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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Lavoir
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localisation
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Rhône-Alpes ; Drôme ; Rousset-les-Vignes
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aire d'étude
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Grignan
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adresse
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R.D. 538
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dénomination
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lavoir
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époque de construction
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3e quart 19e siècle
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année
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1868
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auteur(s)
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Chaix Pierre-Louis-Casimir (agent voyer) ; Monnier Joseph (maître maçon)
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historique
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A l'emplacement de ce lavoir figure, sur le plan cadastral napoléonien levé en 1835, une fontaine qui donne son nom à la place. Le 1er lavoir public y est établi avant 1845 : étant en mauvais état à cette date, la municipalité projette de le reconstruire. Alexandre Falavet, maçon, dresse en août 1845 un 1er devis qui reste sans suite. Mais un autre lavoir a dû être édifié, puisqu'en septembre 1861, le maire Alphonse Aubert demande à l'agent voyer cantonal Gourtant (?), de Dieulefit, un devis pour la reconstruction des lavoirs publics. Ce devis étant trop cher, le projet est abandonné jusqu'en 1863. Casimir Chaix, agent voyer à Grignan, dresse un autre devis dont la dépense est inférieure, mais encore élevée. Aussi, en mai 1865, la reconstruction du lavoir de la place s'avérant urgente, le conseil municipal décide-t-il de ne reconstruire que celui-ci, et d'ajourner les réparations du lavoir du nord. Le cahier des charges est dressé en 1866, les travaux sont adjugés le 16 avril 1867 à Joseph Monnier, maître maçon à Valréas et approuvés par le préfet le 25 mai. Les matériaux comprennent de la maçonnerie pour les fondations et murs enduits, des pierres de taille, des dalles en pierre de Taulignan, des marches en pierre (dont 3 récupérées), du bois pour la charpente, des tuiles, une dentelure en bois sur le pourtour du toit et une girouette. Le lavoir public est terminé un an après : les 21 juin et 9 octobre 1868, Chaix rédige les procès-verbaux de réception définitive des travaux. Le lavoir a probablement été restauré lors des grands travaux d'adduction d'eau (1909-1913). Le bassin a été cimenté, mais n'est plus utilisé de nos jours.
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description
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Ce lavoir couvert est situé à l'extérieur des murs, à l'entrée sud du village, en bordure ouest de la route départementale. L'édicule de plan carré est largement ouvert sur trois côtés. Un muret à parapet en pierre de taille limite les côtés sud-ouest et sud-est où l'interrompt l'entrée précédée d'un degré, entre deux piliers d'angle en pierre de taille. Un mur d'appui borde le côté nord-est. Le seul mur plein bâti en moellons et galets enduits, aux chaînes d'angle appareillées, ferme le côté sud-ouest. Il supporte la toiture avec les deux piliers d'angle qui lui font face au sud-est. Le toit en pavillon, formé d'une charpente à fermes et à enrayure, est couvert de tuiles plates mécaniques, les rives soulignées d'un lambrequin en bois découpé. L'édicule, au sol couvert de grandes dalles de calcaire, abrite un bassin rectangulaire placé dans l'angle nord. Il s'adosse aux murs nord-ouest et nord-est, ce dernier reçoit l'arrivée d'eau par un simple tuyau en fonte à tête de dauphin. Sur ses deux autres côtés, ce bassin cimenté présente une margelle très inclinée, doublée à l'intérieur d'un boudin limitant une rigole. Les eaux se déversent dans un caniveau au sud-ouest qui se jette en contrebas dans le ruisseau du Merdari.
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plan
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plan rectangulaire régulier
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gros-oeuvre
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calcaire ; pierre de taille ; moellon ; enduit
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couverture (type)
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toit en pavillon
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couverture (matériau)
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tuile plate mécanique
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dimensions
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l = 390 ; la = 247
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état
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restauré
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propriété
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propriété de la commune
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Jourdan Geneviève
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référence
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IA26000330
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© Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes
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enquête
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1998
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date versement
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2012/06/12
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional de Rhône-Alpes - Service chargé de l'inventaire 6, Quai Saint-Vincent - 69001 Lyon - 04.72.00.43.70
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