|
|
Inventaire général du patrimoine culturel
|
édifice / site
|
tuilerie
|
localisation
|
Centre ; Indre-et-Loire ; Montlouis-sur-Loire
|
aire d'étude
|
Indre-et-Loire
|
lieu-dit
|
Tuilerie (la)
|
dénomination
|
tuilerie
|
parties non étudiées
|
atelier de fabrication ; hangar industriel ; cheminée d'usine ; maison
|
époque de construction
|
18e siècle (?) ; 19e siècle ; 20e siècle
|
année
|
1936
|
auteur(s)
|
Gasnier-Mallet Jacques (maître d'oeuvre) ; Gasnier Jean (maître d'oeuvre)
|
historique
|
L'existence d'une tuilerie sur le site est antérieure à 1813. En 1822, elle appartenait à Marie Ternier, veuve Nau, et plus tard à Marguerite Nau, veuve Trinquart, et Jean Supligeau, lesquels en font cession en 1839 et 1840 à Paul Gasnier-Lejeau, alors tuilier aux Pilaudières à Limeray. Ce dernier fait reconstruire le four. La tuilerie passe en 1873, à son fils Jacques Gasnier-Gaucher, tuilier. Sa veuve ayant épousé en secondes noces Alexandre Papot, ce dernier exploite la tuilerie de 1888 à 1902. A cette date, elle passe à Jacques Gasnier-Berthelot, tuilier, fils de Gasnier-Gaucher, le premier devenu veuf épouse la femme Richer. En 1934, la tuilerie passe à Jacques Gasnier-Mollet, briquetier, qui détruit le four ancien et en construit un moderne à feu continu en 1936. Ce four s'avérant être défectueux, il est démoli et remplacé en 1954-1955, par un four de même type, mais modifié et plus important. Jean Gasnier-Galzin succède à son père en 1982 et exploite la tuilerie jusqu'en 1991, date à laquelle il cesse toutes activités pour cause de maladie. Actuellement, four et bâtiments sont occupés par une entreprise de fabrication de fleurs artificielles.
|
description
|
Four construit en 1840-41, détruit en 1934-35, à pignon, à feu intermittent et flammes longues, 12 à 15 m3 de capacité, permettant la fabrication de tuiles, briques, carreaux et chaux naturelle. Four construit en 1936, à proximité du précédent, à feu continu et flammes courtes, variante du four circulaire Hoffman, de plan carré, dit en zig zag, à 8 chambres qui développaient une longueur de 48 m sur une largeur de 1, 20 m. La cuisson s'effectuait à une température de 1000° maximum au charbon flambant pulvérulent, distribué automatiquement par le haut par un distributeur Dubois. Second four à feu continu et flammes courtes, construit en 1954-55, après démolition du précédent, au même emplacement et de même forme, également une variante du four circulaire Hoffman, à 12 chambres développant une longueur de 60 m sur une largeur de 1, 30 m, l'une d'elles permettant la cuisson de 4000 briques de 21 X 11 X 5, 5 cm. La cuisson s'y effectuant comme dans le premier four à feu continu. Murs à l'extérieur, brique alvéolée ; séparation des chambres de cuisson, brique pleine ; dans les 2 cas, joints des briques à la terre. Halles et hangars, tuile plate ou mécanique, tôle ondulée. Etage, 1 niveau. Voûte en berceau continu plein cintre des galeries de cuisson, charpente. Baies, arc plein cintre des galeries, linteau pour les embrasures. L'ancien four est détruit et le four de 1954-55 est désaffecté. Le site était desservi par une voie particulière et situé à 200 m au Nord de la Loire. La surface totale était de 5100 m² au 20e siècle et la surface bâtie de 2130 m².
|
gros-oeuvre
|
brique
|
couverture (type)
|
pignon couvert ; toit à deux pans
|
couverture (matériau)
|
tuile plate ; tôle ondulée
|
couvrement
|
voûte en berceau plein-cintre
|
état
|
établissement industriel désaffecté
|
propriété
|
propriété privée
|
type d'étude
|
enquête thématique régionale (usines de céramique - fours à chaux - cimenteries d'Indre-et-Loire) (documentation préalable) ; patrimoine industriel
|
rédacteur(s)
|
Thomas Jacques
|
référence
|
IA37001588
|
|
© Inventaire général
|
enquête
|
1997
|
date versement
|
2004/05/07
|
|
|
|