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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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aéroport du Bourget
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localisation
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Ile-de-France ; Seine-Saint-Denis ; Dugny
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oeuvre située en partie sur le département : 95 ; oeuvre située sur les communes Le Bourget, Gonesse, Bonneuil
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lieu-dit
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le Bourget
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adresse
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avenue du 8-Mai-1945
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dénomination
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aéroport
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parties étudiées
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aérogare ; hangar aéronautique
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parties non étudiées
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piste d'aviation ; tour de contrôle
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partie(s) étudiée(s)
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époque de construction
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1ère moitié 20e siècle
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année
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1914 ; 1937
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auteur(s)
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Car (ingénieur) ; Chavagnac de (ingénieur des Ponts et Chaussées) ; Decaux (architecte) ; Guyot (ingénieur des Ponts et Chaussées) ; Haguneau (ingénieur des Ponts et Chaussées) ; Jozon (ingénieur) ; Labro Georges (architecte) ; Lossier Henri (ingénieur de l'entreprise) ; Rumpler (ingénieur) ; Société nouvelle de construction et travaux (ingénieur) ; Terrisse H. (architecte d'arrondissement, ingénieur) ; Vayard (ingénieur des Ponts et Chaussées)
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historique
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Terrain d'aviation réparti sur 2 départements et 3 communes (les communes de Dugny et du Bourget dans le département de Seine-Saint-Denis et de Gonesse et Bonneuil-en-France dans le département du Val-d'Oise) aujourd'hui dépendant de nombreux propriétaires fonciers et de nombreuses les sociétés locataires. Il est créé à la fin de 1914, pour y installer une force aérienne d'intervention. A partir de 1919 le terrain est ouvert à la circulation aérienne publique et la partie Est du terrain est concédée aux services de l'aéronautique civile. En 1922, les installations provisoires de 1919 sont reconstruites. L'aviation militaire et l'aviation civile occupent deux cotés du port aérien. Les bâtiments administratifs et civils sont conçus par les ingénieurs Terrisse et Rumpler et l'architecte conseil Decaux ; au nord, 5 hangars en ciment armé sont construits par l'entreprise dont l'ingénieur conseil est Henri Lossier, au sud 6 hangars métalliques encadrent l'aérogare composé de pavillons aux affectations précises (il reste le pavillon médical dit pavillon Paul Bert et le logement du commandant du port aérien). Pour répondre à l'importante croissance du trafic aérien et dans la perspective de l'exposition internationale de 1937, le Ministère de l'air ouvre un concours public pour construire un aérogare important. Le concours est remporté par l'architecte Georges Labro et la Société nouvelle de constructions et travaux qui construisent une grande barre rectiligne regroupant tous les services, parallèle au terrain entre les deux alignements de hangars. Les abords sont aménagés en parc de stationnement, l'entrée sur la route de Flandre est marquée par une grande cour et flanquée de 2 pavillons. L'accès par la route de Flandre doit être remplacé par une autoroute reliant le Bourget à Paris. Les bombardements des allemands en juin 1940, puis des alliés en 1943 et 1944 atteignent l'aérogare. Remis à l'Etablissement public Aéroport de Paris, il est reconstruit à l'identique par Labro et les Services de l'Aéroport de Paris à partir de 1945, tandis que les hangars ne sont que partiellement reconstruits. Avant la première guerre mondiale, premier port aérien français pour le fret et le trafic passager, à partir des années 1960 le site est supplanté par Orly (1961) et Roissy (1977). Depuis 1973 le bâtiment de Labro abrite des collections du Musée de l'Air et de l'espace. En 1982 il est attribué au Musée de l'Air et de l'espace. En 1985 un concours est ouvert par l'Union des transports aérien, pour la restructuration des hangars. En 1998, l'ensemble du terrain est affecté à l'Aéroport de Paris. Aujourd'hui, il comprend un aéroport d'affaire, une zone d'entretien et de services dédiés à l'aéronautique, une base de l'Aéronavale militaire et une base de l'Armée de l'air, le Parc des Expositions, le Musée de l'Air et de l'Espace et tous les 2 ans il accueille dans la zone sud et sur les pistes le Salon international de l'aéronautique. Devant l'aérogare un monument "au pilote d'essai et à l'équipage", allégorie de l'aviation est une oeuvre de Paul Langellé de 1957. Sur l'esplanade, une statue d'une femme ailée commémorant les premiers vols entre la France et les Etats-Unis est l'oeuvre de Gustave Michel inaugurée en 1928. L'aérogare de Labro est inscrit à l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques le 30 juin 1994.
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description
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L'aéroport du Bourget dans une zone fortement urbanisée aujourd'hui comprend différentes pistes ; au nord la piste est-ouest de 3km de long, au sud de celle-ci, la piste allemande, première piste bétonnée datant de la seconde guerre mondiale. Les bâtiments des années vingt, pavillon Paul Bert et logement du commandant du port aérien, sont en briques, avec sous-sol, rez-de-chaussée surélevé et un étage carré.
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étages
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sous-sol ; rez-de-chaussée surélevé ; 1 étage carré ; en rez-de-chaussée
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gros-oeuvre
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béton ; brique ; béton armé ; métal ; pierre
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couverture (type)
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terrasse ; toit bombé ; shed
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couverture (matériau)
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pierre artificielle en couverture ; ciment en couverture ; béton en couverture
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décor
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sculpture
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représentation
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femme : symbole professionnel ; symbole professionnel
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propriété
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propriété publique
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protection MH
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1994/06/30 : inscrit MH partiellement
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type d'étude
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opération ponctuelle
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rédacteur(s)
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Boulmer Catherine
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référence
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IA93000072
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© Inventaire général
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enquête
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2001
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date versement
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2004/03/24
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date mise à jour
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2007/03/13
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crédits photo
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Ayrault, Philippe - © Inventaire général, ADAGP
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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autre dossier
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dossier de protection
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