporain de sa réalisation (Christ en béton de Guillaume Met de Penninghen, vitraux de Camille Fleury). La composition d'origine de l'ensemble a largement été modifiée par l'adjonction de nouveaux bâtiments. Ne restent visibles que l'hôpital principal, l'édifice administratif et la chambre mortuaire. La chapelle a été détruite lors des derniers aménagements (2009-2012), les vitraux ont été déplacés dans le nouveau lieu de recueillement et le Christ dans une église de la banlieue de Périgueux.
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étages
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7 étages carrés
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gros-oeuvre
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béton armé
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couverture (type)
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terrasse
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décor
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vitrail
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état
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remanié
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propriété
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propriété publique
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type d'étude
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label patrimoine du XXe siècle
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date labellisation
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2007/03/15 : label patrimoine du XXe siècle
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rédacteur(s)
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Préault Clémence ; Laborderie Anne
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référence
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EA24000003
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© Ministère de la culture et de la communication, direction générale des patrimoines
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enquête
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2006
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date versement
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2014/05/23
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