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Réponse n° 3

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site ville
localisation Lorraine ; Moselle ; Thionville
aire d'étude Thionville centre ; Thionville périphérie
lieu-dit Centre intra-muros ; Extension dite quartier allemand ; Beauregard ; Saint-Pierre ; la Briquerie ; Saint-François ; la Malgrange ; Guentrange ; Volkrange ; Beuvange-sous-Saint-Michel ; Metzange ; Elange ; Veymerange ; Oeutrange ; Garche ; Koeking
dénomination ville
époque de construction 2e moitié 8e siècle ; 11e siècle (?) ; 12e siècle (?) ; 4e quart 13e siècle (?) ; 4e quart 16e siècle ; 2e quart 18e siècle ; 1er quart 20e siècle ; 3e quart 20e siècle
année 770 ; 1593 ; 1749 ; 1902 ; 1967
auteur(s) Van Oyen Jacques (ingénieur militaire) ; Cormontaigne Louis de (ingénieur militaire) ; Stübben Josef (architecte)
historique Le 1er noyau de la ville de Thionville est un palais carolingien mentionné des 770 sur une terrasse non inondable de la rive gauche de la Moselle (date par travaux historiques). A la fin du 10e siècle (date par travaux historiques) , le site devient propriété des comtes de Luxembourg. Au 11e ou au 12 siècle, ces derniers édifient un château-fort dont l'enceinte de 140 m sur 80 m correspond à l'emprise de l'actuelle Cour du Château (cf IA57000182). Une ville ne tarde pas à se développer autour de ce château (cf IA57000200). Vers la fin du 13e siècle, elle s'entoure de fortifications formant un trapèze dont le grand côté s'appuie sur la Moselle (cf IA57000040). De 1593 à 1597, alors que la ville est désormais sous domination espagnole, une nouvelle enceinte hexagonale flanquée de 7 bastions est construite sur les plans de l'ingénieur flamand Jacques Van Oyen (date et attribution par source). Le périmètre protégé, fortement agrandi au nord et à l'ouest, englobe "une nouvelle ville" dévolue à des fins strictement religieuses et militaires. En 1749, alors que la ville est française depuis 1659, l'ingénieur militaire Louis de Cormontaigne, conscient de la situation d'engorgement, projette une extension sur la rive droite de la Moselle à l'intérieur du couronné d'Yutz (date et attribution par source). S'il ne peut réaliser ce projet ambitieux faute de moyens, il remodèle le noyau ancien de la ville pour permettre le déploiement des troupes. Jusqu'au début du 20e siècle, les contraintes militaires limitent toute possibilité de croissance à la surélévation des bâtiments existants ou au lotissement des faubourgs, notamment celui de Beauregard (cf IA57000201). En 1900, les fortifications dépassées par les progrès de l'artillerie moderne sont enfin déclassées puis détruites à partir de 1902. Cette même année, un ambitieux plan d'extension est conçu par l'urbaniste allemand Joseph Stübben (date et attribution par source) , multipliant par 6 la surface disponible (cf IA57000172). Lorsque la ville redevient française en 1919, cet espace est encore largement inoccupé et il faut attendre 1939 pour que les quartiers dessinés par Stübben soient effectivement lotis. Après la 2e guerre mondiale, l'extension se poursuit de manière quelque peu anarchique vers l'ouest en direction du village de Guentrange avec lequel la jonction s'effectue peu à peu (cf IA57000202). Entre 1967 et 1970 (dates par travaux historiques) , la superficie de la ville passe de 1705 ha à 4987 ha, suite à la fusion de la ville avec plusieurs villages avoisinants (actuel canton de Thionville ouest, cf IA57000203).
type d'étude inventaire topographique
rédacteur(s) Decomps Claire
référence IA57000175
  © Région Lorraine - Inventaire général
enquête 1996
date versement 1999/08/30
date mise à jour 2015/09/24
Contact service producteur
service producteur Conseil régional de Lorraine - service régional de l'inventaire général
Hôtel Ferraris - 29, rue du Haut Bourgeois 54000 Nancy - 03.83.32.90.63
 
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Requête ((Stübben Josef) :AUTR )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=9 Génériques=0