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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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hôpital Saint-Laurent
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localisation
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Bourgogne ; Côte-d'Or ; Nuits-Saint-Georges
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aire d'étude
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Nuits-Saint-Georges
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adresse
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rue Henri-Challand
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hydrographie
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le Meuzin
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dénomination
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hôpital
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parties non étudiées
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chapelle ; pharmacie
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objets mobiliers
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époque de construction
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4e quart 17e siècle ; 2e quart 18e siècle ; 3e quart 18e siècle ; 1er quart 19e siècle ; 2e quart 19e siècle ; 3e quart 19e siècle ; 4e quart 19e siècle ; 2e quart 20e siècle
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année
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1689 ; 1739 ; 1842 ; 1853 ; 1858 ; 1878 ; 1930
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auteur(s)
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Le Mousseux Pierre (architecte) ; Argot Simon (entrepreneur) ; Brizot Thomas (maître charpentier) ; Petit Pierre-Paul (architecte) ; Chabaux-Cornu Joseph (entrepreneur) ; Chevrot Alfred (architecte) ; Grivot Parthiot Claude (entrepreneur) ; Robert Emile (architecte)
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historique
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En 1633, l'hôpital situé au sud de la ville, en bordure de la route de Beaune, fut transféré dans le quartier des tanneries (en bordure du Meuzin) où, pour ce faire, Guillaume Labye, procureur du roi, avait acquis une maison et un jardin. De 1643 à 1757, par l'acquisition progressive des terrains voisins, l'hôpital s'étendit jusqu'aux limites actuelles. En 1689-92, fut édifiée la première salle de malades (salle Saint-Laurent) , sous la surveillance d'Antide Midan, prêtre desservant l'hôpital. En 1705, on aménagea une cuverie dans une grange voisine, achetée en 1704. La salle Sainte-Madeleine, destinée aux femmes, un corps de bâtiment en retour d'équerre abritant la cuisine, le magasin, la boulangerie et le grenier à blé furent construits par P. Le Mousseux, architecte et ingénieur de la Province (devis du 25 mai 1739) : les travaux furent adjugés à S. Argot et T. Brizot. En 1813, on transféra l'apothicairerie dans le bâtiment situé à l'entrée de l'hôpital (bâtiment actuel de l'administration) : elle fut équipée de boiseries en 1820-21. La construction d'une troisième salle de malades (salle Saint-Etienne) et l'agrandissement de la chapelle furent confiés à P. Petit, architecte du Département et des Hospices de Dijon : les plans datés du 15 mars 1841 furent modifiés le 29 juin 1842 (travaux adjugés à J. Chabaux Cornu). En 1853-54, P. Petit construisit une loge de concierge, un nouveau dépositoire, une nouvelle grille d'entrée et trois autres grilles de part et d'autre de la salle Saint-Laurent (devis du 10 septembre 1853). En 1858, l'hôpital confia à l'architecte dijonnais A. Chevrot le soin d'agrandir la cuverie, en la prolongeant, et d'y construire un étage où on installa un deuxième dortoir pour les soeurs et un logement pour des pensionnaires (devis du 3 novembre 1858). En 1878, A. Chevrot construisit la salle Saint-Joseph dans le prolongement de la salle Saint-Etienne (devis du 28 février 1878) : les travaux furent adjugés à C. Grivot-Parthiot. En 1932-34, on édifia le pavillon Laënnec, destiné aux tuberculeux, sur les plans de l'architecte dijonnais E. Robert (devis daté du 12 mars 1930). En 1937, E. Robert fut chargé d'aménager deux chambres (accessibles par un escalier extérieur) dans le comble de la loge du concierge : un toit en pavillon remplaça le toit à deux pans.
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description
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L'hôpital Saint-Laurent est constitué de plusieurs bâtiments imbriqués à mesure des siècles sur un terrain entre le Meuzin et la rue Henri Challand par laquelle se fait l'accès. Une grille en ferronnerie richement décorée et portant l'inscription "Hôpital civil" sépare la rue de l'hôpital. A gauche en entrant se trouve le pavillon du concierge, en pierre de taille et moellons apparents, couvert par un toit en pavillon avec brisis en ardoise. A droite se trouvent les bâtiments dits de l'administration, sur un plan en L : deux étages carrés et un niveau de combles ; toit en longs pans et croupes en tuiles plates, avec brisis percés de lucarnes. La pharmacie y est située. Les bâtiments hospitaliers proprement dits se développent sur un plan en peigne, avec l'ancienne salle Saint-Laurent, aujourd'hui chapelle, dans l'axe de l'entrée, qui se prolonge ensuite dans un corps de bâtiment perpendiculaire (salles Saint-Etienne et Saint-Joseph) le long du Meuzin. L'ensemble s'éléve sur deux niveaux, avec un étage de combles au-dessus des salles de malades, qui sont couvertes en longs pans avec croupes en tuiles plates. La chapelle est également coiffée par un campanile en ardoise. Dans l'angle sud se trouve le pavillon des isolés, dit Pavillon Laënnec, dans un style moderne. Un dépositoire complète l'ensemble dans l'angle est.
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élévation
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élévation à travées
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étages
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sous-sol ; étage de soubassement ; rez-de-chaussée surélevé ; 1 étage carré ; étage de comble
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escaliers
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escalier dans-oeuvre : escalier tournant, suspendu
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gros-oeuvre
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calcaire ; moellon ; pierre de taille ; béton armé ; essentage d'ardoise
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couverture (type)
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toit à longs pans ; toit à longs pans brisés ; dôme circulaire ; toit à deux pans ; toit en pavillon ; croupe ; croupe brisée
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couverture (matériau)
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tuile plate ; tuile mécanique ; ardoise
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couvrement
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voûte d'arêtes
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propriété
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propriété d'un établissement public
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type d'étude
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enquête thématique régionale (patrimoine hospitalier)
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rédacteur(s)
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Hugonnet-Berger Claudine ; Potier Nicolas
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référence
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IA21000094
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© Région Bourgogne - Inventaire général
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enquête
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1997
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date versement
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2002/02/01
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date mise à jour
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2011/06/24
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional de Bourgogne - Service Patrimoine et Inventaire 17, bd de la Trémouille BP 23502 - 21035 Dijon cedex - 03.80.44.40.55
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