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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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hôtel de Grammont, puis archevêché, actuellement rectorat
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localisation
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Franche-Comté ; Doubs ; Besançon
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aire d'étude
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Besançon centre
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lieu-dit
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Saint Jean (îlot)
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adresse
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10 rue de la Convention
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destinations successives
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palais épiscopal ; établissement administratif
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dénomination
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hôtel
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parties non étudiées
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remise ; jardin d'agrément ; orangerie ; terrasse en terre-plein ; cour
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éléments remarquables
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orangerie ; escalier ; lambris
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époque de construction
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1ère moitié 18e siècle ; 4e quart 19e siècle
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siècle détail
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1ère moitié 19e siècle
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auteur(s)
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Cuene Jean (?, architecte) ; Aillet Claude-Antoine (architecte) ; Galezot Jean-Pierre (architecte) ; Colombot Claude-Antoine (architecte) ; Painchaux Maximin (architecte) ; Bérard Edouard (architecte)
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historique
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En 1698, le chanoine François-Joseph de Grammont devient archevêque de Besançon. Déjà possesseur d'une maison dans l'actuelle rue de la Convention où il fait alors construire, à l'angle gauche sur rue, une salle synodale, il rachète en 1698 et 1701 deux autres jouxtant la sienne et entreprend de les unifier, sous la direction probable de l'architecte Jean Cuene. Le gros-oeuvre est achevé en 1705. En 1713, un salon d'été, dû à l'architecte Claude-Antoine Aillet, est créé à l'extrémité de l'aile gauche donnant sur une terrasse implantée d'arbres. Les lambris sont réalisés par les menuisiers de la famille Galezot. Après le décès de François-Joseph de Grammont en 1717, son légataire universel, le séminaire de Besançon, loue l'hôtel aux archevêques suivants. Honoré de Grimaldi (1724-1731) , qui habite à la fois le vieux palais épiscopal et l'hôtel de Grammont, fait creuser un passage souterrain entre les deux édifices pour y faciliter le service. En 1735, Antoine-Pierre II de Grammont, neveu de François-Joseph, est nommé archevêque par le roi Louis XV qui rachète l'hôtel de Grammont -appelé désormais le nouveau palais- pour étendre les locaux de l'archevêché. Une nouvelle tranche de travaux est alors engagée par l'architecte Jean-Pierre Galezot qui aménage un escalier d'honneur sur la façade postérieure de l'hôtel. Durant la Révolution, le vieux palais épiscopal est abandonné et l'évêque constitutionnel logé dans le "nouveau palais" après des réaménagements dûs à l'architecte Claude-Antoine Colombot. En 1799, l'hôtel de Grammont est finalement vendu à un particulier, puis racheté en 1822 par l'Etat. Redevenu archevêché, une campagne de restauration est menée en 1825 par l'architecte Maximin Painchaux qui remplace le salon d'été ruiné par une orangerie et redistribue les pièces du corps de logis sur rue. Nommé archevêque en 1828, Louis-Auguste de Rohan Chabot fait sculpter ses armoiries au-dessus du portail d'entrée. Il meuble l'édifice de précieux meubles et de tableaux italiens et flamands qu'il lègue à l'archevêché. En 1842, le cardinal Césaire Mathieu achète la maison voisine, 8 rue de la Convention, pour y aménager un cabinet de travail, une bibliothèque et un vaste secrétariat. Le 13 mars 1883, un incendie ravage l'hôtel détruisant la toiture qui est refaite par Edouard Bérard en ajoutant deux croupes de part et d'autre du bâtiment sur rue et trois lucarnes à encadrements sculptés. Après séparation de l'Eglise et de l'Etat en 1905, l'édifice devient le rectorat de l'académie de Besançon.
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description
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L'hôtel construit sur rue, avec deux ailes sur cour, est bâti sur un sous-sol voûté en berceau. Il est distribué par un passage cocher, un escalier d'honneur à cage ouverte en pierre de taille et rampe en ferronnerie, situé à gauche du passage cocher, avec un escalier secondaire, aussi en pierre de taille, situé à droite. Tous deux donnent également accès à un jardin en terrasse, placé en fond de cour, par deux passages découverts situés sur deux galeries sur cour. A gauche du jardin se trouve l'orangerie. Dans le terre-plein de la terrasse donnant sur la cour, deux remises ont été aménagées.
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élévation
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élévation à travées
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étages
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sous-sol ; étage de soubassement ; entresol ; 1 étage carré ; étage de comble
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escaliers
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escalier de distribution extérieur : escalier de type complexe, cage ouverte, en maçonnerie
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gros-oeuvre
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calcaire ; moellon ; enduit
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couverture (matériau)
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tuile plate
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couvrement
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voûte en berceau
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décor
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sculpture ; menuiserie
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représentation
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armoiries ; monogramme, mufle : lion
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Les armoiries de l'archevêque Louis-Auguste de Rohan Chabot sont situées au-dessus du portail d'entrée ; un monogramme non identifié et deux mufles de lion ornent les vantaux du portail.
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typologie
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hôtel sur rue
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propriété
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propriété de l'Etat
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protection MH
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1979/10/18 : inscrit MH partiellement
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les façades et les toitures, la rampe en fer forgé de l'escalier, le vestibule, le salon rouge, la salle de billard, la salle à manger : inscription par arrêté du 18 octobre 1979.
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type d'étude
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enquête thématique régionale (demeures bisontines)
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rédacteur(s)
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Roussel Christiane
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référence
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IA25000466
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© Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
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enquête
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1996
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date versement
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2008/12/09
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date mise à jour
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2014/05/26
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crédits photo
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Céréza, André - © Inventaire général, ADAGP, 2009
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dossier en ligne
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service producteur
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Conseil régional de Franche-Comté - Direction de l'Inventaire du patrimoine 4, square Castan 25031 Besançon Cedex - 03.81.65.72.10
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autre dossier
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dossier de protection
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