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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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centre de loisirs dit Le Cercle de Deauville
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localisation
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Basse-Normandie ; Calvados ; Deauville
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aire d'étude
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Deauville
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adresse
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boulevard Eugène Cornuché ; 1 à 9 rue Le Marois
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dénomination
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centre de loisirs
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parties non étudiées
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jardin ; enclos ; jeu de paume
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éléments remarquables
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élévation
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époque de construction
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4e quart 19e siècle
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année
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1876
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auteur(s)
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Breney Desle-François (architecte) ; Reugnet (entrepreneur)
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historique
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Le Cercle de Deauville est fondé en 1873 par "un groupe de propriétaires et de sportsmen désireux d'avoir un lieu de réunion leur donnant les agréments et les commodités auxquels ils étaient habitués dans leurs cercles parisiens" ("Deauville. La Plage Fleurie", 1912). Ses membres étaient de hauts dignitaires issus de l'aristocratie, propriétaires d'écuries de courses. Le comité fondateur réunissait des personnalités prestigieuses telles que le vicomte O. Aguado, G. Brinquant, G. Delahante, le comte Delamarre, L. Delatre, le comte H. Greffulhe, le comte Hallez-Claparede, le comte Hocquart du Turtot, le marquis de Saint-Sauveur et le baron de Soubeyran. Le vicomte Paul Daru est le premier président du Cercle. A sa mort, en 1877, lui succèdent le comte Henri de Greffulhe, puis le comte Hocquart du Turtot (de 1878 à 1885) , le duc de Castrie (en 1886) , le comte Florian de Kergolay (de 1887 à 1910) et le comte Le Marois. Le Cercle réunissait 250 membres permanents et étrangers, dont le soutien financier permit de promouvoir certaines pratiques sportives, parmi lesquelles le golf et le tir au pigeon. Une tribune de l'hippodrome était réservée à ses membres, ainsi qu'un droit d'entrée aux tournois de golf et de polo. A l'origine, les réunions se tenaient dans les salons du casino. En 1876, le Cercle se dote d'un immeuble, dont les plans sont élaborés par l'architecte Desle-François Breney. L'entrepreneur Reugnet est chargé de construire une salle de jeu de paume, tronquée dans sa partie sud-est au cours de la seconde moitié du 20e siècle. A l'origine, le terrain du Cercle s'étendait du boulevard Eugène Cornuché jusqu'à l'avenue du Général Leclerc. Au cours de l'entre deux guerres, sa partie sud-est est vendue et bâtie. Durant la Seconde Guerre mondiale, le Cercle est réquisitionné par l'armée allemande, qui le dépouille de tout son mobilier. C'est également à cette époque que les pots couronnant l'étage d'attique du bâtiment principal ont disparu.
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description
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Le Cercle de Deauville réunit plusieurs corps de bâtiment dans un jardin enclos : le Cercle proprement dit, l'ancienne salle du jeu de paume (construite en brique, actuellement partiellement détruite) et un pavillon aligné sur la rue Le Marois ayant abrité les bureaux du Pari Mutuel dans les années 1910. Ce dernier, en rez-de-chaussée sur sous-sol, est en pierre calcaire et en brique recouvertes d'un enduit en ciment. Le toit, en bâtière, est couvert en ardoise. Cet immeuble s'inspire de l'architecture anglaise de style Tudor. De plan symétrique, l'édifice comprend un rez-de-chaussée sur sous-sol et un étage de comble. L'étage d'attique, couronné par un bahut orné de tables et de balustres à panse galbée en quart-de-rond, dissimule un toit à long pans brisés couvert en zinc et en ardoise, donnant l'illusion d'un toit en terrasse. La bichromie de la brique, matériau de gros-œuvre, participe au décor des élévations. Une terrasse surélevée court sur tout le rez-de-chaussée de l'élévation principale nord-ouest. Son garde-corps d'origine en brique a été remplacé par des balustres en pierre de style néo-classique. Ordonnancée, la façade principale est animée par un avant-corps en rotonde percé par de larges baies cintrées cantonnées de pilastres. De chaque côté de la rotonde, les baies rectangulaires sont rehaussées d'un fronton cintré orné d'une niche abritant un buste de femme en terre cuite.
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élévation
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élévation ordonnancée
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étages
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sous-sol ; rez-de-chaussée surélevé ; étage de comble
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escaliers
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escalier dans-oeuvre
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gros-oeuvre
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brique
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couverture (type)
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toit à longs pans brisés
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couverture (matériau)
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ardoise ; zinc en couverture
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décor
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sculpture
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représentation
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femme : en buste : ornement : représentation humaine
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Les niches circulaires situées au-dessus des baies sont ornées de statues en terre cuite figurant des bustes de femme, qui proviendraient, selon la tradition, de la villa La Romaine (cf. notice : IA14003093).
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état
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état moyen
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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patrimoine de la villégiature
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rédacteur(s)
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Plum Gilles ; Tournoux Marie-Noël ; Hébert Didier
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référence
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IA14003093
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© Région Basse-Normandie - Inventaire général
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enquête
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1998
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date versement
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2010/04/22
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date mise à jour
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2010/10/26
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crédits photo
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Corbierre, Pascal (reproduction) - © Région Basse-Normandie - Inventaire général ; © Musée municipal Trouville-sur-Mer
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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service producteur
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Région Basse-Normandie - Direction de l'Inventaire général du patrimoine culturel Abbaye aux Dames - Place Reine Mathilde BP 523 - 14035 Caen Cedex - 02.31.06.97.33
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