historique
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Béhencourt est l'une des rares communes de l'aire d'étude, avec Vadencourt, à avoir conservé son cimetière autour de l'église paroissiale, au lieu de le déplacer à l'écart du village par hygiénisme au 19e siècle. Toutefois, les tombes actuellement visibles dans le cimetière ne sont pas antérieures au 19e siècle. La partie sud est de l'enclos abrite plusieurs monuments commémorant la Première Guerre mondiale et la guerre de 1870. Le marbrier amiénois Coenen a signé les deux monuments en pierre d'Euville relatifs à la bataille de l'Hallue (23-24 décembre 1870). Outre les trois stèles élevées aux soldats britanniques morts en 1916 et 1918, cette partie du cimetière comprend également la tombe de Gaston Ogez, soldat mort en 1914 à Sainte-Menehould (due au marbrier d'Aulnoye Gaudier-Rembaux) , et celle de Paul Scharer, tué en 1918 dans l'Aisne. Les autres tombes du cimetière sont pour la plupart dues à des marbriers amiénois : Sellier, S. Denis, Geevers, Salle. La signature d'un marbrier d'Albert, Vast-Arrachart, apparaît à deux reprises, notamment sur la chapelle funéraire néo-gothique de la famille Delahaye. Le nom du marbrier Geevers se retrouve également sur deux tombeaux du dernier quart du 19e siècle, en particulier sur celui de Jean-Baptiste Leclercq, ancien directeur du séminaire Saint-Sulpice de Paris (1820-1888) , au décor sculpté original (livre, calice, ciboire, et inscriptions " Cathéchisme " et " Théologie ").
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