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Réponse n° 28

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site Immeuble, ancien poêle de la Tribu des Pêcheurs
localisation Alsace ; Bas-Rhin ; Strasbourg
aire d'étude Strasbourg
lieu-dit Krutenau
adresse 13 quai des Bateliers
destinations successives restaurant ; logement
dénomination immeuble ; siège de corporation
parties non étudiées brasserie
époque de construction 18e siècle ; 19e siècle
auteur(s) maître d'oeuvre inconnu
historique L'immeuble abritait le poêle de la Tribu des Pêcheurs, depuis 1525 au moins jusqu'en 1791. Sa reconstruction est citée en 1758. Après la Révolution s'installe ici un débit de boisson, avec l'enseigne "Au Poêle des Pêcheurs", café Reumann (1795, 1814), Weiler (1824), Traut (1825), Holweck (1828), Brion (1845). La brasserie Jean-Michel Ostermann, citée en 1837, est sans doute un établissement à part, situé dans la vaste cour. Les registres d'augmentations cadastrales font état d'un agrandissement ("maison et brasserie") en 1862. Une brasserie existait encore en 1870, et apparemment au 20e siècle ("Brasserie des Pêcheurs" ou "du Poêle des Pêcheurs"). Dans cet immeuble est mentionnée aussi une salle d'armes Justet (1811) et une salle de danse (1814), ainsi qu'une loge maçonnique (Les Frères Réunis, 1834, 1860). Le débit de boisson, "Zur Fischerstube" en 1941, devient la "Pizzeria 13" en 1972, puis le restaurant chinois "Chez Wong" en 1988, que remplace aujourd'hui l'enseigne "Au palais de Chine". En bordure de quai, l'immeuble présente déjà, sur le plan-relief de 1725, le même volume général que de nos jours, et une façade à 4 travées d'ouvertures. A l'arrière s'étendaient alors des annexes : bâtiment longitudinal, aile transversale et constructions moins importantes en fond de cour. L'aile transversale ne se situait pas à l'emplacement de l'actuel bâtiment (B). Sur le plan-relief de 1830, l'emprise au sol de ce bâtiment existe certes, mais non l'escalier du 18e siècle en bois. Le bâtiment (A') a été exhaussé d'un étage après la réalisation du plan-relief de 1830/36. Le plan cadastral de 1837 représente déjà le bâtiment arrière (C'), avec une longueur de 4 travées. En 1881, on décide de le surmonter d'un séchoir à malt de deux étages. Il est surhaussé et prolongé en pan de bois, pour recevoir ses dimensions actuelles. Le bâtiment (A), qui borde le quai, est antérieur au 19e siècle. La porte charretière en plein cintre, vers la rue, relève du style gothique tardif (vers 1580 ?). Le 1er étage, très développé, est comparable à celui du poêle de la Tribu des Bateliers, au n° 9 de cette rue (18e siècle). On pourrait lier sa construction, comme la création de l'escalier, aux travaux attestés en 1758. Le bâtiment (B) existe en 1766 et daterait du milieu du 18e siècle. Le bâtiment (C) conserve une fenêtre à meneau, sans doute du 16e ou 17e siècle ; le rez-de-chaussée remonterait à cette époque. Mais l'étage n'existe pas encore en 1830/36. La partie plus étroite (C') appartient au 18e siècle, comme le prouvent ses ouvertures. On distingue ce bâtiment sur le plan Blondel (1766). Mais le nombre des fenêtres est supérieur à celui des baies sur le plan-relief de 1830 (indication erronée ?). Cette aile fut allongée vers le sud-est et exhaussée de 2 étages durant le 19e siècle.
description Immeuble composé d'un bâtiment principal (A), avec gouttereau sur rue, d'une première cour carrée, bordée par les bâtiments (A') et (B), puis d'une seconde cour que longe, sur un côté, les bâtiments (C) et (C'). Le fond de la cour comprend des garages récents. Le bâtiment (A), en maçonnerie, à gouttereau sur rue, comprend, au-dessus d'une cave voûtée en berceau, un rez-de-chaussée de plain-pied, un 1er étage à très vastes fenêtres, et un 2e étage de hauteur moindre. La porte charretière possédait encore, vers 1900, des vantaux ornés de moulures, du 18e siècle. Ils ont disparu depuis. A l'arrière, la cour carrée est délimitée par le bâtiment (B), en maçonnerie. Il comprend une cave haute surmontant deux niveaux de caves enterrées (témoignage oral), et deux étages sous un toit mansardé. Sur le côté de cette cour, l'escalier monumental en bois, à deux volées disposées d'équerre (aile A'), conduit à l'étage des bâtiments (A) et (B). Les rampes et celles d'une coursière modifiée comportent des balustres carrés. La porte faisant accéder à l'étage de l'aile possède un chambranle mouluré et orné de crossettes. Certaines anomalies de l'escalier monumental, comme l'aspect néo-classique du départ, le départ homologue, à droite, sans décor, la disposition sous un auvent, suggèrent qu'il a été remonté après déplacement. L'extrémité supérieure des volées comporte une ornementation rocaille. Dans la seconde cour, le bâtiment (C), en maçonnerie, sur cave semi-enterrée et voûtée en berceau, inclut à son extrémité sud-est une fenêtre à meneau, bordée d'un cavet. L'élément avec moulures gothiques, consoles Renaissance et amorces de larmiers, encastré dans ce même mur, semble être un remploi (partie supérieure d'un puits mural ?). Le bâtiment (C'), à 8 travées d'ouvertures, est construit en maçonnerie (6 travées au rez-de-chaussée et 5 au 1er étage), tandis que le restant semble être en pan de bois. Les bâtiments (B) et (C) ont, vers la cour du n° 15, rue des Bateliers, de simples fenêtres rectangulaires. Elles donnaient sur la rue des Pêcheurs maintenant disparue.
étages sous-sol ; rez-de-chaussée ; 2 étages carrés
gros-oeuvre brique (?) ; enduit ; bois ; pan de bois ; enduit
typologie gouttereau sur rue ; passage d'entrée
type d'étude inventaire préliminaire
rédacteur(s) Parent Brigitte ; Meyer Jean-Philippe
référence IA67010818
  © Inventaire général
enquête 2002
date versement 2013/01/19
date mise à jour 2013/09/05
crédits photo Brunel, Pierre ; Haegel, Olivier - © Région Alsace - Inventaire général
 
Contact service producteur
service producteur Région Alsace - Service de l'Inventaire du Patrimoine culturel
Palais du Rhin - 2 Place de la République 67000 Strasbourg - 03.88.15.38.31
 
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Requête ((chambre de commerce) :DENO )
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