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Réponse n° 8

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site hôtel de voyageurs dit Les Roches rouges
localisation Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Var ; Saint-Raphaël
aire d'étude Saint-Raphaël
lieu-dit Roches rouges (les)
adresse avenue du Paradis
dénomination hôtel de voyageurs
parties étudiées maison
parties non étudiées jardin d'agrément ; restaurant
partie(s) étudiée(s)
époque de construction 1er quart 20e siècle
année 1906
auteur(s) Stoecklin Henri (architecte) ; Giacobi J. (entrepreneur)
personnalité(s) Auby Emile (commanditaire)
historique L'hôtel Les Roches rouges a été construit en 1906 sur les plans de l'architecte cannois Henri Stoecklin par l'entrepreneur, également cannois, J. Giacobi, pour l'hôtelier Emile Auby (date et signatures). Il a été publié en 1912 dans "Monographie des bâtiments modernes" de Raguenet (243e numéro, consacré à l'hôtellerie). Cette publication nous permet de connaître l'état initial. Il a été remanié et transformé en résidence de vacances de l'IGESA. Les toits d'origine des pavillons latéraux étaient à longs pans brisés, à égouts retroussés et demi-croupe. Les frises peintes sous les balcons supérieurs ont disparu.
description L'hôtel est construit au centre d'un vaste jardin de 43120 mètres carrés, planté entre autres de quelques très beaux chênes-lièges. Il se détache sur les rochers rouges du Rastel d'Agay et domine la rade. L'ensemble est en moellon crépi ; le soubassement est en grès de l'Estérel taillé à bossages proéminants. Il se compose d'un corps de bâtiment flanqué de deux pavillons couverts chacun d'un toit à longs pans, à pignon couvert. L'étage de comble est éclairé par trois lucarnes en façade. La lucarne centrale est à deux niveaux, s'élevant au dessus d'un fronton qu'elle coupe. Elle est percée d'une ouverture trilobée. L'avant-toit est ouvert, à chevrons apparents. Le restaurant occupait dès l'origine un corps de bâtiment en rez-de-chaussée surélevé, en saillie sur l'angle sud-ouest et largement ouvert sur les trois côtés.
élévation élévation ordonnancée
étages étage de soubassement ; rez-de-chaussée surélevé ; 3 étages carrés ; étage de comble
escaliers escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en maçonnerie
gros-oeuvre pierre ; moellon sans chaîne en pierre de taille ; crépi
couverture (type) toit à longs pans ; demi-croupe ; pignon couvert
couverture (matériau) tuile plate mécanique
décor décor stuqué ; céramique ; peinture
représentation rameau : pomme de pin, coquille ; colonne, feuillage ; ornement à forme géométrique ; oiseau
  Pavillons latéraux flanqués de faux chaînages d'angles à bossages en ciment modelé. L'ensemble du décor de la façade antérieure est en stuc (à l'origine coloré) : rameau portant des pommes de pin au-dessus des portes-fenêtres du troisième niveau et motif de coquille sur les pignons des deux pavillons. Ornement géométrique en céramique sur la face de la lucarne centrale. Dans le hall, colonnes en métal à chapiteaux en stuc feuillagés et consoles à motif de feuillage et de pommes de pin. Les balcons supérieurs étaient soulignés d'une frise peinte représentant une envolée de goélands.
typologie plan-masse régulier ; volumétrie symétrique ; élévation avec axe ; caractère régionaliste normand
état remanié
propriété propriété publique (?)
type d'étude recensement du patrimoine balnéaire
rédacteur(s) Négrel Geneviève
référence IA83001408
  © Inventaire général, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
enquête 2005
date versement 2008/11/19
crédits photo Heller, Marc - © Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
 
service producteur Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Direction Culture et Patrimoine - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel
Grand Horizon, 11-13 boulevard de Dunkerque, 13002 Marseille - 04 88 10 76 66
 
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Requête ((Stoecklin Henri) :AUTR )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=9 Génériques=0