|
|
Inventaire général du patrimoine culturel
|
édifice / site
|
hôpital Saint-Nicolas ; aujourd'hui maison de retraite
|
localisation
|
Bourgogne ; Côte-d'Or ; Pouilly-en-Auxois
|
aire d'étude
|
Pouilly-en-Auxois
|
adresse
|
avenue général de Gaulle
|
destinations successives
|
maison de retraite
|
dénomination
|
hôpital
|
jardin
|
bois de jardin ; pelouse
|
objets mobiliers
|
|
époque de construction
|
2e quart 19e siècle ; 3e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle ; 4e quart 20e siècle
|
année
|
1837 ; 1851 ; 1861 ; 1862 ; 1903 ; 1911 ; 1977 ; 1986
|
auteur(s)
|
Sirodot Auguste (architecte)
|
historique
|
L'établissement actuel prend la suite d'un hôpital de trois lits, situé près de l'église, fondé entre 1696 et 1722. En 1836, les bâtiments de ce premier hôpital tombent en ruine, un projet de reconstruction dû à Lacordaire, fait l'objet de remarques négatives par le conseil des bâtiments civils et l'hospice réservé aux ouvriers du canal a été fermé. La commune achète donc un nouveau terrain et Auguste Sirodot, architecte de Dijon, reconstruit l'hôpital dans le style néo-classique, entre 1837 et 1842. C'est un bâtiment sur caves voûtées, de plan symétrique comprenant, au rez-de-chaussée, autour d'un avant corps central abritant le vestibule et l'escalier, à gauche, la cuisine, la lingerie et la pharmacie et, à droite, deux pièces pour les consultations, la salle des soeurs et celle du conseil d'administration. Au premier étage, une salle des hommes à gauche et, à droite, une salle des femmes, chacune de 6 lits. Au bout de chacune des ailes, les sanitaires. Les dépendances et la statue de la Charité, qui devait orner la niche du corps de bâtiment central, sont soit remises à plus tard (1861-1862) , soit ajournées. La grille est posée en 1851. L'hôpital avait un jardin sur rue, avec parterre et bosquet au centre. La façade postérieure donnait sur un jardin de plan centré, composé de carrés de plantations. La chapelle, détruite après 1986, visible sur les cartes postales des années 1980, a été adjointe avant 1896. Sur le plan de 1838, un simple autel est dressé à l'étage. La salle d'opération date de 1903. Une morgue est construite en 1911. Les derniers agrandissements remontent à 1977 et 1986.
|
description
|
L'édifice consiste en un corps de bâtiment de sept travées et deux niveaux sous combles. La façade ancienne, en pierre de Créancey, est rythmée par deux bandeaux entre le rez-de-chaussée et l'étage carré et un avant corps en légère saillie, de pierre de taille de Tonnerre. Cet avant-corps comprend la porte d'entrée, à laquelle on accède par un perron de quelques marches, remanié en 1976-1977, surmontée d'une balustrade et d'une fenêtre cintrée, elle-même encadrée de deux pilastres d'ordre toscan. Les fenêtres du rez-de-chaussée sont de forme carrée et celles du premier étage sont cintrées. Dans l'axe de la porte d'entrée, un campanile en bois surmonté d'un dôme recouvert d'ardoise, abrite une petite cloche. La trace de l'ancien lavoir à deux bacs subsiste à droite, en contrebas, dans le jardin. Sur la façade postérieure, une légère saillie abrite les commodités et est prolongée par l'aile contemporaine terminée en 1977. Les plans de 1976 permettent de retrouver les dispositions anciennes, avec quelques changements par rapport à 1838. Au rez-de-chaussée, les bureaux abritaient le réfectoire et les cuisines. Sous l'escalier central, une lingerie, remplacée par un vestiaire. A gauche, les sanitaires correspondaient à une salle de soins, sans doute du début du 20e siècle. Au premier palier, l'actuel bureau du directeur était la salle d'opération. Au premier étage gauche, la salle de réunion abritait la salle des hommes prolongée par deux chambres pour le personnel soignant. Au premier étage, à droite, la salle de kinésithérapie était la salle des femmes prolongée symétriquement par deux chambres. Donnant sur le palier vers les combles, la chambre des veilleuses de nuit et au fond une lingerie. Le rez-de-chaussée est pavé de grandes dalles de pierre d'Is-sur-Tille. On distingue au sol deux croix de consécration qui semblent indiquer l'emplacement centré de la première chapelle. Les traces de l'ancien chauffage (calorifère) sont visibles au bas de la cage d'escalier.
|
plan
|
plan rectangulaire régulier
|
élévation
|
élévation ordonnancée
|
étages
|
rez-de-chaussée ; 1 étage carré ; étage de comble
|
escaliers
|
escalier intérieur
|
gros-oeuvre
|
pierre ; moellon ; pierre de taille ; enduit
|
couverture (type)
|
toit à longs pans ; toit à deux pans
|
couverture (matériau)
|
tuile plate mécanique
|
état
|
bon état
|
propriété
|
propriété publique
|
type d'étude
|
enquête thématique régionale (patrimoine hospitalier)
|
rédacteur(s)
|
Le Clech-Charton Sylvie ; Potier Nicolas
|
référence
|
IA21000870
|
|
© Région Bourgogne - Inventaire général
|
enquête
|
2002
|
date versement
|
2004/05/28
|
date mise à jour
|
2011/03/09
|
|
|
|
Contact service producteur
|
service producteur
|
Conseil régional de Bourgogne - Service Patrimoine et Inventaire 17, bd de la Trémouille BP 23502 - 21035 Dijon cedex - 03.80.44.40.55
|
|