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Réponse n° 1

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site Hôtel Saint-Julien, puis de l'Ecu de France, devenu immeuble
localisation Rhône-Alpes ; Rhône ; Lyon 1er arrondissement
aire d'étude Lyon
lieu-dit Saint-Nizier
adresse 8 rue Lanterne ; 8 rue Constantine
dénomination hôtel ; immeuble
parties non étudiées cour ; écurie ; boutique ; conciergerie
objets mobiliers
époque de construction 16e siècle (détruit) ; 18e siècle ; 2e quart 19e siècle
siècle détail 3e quart 19e siècle
année 1849
auteur(s) Miciol André (architecte)
personnalité(s) Malley Jean, dit : Tastevin (propriétaire) ; Cozona Antoine (commanditaire)
historique En 1356, le site est occupé par quatre maisons, dont deux mitoyennes sur la rue Lanterne. Jean Malley dit Tastevin les réunit et crée l'hôtel de Saint-Julien (hospicium sancti Juliani mentionné en 1484). Il est mort en 1502. En 1550 l´édifice appartient à François Grollier et porte le nom de l'Ecu de France. Les corps 1 et 2 et la tour de l'escalier en vis de la cour 1 auraient été édifiés, d'après Paul Saint-Olive, à la fin du 16e siècle. Les corps 3 et 4 datent du 18e siècle : ils figurent avec un plan identique à celui d'aujourd'hui sur le plan terrier de 1755. En 1814, l'hôtel est déjà devenu un immeuble : le rôle des patentes de cette année-là dénombre des habitants occupés à divers petits métiers dont un loueur de chevaux. A la suite du percement de la rue Constantine, le fond est agrandi des parcelles numérotées 184, 188, 189 sur la section F du premier cadastre, ainsi que de la moitié de 190, les constructions les occupant étant notées comme démolies en 1846. Le 29 septembre 1849, Antoine Cozona, orfèvre place d'Albon et propriétaire des lieux depuis 1844, obtient l´alignement pour reconstruire sur la rue Lanterne ; le 3 octobre 1850 un arrêté municipal autorise l'expertise pour estimer le terrain délaissé à la voie publique par suite du recul d'alignement : l'architecte du propriétaire est André Miciol. L'expertise a lieu le 18 juin 1851 avec la participation de cet architecte. Les travaux ont consisté en la reconstruction du corps 1 et au remodelage complet du 2. Le 13 mai 1861, Antoine Cozona dépose une nouvelle demande d'alignement pour l'édification d´un bâtiment en rez-de-chaussée sur la rue Constantine (vraisemblablement à usage de boutique) , et en obtient l'autorisation le 21 mai suivant (mentionné comme construction nouvelle en 1862).
description Parcelle présentant 3 accès : le principal sur la rue Lanterne, un 2e sur la rue Bessard (puis Constantine) et un 3e sur l'impasse du 2, quai de la Pêcherie. Avant les reconstructions du 19e siècle, les corps 1 et 2 étaient traversés par un passage cocher conduisant à la cour des écuries III, écuries et fenil occupant le rez-de-chaussée des bâtiment 3 et 4, un local à fumier la cour IV. La cour I comprenait un escalier en vis dans une tour hors-oeuvre, le corps 3, un escalier tournant à retours sans jour à cage ouverte. Après les reconstructions du 19e siècle, les corps 1 et 2 présentent chacun un escalier dans-oeuvre tournant à retours avec jour. Seule la façade sur la rue Lanterne est en pierre de taille. Les toits des bâtiments 1 et 2 sont couverts à longs pans, à l´exception de la partie bordant la cour II qui est en appentis. Le bâtiment 3 est protégé par deux toits à un seul pan séparés par un mur. Le bâtiment 4 n´a qu´un seul pan. La cour III est occupée en grande partie par un bâtiment en rez-de-chaussée, à usage commercial et couvert en terrasse.
élévation élévation à travées
étages sous-sol ; entresol ; 4 étages carrés ; étage de comble
escaliers escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en maçonnerie, suspendu ; escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours sans jour, en maçonnerie, cage ouverte
gros-oeuvre calcaire ; pierre de taille ; moellon ; enduit
couverture (type) toit à longs pans ; toit à un pan ; appentis ; croupe ; terrasse
couverture (matériau) tuile mécanique
décor sculpture ; sculpture (étudié dans la base Palissy) ; ferronnerie
représentation mufle : lion, palmette, rosace, feuille : acanthe ; ornement à forme végétale
  La façade principale est ornée d'un décor néo-renaissance. Des motifs végétaux agrémentent les garde-corps et les lambrequins des fenêtres.
typologie deux corps de bâtiment parallèles reliés
état bon état
propriété propriété privée
type d'étude inventaire topographique
rédacteur(s) Ducouret Bernard
référence IA69005894
  © Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes ; © Ville de Lyon
enquête 2004
date versement 2006/02/23
date mise à jour 2008/04/14
crédits photo Gourbin, D. - © Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes ; © Inventaire de Lyon, propriété de l'Etat et de la Ville de Lyon
 
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Requête ((Miciol André) :AUTR )
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