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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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église paroissiale Sainte-Radegonde
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localisation
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Picardie ; Somme ; Driencourt
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aire d'étude
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Haute-Somme
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adresse
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rue d'Aizecourt-le-haut
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dénomination
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église paroissiale
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parties non étudiées
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cimetière
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époque de construction
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16e siècle (détruit) ; 2e quart 20e siècle
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année
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1929
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auteur(s)
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Debat-Ponsan Jacques (architecte) ; Duthoit R. (architecte) ; Duthoit A. (architecte) ; Binquet Albert (sculpteur) ; Sueur Marcel (décorateur)
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historique
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L'église avant 1914 est un édifice du 16e siècle, avec une nef en brique, un clocher, sur la façade principale, en pierre ; le choeur est en pierre et moellons de blocage, les toits en ardoise. Elle est alors ornée de boiseries du 17e siècle. Au lendemain de la guerre de 1914-1918, cet édifice apparaît entièrement détruit, montrant seulement "quelques pans de murs debout non réutilisables". Le dossier d'état des dommages de 1919 puis le projet de reconstruction sont élaborés par l'architecte parisien Jacques Debat-Ponsan, architecte de la Commune (devis pour une dépense de 364 006 F et dessins en février 1924). L'adjudication attribue le chantier à l'entreprise générale Hubert Durlet (Driencourt) le 25 septembre 1925, pour la charpente à l'entreprise Labalette Frères, et pour la couverture-zinguerie à la Société des Ouvriers Plombiers et Couvreurs de Limoges. Le gros-oeuvre est achevé en avril 1929, et 1933 pour la finition des couvertures. Les voûtes reçoivent un décor de peinture murale au pochoir. Le dessin du mobilier est dû aux architectes R. et A. Duthoit (devis mars 1934). Le décor est réalisé entre 1934 et 1936 par les intervenants suivants : Binquet Albert (sculpture du bas-relief en pierre surmontant l'entrée) ; Sueur Marcel d'Amiens (mobilier en pierre : maître-autel, fonts baptismaux, marches de l'ambon) ; entreprise Cantrel de Rosières (ferronnerie : grille de communion en fer forgé, couvercle des fonts baptismaux avec poulie, ambon en fer forgé) ; Lesage, orfèvre à Paris (porte du tabernacle, chandeliers). L'aménagement s'achève en 1939 avec la construction du mur de clôture du cimetière. Le presbytère est également reconstruit par Jacques Debat-Ponsan avec l'entreprise Doublet-Démory de Roisel (réception des travaux en 1930).
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description
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Pierre de taille de Pargny (marches). Pignons appareillés vimberges à couteaux et brique de chant, de tradition picarde. Gargouilles en béton armé. Pignons découverts : un pignon, et une lucarne triangulaire dans le long pan du toit, surmontent chaque travée. Choeur dans une abside à 3 pans. Sacristie hors-oeuvre. Voûtes à 3 pans, de profil trapézoïdal, plâtrées sur lattis de métal déployé posé sur chevrons.
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plan
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plan allongé
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élévation
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élévation à travées
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étages
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1 vaisseau
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escaliers
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escalier dans-oeuvre ; escalier tournant à retours avec jour
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gros-oeuvre
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brique ; béton armé ; calcaire ; appareil mixte
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couverture (type)
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toit à longs pans ; croupe ; croupe polygonale ; flèche carrée
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couverture (matériau)
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ardoise
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couvrement
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fausse voûte de type complexe
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décor
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sculpture
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représentation
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Christ ; ange
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Linteau en bâtière sculpté en bas-relief en pierre de Saint-Maximin surmontant le portail d'entrée : Christ bénissant et 2 anges
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typologie
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baies à linteau mitré
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propriété
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propriété de la commune
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visite
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utilisation cultuelle
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type d'étude
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enquête thématique régionale (reconstruction de la Haute-Somme)
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rédacteur(s)
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Bailly Gilles-Henri ; Caulliez Stéphanie ; Laurent Philippe
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référence
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IA80000842
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© Inventaire général
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enquête
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2003
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date versement
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2004/01/13
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional de Picardie - Service de l'Inventaire du patrimoine culturel 88, rue Gaulthier de Rumilly 80000 Amiens - 03.22.97.16.57
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