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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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château patronal dit château de Galuzot, puis hôpital, actuellement centre hospitalier Jean Bouveri (paysages du canal du Centre)
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localisation
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Bourgogne ; Saône-et-Loire ; Saint-Vallier
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aire d'étude
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Bourgogne
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lieu-dit
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Hospice (L') ; bief 12 du versant Loire-Océan
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hydrographie
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Bourbince (la) ; canal du Centre
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destinations successives
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centre hospitalier
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dénomination
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château
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parties non étudiées
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logement patronal ; bureau d'entreprise ; logement d'ouvriers ; communs ; conciergerie ; colombier ; jardin
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époque de construction
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3e quart 19e siècle ; 2e quart 20e siècle
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année
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1859 ; 1913
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auteur(s)
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Dumouza Paul (architecte) ; Goichot (architecte de l'entreprise)
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personnalité(s)
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Chagot Jules (commanditaire)
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historique
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En 1832, la société houillère Sirodot Louvot et Cie entreprit la construction d'une voie ferrée reliant les puits d'extraction de la Theurée Maillot à Galuzot, site équipé d'un nouveau port sur le Canal du Centre, ainsi que la construction de logements ouvriers. Lors de la modification de ses statuts en 1837, la nouvellement nommée Cie des Houillères de la Theurée Maillot et des Porrots décida l'installation de son administration à Galuzot. Suite à sa mise en liquidation, la Cie Jules Chagot, Perret-Morin & Cie acquit les concessions et les bâtiments en 1841. Entre 1859 et 1863, l'architecte Paul Dumouza eut la charge de construire le château de Galuzot (exécuté par Goichot, architecte de l'entreprise), résidence de Jules Chagot, et de transformer l'administration en communs et les logements ouvriers en ferme. Des extensions du château et la chapelle datant du dernier quart du 19e siècle furent détruites vers 1913, date de création de l'hôpital. De la voie ferrée, seul subsiste son tracé, en partie seulement. Les deux ponts construits sur la Bourbince vers 1832 ont été détruits ainsi que les installations portuaires. Le château fut acheté par la commune vers 1905-1906 (seule l'ancienne ferme est encore la propriété des Houillères du Bassin de Blanzy) ; la création de l'hôpital-hospice fut décrétée le 28 août 1913 mais les travaux d'aménagement furent interrompus par la guerre. Finalement institué par décret en 1920, l'hôpital-hospice prit, en 1927, le nom de son fondateur Jean Bouveri, qui fut aussi président du conseil d'administration. L'établissement est constitué de l'ancien château de Galuzot, que l'architecte parisien P. Dumouza avait construit vers 1860 pour Jules Chagot, propriétaire des Houillères de Blanzy, et de bâtiments édifiés après la Seconde Guerre Mondiale : maternité (1949), nouvel hospice (1951), service de pneumo-phtisiologie (1956), etc. L'ancien château abrite aujourd'hui l'internat du Centre hospitalier, ainsi que les locaux des syndicats. Les anciens logements de domestiques et écuries ont été transformés en logements de fonction. Il reste encore, bien visible de la rive droite du canal, de l'autre côté de la Bourbince, le petit logis de la conciergerie du château, gardant un beau portail en fer forgé donnant sur la Bourbince, juste avant le pont ferroviaire de Galuzot, seul vestige de l'ancien pont détruit (IA71002409).
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description
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Situé sur un coteau au-dessus de la Bourbince, sur la rive droite du canal, le bâtiment consiste en un corps central flanqué de deux ailes d'inégale largeur. Le bâtiment principal abrite les chambres des malades et les bains (8 lits et 2 chambres dites "des gâteux"). L'aile gauche comporte un vestibule qui dessert de part et d'autre le réfectoire et l'ensemble tisannerie-lingerie-garde. L'aile droite comporte trois pièces : bains, "pavillon" (sans doute pour la salle de chirurgie) et cabinet médical. Jointe à l'aile droite, une pièce consacrée aux "isolés" (malades contagieux) qui donne accès à une aile de taille réduite par rapport à l'aile gauche et l'aile droite, consacrée aux malades payants. L'origine des matériaux est précisée dans les sources : chaux hydraulique de Beffes, chaux grasse de Fours et de Palinges, pierre de taille de Saint Just, ou du Faucon ou des Estallades, pierre dite "dure" et grès de Génélard ou du Montet et ardoises d'Angers. Tous les bâtiments sont en moellon enduit à l'exception de l'étable et de la laiterie (brique). Le logement patronal par sa couverture en ardoise se distingue des autres bâtiments couverts en tuile mécanique. La ferme du château est dotée d'un étage carré (sauf l'étable et la laiterie, en rez-de-chaussée). Le logement patronal, les communs et les écuries ont des élévations ordonnancées et sont dotés d'un étage carré, plus un étage de comble et un sous-sol pour le logement patronal, une simple cave pour les communs. La conciergerie est en rez-de-chaussée avec étage de comble. L'ensemble est couvert de toits à longs pans.
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élévation
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élévation à travées
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étages
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sous-sol ; rez-de-chaussée
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gros-oeuvre
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pierre ; grès ; moellon ; enduit
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couverture (type)
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toit à longs pans
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couverture (matériau)
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ardoise ; tuile mécanique
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état
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remanié
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propriété
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propriété d'un établissement public
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type d'étude
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patrimoine industriel (enquête partielle, Communauté urbaine Le Creusot - Montceau-les-Mines) ; enquête thématique régionale (patrimoine hospitalier) ; enquête thématique régionale (canaux de Bourgogne)
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rédacteur(s)
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Pillet Frédéric ; Le Clech-Charton Sylvie
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référence
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IA71000027
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© Région Bourgogne - Inventaire général
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enquête
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1998 ; 2002 ; 2012
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date versement
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2001/07/12
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date mise à jour
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2016/03/09
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional de Bourgogne - Service Patrimoine et Inventaire 17, bd de la Trémouille BP 23502 - 21035 Dijon cedex - 03.80.44.40.55
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