|
Inventaire général du patrimoine culturel
|
édifice / site
|
Rue de la Préfecture, puis rue Haute-Saint-Martin, actuelle partie sud de la rue Saint-Martin (n°26-31)
|
localisation
|
Pays de la Loire ; Maine-et-Loire ; Angers
|
aire d'étude
|
Angers intra-muros
|
lieu-dit
|
Centre-ville (quartier)
|
dénomination
|
rue
|
édifice contenant
|
Ville
|
4
|
|
parties étudiées
|
immeuble ; immeuble
|
parties non étudiées
|
immeuble
|
partie(s) étudiée(s)
|
|
éléments remarquables
|
élévation ; boutique
|
époque de construction
|
1er quart 19e siècle
|
siècle détail
|
11e siècle ; 12e siècle
|
année
|
1803 ; 1818 ; 1934
|
auteur(s)
|
Bouchet Michel (architecte départemental) ; François Louis, dit : François Père (architecte départemental) ; Bricard Ernest (architecte) ; Odorico Isidore (mosaïste)
|
personnalité(s)
|
Montault-Désilles Pierre (commanditaire) ; Gaultier Sébastien (commanditaire) ; Souply Jean-François (commanditaire)
|
historique
|
Prévu en 1802 en relation avec l'aménagement de la préfecture dans l'abbaye Saint-Aubin, le percement d'une voie entre la rue Saint-Aubin et le mail de la Préfecture ou place Michel-Debré (emplacement de l'église abbatiale) fait l'objet d'une transaction en 1803 entre le préfet de Maine-et-Loire, Pierre Montault-Désilles, et les deux personnes concernées par l'expropriation, Sébastien Gaultier et Jean-François Souply. Ces derniers sont en effet propriétaires de l'église paroissiale Saint-Michel-la-Palud, autrefois contiguë à l'abbaye et destinée à être rasée pour le passage de la nouvelle voie. Ils se voient contraints d'édifier des immeubles à élévations imposées par l'architecte du préfet, Michel Bouchet, pour ménager un accès monumental à la nouvelle préfecture (qui donne d'ailleurs son nom à la voie). En contrepartie, l'administration préfectorale participe financièrement tant à la démolition qu'à la reconstruction.
Les retours de façades, sur le mail de la Préfecture, remploient des portions d'élévation des 11e et 12e siècles de la nef abbatiale, retraitées en 1818 en style néo-classique par l'architecte départemental Louis François dit François Père, en contrepoint des pavillons d'entrée de la préfecture. Aucune information n'atteste de locaux commerciaux à l'origine sur la nouvelle voie. Une boutique d'herboristerie en mosaïque est réalisée en 1934 par l'architecte Ernest Bricard et le mosaïste Isidore Odorico à l'angle de l'immeuble de droite, 36 rue Saint-Aubin - 26 rue Saint-Martin.
Cette courte rue de la Préfecture étroitement liée à l'aménagement du mail éponyme, prend ensuite le nom de rue Haute-Saint-Martin, du fait de sa situation dans l'axe de la vieille rue Saint-Martin, à laquelle elle est aujourd'hui intégrée par la toponymie et l'usage.
|
description
|
Voie de 20 m x 8 m, entre la rue Saint-Aubin et le mail, bordée de deux immeubles identiques en vis-à-vis, dans l'axe de la grille d'entrée de la Préfecture. Les bâtiments ne présentent qu'une travée sur la rue Saint-Aubin, tandis que les façades principales sur la rue Saint-Martin sont à cinq travées discrètement axialisées par la porte d'entrée et le motif différent du balcon d'entresol ; les dernières élévations visibles sur le mail remploient des élévations intérieures de l'abbatiale disparue, retraitées à la manière classique, les colonnes engagées portant désormais un entablement dorique.
Les élévations en tuffeau appareillé des immeubles sont de faible hauteur pour élargir visuellement l'espace, depuis la rue Saint-Aubin, vers la cour d'honneur de la Préfecture (ancienne cour du cloître de l'abbaye) : rez-de-chaussée et l'unique étage carré sont vigoureusement encadrés de chaînes et plates-bandes à bossages ; ils sont surmontés d'un étage en surcroît aménagé dans un petit comble à appentis brisé et croupe.
|
élévation
|
élévation à travées
|
étages
|
sous-sol ; 1 étage carré ; étage en surcroît
|
gros-oeuvre
|
tuffeau ; moyen appareil ; bossage
|
couverture (type)
|
appentis brisé ; croupe ; pignon couvert
|
couverture (matériau)
|
ardoise
|
décor
|
fonderie
|
représentation
|
ornement à forme géométrique
|
|
Les balconnets en fonte sont, sur la rue Saint-Martin, à motif de deux grands cercles qui se rejoignent au centre dans une forme losangique, à l'exception de ceux surmontant chacune des portes d'entrée centrales, qui sont à arcs entrecroisés ; sur la rue Saint-Aubin, les motifs sont à base de grands demi-cercles se recoupant.
|
propriété
|
propriété privée
|
type d'étude
|
inventaire topographique
|
rédacteur(s)
|
Letellier-d'Espinose Dominique ; Biguet Olivier
|
référence
|
IA49007107
|
|
© Région Pays de la Loire - Inventaire général ; © Ville d'Angers
|
enquête
|
2006
|
date versement
|
2009/11/25
|
crédits photo
|
Lasa, F. - © Région Pays de la Loire - Inventaire général, ADAGP
|
|
|
|
Contact service producteur
|
service producteur
|
Région Pays de la Loire - Centre de ressources 1, rue de la Loire - 44966 Nantes cedex 09 - 02.28.20.54.70
|