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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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hôpital des hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem, église Sainte-Madeleine
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localisation
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Bourgogne ; Côte-d'Or ; Dijon
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aire d'étude
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Bourgogne
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adresse
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21 rue Amiral-Roussin ; rue Hernoux
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dénomination
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hôpital ; hospice
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époque de construction
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1er quart 16e siècle
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année
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1514
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Lors du siège de la ville de Dijon par les Suisses, en 1513, les hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem durent évacuer leur établissement qui se situait à l'entrée du faubourg Saint-Pierre et fut détruit pour des raisons stratégiques. En guise de dédommagement, on leur donna un terrain intra-muros et François Ier qui faisait construire un bastion à l'emplacement de leur premier établissement, finança la construction de leur nouvelle église dédiée à la Madeleine. Celle-ci fut édifiée en 1514 sur les plans et devis d'Etienne Jacqueron, seigneur de La Motte. Les verrières étaient l'oeuvre de Jean Petit et de Jean d'Orrain, tous deux établis à Dijon. La chapelle mesurait 25 m de long. L'établissement fut réuni à l'Hôpital Général au 17e siècle, puis vendu comme bien national le 14 messidor an IV avec les cours, le jardin et les bâtiments qui en dépendaient. Il fut démoli au milieu du 19e siècle, exceptée l'église qui fut remaniée et transformée en habitation ; quelques sculptures ont été recueillies par la Commission des Antiquités de la Côte-d'Or (historique d'après Henri Chabeuf, "Dijon monuments et souvenirs", 1894, et Eugène Fyot, "Dijon, son passé évoqué par ses rues", 1960).
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description
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Le bâtiment, de plan rectangulaire, a conservé ses deux murs-pignons en pierre de taille percés chacun d'une grande baie en arc brisé (murée côté rue Hernoux) surmontée d'une fenêtre haute à linteau orné d'un arc trilobé. Du mur-gouttereau donnant sur la rue Amiral-Roussin subsiste une partie en pierre de taille avec les traces d'anciennes ouvertures murées et son portail mouluré en anse-de-panier inscrit dans un encadrement constitué de deux pilastres supportant un entablement. Le vaisseau a été divisé horizontalement pour aménager plusieurs appartements. Certaines voûtes d'ogives ont été conservées ; elles reposent sur des culots moulurés ornés d'écus lisses ou de motifs décoratifs.
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étages
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1 vaisseau
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escaliers
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escalier dans-oeuvre : escalier en vis sans jour, en maçonnerie
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gros-oeuvre
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calcaire ; pierre de taille
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couverture (type)
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toit à longs pans ; pignon couvert
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couverture (matériau)
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tuile mécanique
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couvrement
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voûte d'ogives
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décor
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sculpture
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représentation
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ornement à forme végétale ; ornement à forme géométrique ; ove ; rai de coeur ; denticules ; animal fantastique ; écu
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Portail décoré d'oves, de rais de coeur et de denticules sur l'entablement, d'une roue, emblème de Louis de La Trémoille (ou Trémouille) qui mit fin au siège de Dijon par les Suisses, sur la base des pilastres et de motifs géométriques et végétaux sur les chapiteaux. Culots des voûtes ornés d'écus lisses (de même qu'une clef de voûte), de feuillage et d'animaux fantastiques dont l'un sorte de ragon à deux corps et une tête humaine.
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état
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remanié
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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enquête thématique régionale (patrimoine hospitalier)
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rédacteur(s)
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Hugonnet-Berger Claudine ; Fromaget Brigitte
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référence
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IA21005381
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© Région Bourgogne - Inventaire général
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enquête
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2002
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date versement
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2012/12/15
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional de Bourgogne - Service Patrimoine et Inventaire 17, bd de la Trémouille BP 23502 - 21035 Dijon cedex - 03.80.44.40.55
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