|
|
|
|
Inventaire général du patrimoine culturel
|
|
édifice / site
|
Hôtel de voyageurs dit Hôtel du Parc, puis Grand Hôtel du Parc
|
|
localisation
|
Rhône-Alpes ; Savoie ; Aix-les-Bains
|
|
aire d'étude
|
Aix-les-Bains
|
|
lieu-dit
|
Quartier de la gare
|
|
adresse
|
28 rue de Chambéry ; rue Sommeiller ; rue de Liège ; 2 avenue de Tresserve
|
|
dénomination
|
hôtel de voyageurs
|
|
époque de construction
|
3e quart 19e siècle ; 4e quart 19e siècle ; 2e quart 20e siècle
|
|
année
|
1863 ; 1867 ; 1881 ; 1886 ; 1891 ; 1931
|
|
auteur(s)
|
Girod Claude (maître maçon) ; Pélaz F. (architecte) ; Bonna Paul (entrepreneur) ; Bonna François (entrepreneur) ; Ramus Pierre (architecte)
|
|
historique
|
En 1863, le maçon Claude Girod construit un premier corps de bâtiments à l'angle sud-est de la parcelle encore non bâtie, qu'il a acquise du négociant Claudius Domenget. De plan proche du carré, le bâtiment de deux étages compte alors 20 ouvertures. Les élévations sur la rue de Chambéry et le chemin de Tresserve présentent des façades régulières de trois travées d'ouvertures conformes aux prescriptions de l'architecte de la ville.
En 1867, un nouveau corps de deux travées est accolé à l'élévation nord laissée jusque là en attente en vue d'un agrandissement. L'ensemble compte désormais 70 ouvertures. La même année, le bâtiment de dépendances édifié en fond parcelle en 1865 est agrandi ; il passe de 13 à 25 ouvertures.
Vraisemblablement exploité en hôtel dés 1864 par le fils de Claude Girod et son épouse, l'établissement prend le nom de Grand Hôtel du Parc en 1868.
Dès son arrivée en 1880, le nouveau propriétaire et exploitant, Jean-Baptiste Luthaud, entreprend quelques travaux. En avril 1881, il fait construire le corps de bâtiment en rez-de-chaussée au nord de la cour, entre l'hôtel et les dépendances.
Sous la direction de l'architecte F. Pélaz, l'hôtel est exhaussé d'un étage entre 1886 et 1887. Un balcon avec garde-corps en fer forgé est alors placé au 3e étage sur la façade principale, rue de Chambéry. En 1890, l'hôtelier fait appel à l'entreprise Léon Grosse pour établir les plans d'une terrasse sur colonnes en fonte devant la façade sud, à hauteur du 1er étage. Mais ce sont les entrepreneurs Bonna père et fils qui réalisent l'ouvrage l'année suivante. Ce sont eux, également, qui sont chargés de remplacer les galeries en bois présentes sur les façades sud et ouest par des balconnets en fer.
En 1931, afin agrandir le restaurant, l'architecte Pierre Ramus modifie la terrasse édifiée en 1891. Celle-ci, fermée par de grandes baies en arc surbaissé, occupe désormais l'ensemble de la place disponible dans l'angle formé par l'avenue de Tresserve et la rue de Chambéry. Le porche d'entrée sur cour, situé dans le prolongement, est réalisé quelques mois plus tard.
En 1952, Georges Burdet entreprend la rénovation de l'établissement alors classé dans la catégorie des hôtels 3 étoiles. En juin 1953, l'architecte Georges Noiray est chargé d'aménager un appartement au rez-de-chaussée de l'annexe ouest ; il modifie les ouvertures de la façade rue de Liège. En revanche, la surélévation de l'annexe nord, confiée au même architecte en 1961, ne semble pas avoir été réalisée.
L'hôtel est désigné dans les registres des patentes comme établissement de luxe jusqu'aux environs de 1979, période à partir de laquelle il est à nouveau classé dans les 3 étoiles.
A la fin de l'année 2010, d'importants travaux concernent principalement le réaménagement de l'étage de comble avec création de nouvelles lucarnes, la couverture partielle de la cour et la rénovation du rez-de-chaussée.
|
|
description
|
L'édifice est implanté sur un terrain en pente du nord au sud et de l'est à l'ouest, bordé par quatre rues. Il se compose de trois corps de bâtiments disposés selon un plan en U autour d'une cour fermée qui rachète la dénivellation et à laquelle un escalier droit donne accès côté sud. Contre la façade sud du corps principal, une salle de restaurant en rez-de-chaussée, surmontée d'une terrasse sur laquelle ouvre les fenêtres du premier étage, est éclairée par une succession de grandes baies en arc surbaissé.
Le corps principal, de plan rectangulaire, couvert d'un toit à croupes, présente des façades à chaîne d'angle et jambes à bossage. Il compte trois étages et un étage de comble desservis par un escalier en bois, tournant à retours avec jour ; la cage d'escalier, située dans l'axe du vestibule central, est aveugle. Le rez-de-chaussée est occupé par la réception de l'hôtel, l'ancien salon, à droite, et la salle à manger, à gauche. Cette dernière communique directement avec le restaurant par une grande arcade.
La façade arrière ouvre sur la cour que borde, au nord, un petit corps en rez-de-chaussée, et à l'ouest, un corps à un étage, simple en profondeur. L'étage de ce dernier est accessible par un escalier extérieur qui se trouve aujourd'hui situé à l'intérieur de la véranda aménagée dans la cour.
|
|
élévation
|
élévation à travées
|
|
étages
|
rez-de-chaussée ; 3 étages carrés ; étage de comble
|
|
escaliers
|
escalier intérieur : escalier tournant à retours avec jour, en charpente ; ascenseur ; escalier hors-oeuvre : escalier droit, en maçonnerie
|
|
gros-oeuvre
|
pierre ; moellon ; enduit
|
|
couverture (type)
|
toit à longs pans ; croupe
|
|
couverture (matériau)
|
tuile mécanique
|
|
décor
|
décor stuqué
|
|
représentation
|
ornement à forme végétale
|
|
|
Dans l'ancien salon, plafond à caissons stucqués à décor de frises et guirlandes végétales.
|
|
propriété
|
propriété privée
|
|
type d'étude
|
inventaire topographique
|
|
rédacteur(s)
|
Jazé-Charvolin Marie-Reine ; Lagrange Joël ; Gras Philippe
|
|
référence
|
IA73001920
|
|
|
© Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes ; © Ville d'Aix-les-Bains
|
|
enquête
|
2010
|
|
date versement
|
2012/01/27
|
|
dossier en ligne
|
|
|
Contact service producteur
|
|
