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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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mairie, école, halle, tribunal, collège actuellement mairie et musée
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localisation
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Franche-Comté ; Doubs ; Rougemont
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aire d'étude
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Rougemont
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adresse
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place du Marché
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destinations successives
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mairie
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dénomination
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mairie ; école ; halle ; tribunal ; collège ; musée
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époque de construction
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2e quart 19e siècle
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année
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1836 ; 1855
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auteur(s)
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Convers César (architecte) ; Painchaux Francis (architecte)
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historique
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Le conseil municipal définit le programme d'un premier projet de maison commune, dans lequel il envisage une halle traversée par un passage pour les voitures, un magasin à blés au-dessus de la halle, des écoles, salle de mairie et de justice de paix situées au même étage et des façades intégralement réalisées en pierre de taille. L'architecte César Convers s'exécute mais il fait les objections suivantes : le passage à voitures prendrait une partie de la halle déjà trop exiguë, celle-ci étant fermée pourrait servir de dépôt, il manque un cabinet pour le juge de paix, la salle de justice servant également de salle publique est trop petite et enfin, les instituteurs sont logés à l'étroit. La municipalité, écoutant l'architecte, modifie son cahier des charges, et Convers fait une nouvelle proposition (datée du 17 novembre 1831) dans laquelle pour diminuer la dépense, le moellon piqué est partiellement préféré à la pierre de taille, et de nouvelles solutions sont ainsi adoptées. L'adjudication a lieu, le 10 mai 1832, en faveur de Jean-Claude Jacoutot de Marchaux et d'Alexis Clerc de Besançon, ce dernier demandant au sous-préfet, le 25 septembre de la même année, une prolongation des travaux d'au moins un an, en raison des problèmes rencontrés lors du creusement des fondations. S'en suit un conflit ouvert avec la ville de Rougemont. La réception définitive intervient le 28 septembre 1836. En 1840, J.-A. Clerc dirige divers travaux de gypserie, et le 5 juillet 1854, Francis Painchaux projette la construction d'un campanile à horloge dont on réceptionne provisoirement les travaux, le 19 décembre 1855. Depuis cette date, les travaux entrepris sont de moindre importance : en 1855, Pierre-Jean Lapierre rétablit une gouttière et procède au remplacement de quelques tuiles, et le 13 septembre 1869, l'architecte Louis Lavie, remplaçant Francis Painchaux, est chargé de la réception provisoire des travaux concernant des boiseries, des planchers et la gypserie. Il est aussi fait mention d'une cuisine neuve au rez-de-chaussée. En 1894, Louis Garin réalise un devis pour la réfection de plafonds tombés suite à un ouragan survenu deux ans auparavant. En 1924, la couverture présente de nombreuses gouttières, le plancher du grenier est pourri et la ferblanterie à remplacer intégralement. Ainsi, l'agent-voyer Jeanningros dirige-t-il la réfection du plancher en question et de la toiture (en tuiles mécaniques de Bourgogne et en petites tuiles de remploi), et restaure à l'identique la caisse de l'horloge. En 1927, Edouard Cassamani de Rougemont refait papiers peints, peintures et enduits, et en décembre 1958, la municipalité donne son accord, à Claude Hennequin de Villersexel, pour la pose d'un cadran transparent à l'horloge permettant ainsi son rétroéclairage. De 1960 à 1978, les classes de 6e et 5e du collège s'installent à la mairie provoquant plusieurs modifications : l'escalier arrière est reconstruit en béton, des portes de communication sont ouvertes, et en septembre 1961, une cantine scolaire est créée dans l'ancienne halle. On aménage des salles d'exposition et un musée, au second étage, dans le courant de l'année 1981, et à l'automne 1983, les collections minéralogiques et paléontologiques du musée s'installent à la place de l'ancienne cantine scolaire. Enfin, en 1997, l'ancienne horloge est remplacée par une horloge à quartz.
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description
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L'édifice, de vastes dimensions (23 m sur 13 m), présente une élévation à la rare élégance tant dans ses volumes que dans son dessin et dans sa réalisation. Un soubassement à léger fruit et souligné d'un bandeau permet de donner une bonne assise au bâtiment et épaule les voûtes du rez-de-chaussée ; trois portes en plein-cintre s'ouvrent sur chaque face. Les portes des halles étaient closes, à l'origine, par des grilles en fer et non par des portes en bois. Les fenêtres rectangulaires à appui en saillie du premier étage répondent à celles carrées du second étage, elles aussi percées à cru. Enfin, une large corniche à modillons achève la composition avant l'étage de combles couvert, initialement, de tuiles neuves à pans coupés. La pierre jaune mise en oeuvre provient de la carrière de Rougemont et le sable de l'Ognon. D'après le devis, les parties de remplissage ont été conçues en douettes (moellons piqués) alors que la pierre de taille finement bouchardée a été réservée au soubassement, aux piles, au bandeau, aux arcs, aux baies, à la corniche, aux chaînes d'angle et au mur du vestibule. Le rez-de-chaussée se compose d'un vestibule voûté d'arêtes qu'encadrent un escalier en chêne et une ancienne salle de corps de garde. La partie médiane de ce niveau est occupé par une vaste halle de plan carré à 3 vaisseaux de 3 travées et est voûtée comme l'entrée. Ses voûtes retombent, au centre, sur de gros piliers carrés et latéralement sur d'épais pilastres. Les arêtiers des voûtes furent réalisés en pierre de taille et non en moellon, comme prévu dans le devis. Derrière cet espace, prennent place un second escalier et l'ex-remise des pompes à incendie. A l'origine, au premier étage, se trouvaient la salle des pas perdus et le cabinet du juge de paix, et du côté du lavoir, les deux salles de classes encadrant la grande salle de justice de paix. A noter, que les salles de classe ne communiquaient pas l'une avec l'autre, et que chacune était desservie par son propre escalier, isolant ainsi les filles des garçons. L'architecte aurait souhaité donner à la salle de justice une hauteur de deux étages avec un plafond à voussure, le tout éclairé par trois vastes portes-fenêtres cintrées ouvrant sur un long balcon, mais cela n'a pas été réalisé. Le second étage regroupait la salle de la mairie, les logements de l'instituteur et de l'institutrice, un dépôt de blé et l'escalier menant aux combles. Le massif du campanile, construit en pierre de taille de la carrière de Granges-la-Ville (Haute-Saône), est formé d'un large soubassement aux armes de la ville supportant deux pilastres et un entablement, au centre desquels, prend place une horloge. Cette dernière était constituée d'un cadran en pierre émaillée pour les chiffres et peint à l'huile. La couverture est en zinc, et initialement, les jouées latérales, à vitrages à petits-fers diagonaux, étaient en bois habillé de fer blanc (et non recouvertes de shingle). Au sommet, trône le carillon à 3 cloches supporté par des colonnes en fer et couvert d'une toiture en zinc sur charpente en fer. Un épi de faîtage indiquant les points cardinaux couronne l'ensemble. Actuellement, l'ancien bureau du juge de paix est devenu un local technique, une partie de la salle des pas perdus est transformée en un bureau pour le maire, et les deux portes de l'ancienne remise à pompes ont subi des modifications.
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plan
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plan rectangulaire régulier
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élévation
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élévation à travées
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étages
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rez-de-chaussée ; 2 étages carrés ; étage de comble
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escaliers
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escalier intérieur : escalier tournant, suspendu ; escalier intérieur : escalier droit
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gros-oeuvre
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calcaire ; moellon
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couverture (type)
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toit à longs pans ; croupe ; toit en pavillon
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couverture (matériau)
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tuile mécanique ; zinc en couverture
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couvrement
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voûte d'arêtes
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propriété
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propriété de la commune
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Hamelin Liliane ; Jacques Christophe
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référence
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IA25000772
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© Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
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enquête
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2010
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date versement
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2011/09/02
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date mise à jour
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2012/05/03
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crédits photo
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Mongreville, Jérôme - © Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine, 2010
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service producteur
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Région Franche-Comté - Direction de l'Inventaire du patrimoine 8, avenue Denfert-Rochereau 25000 Besançon - 03.63.64.20.00
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