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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Maison dite hôtel de la Poype-Saint-Jullin, puis hospice dit refuge de vieillards, actuellement maison
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localisation
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Rhône-Alpes ; Isère ; Crémieu
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aire d'étude
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Crémieu
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adresse
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3 rue Saint-Jean
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destinations successives
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maison
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dénomination
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maison ; hospice
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parties non étudiées
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cour
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époque de construction
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15e siècle ; 16e siècle ; 17e siècle ; 19e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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La maison est construite à la fin du 15e siècle ou au début du 16e (vestige d'une fenêtre à arc en accolade) pour les La Poype-Serrières : en 1511 Humbert de La Poype-Serrières est châtelain de Crémieu. Au 16e siècle, la maison passe à la branche des La Poype-Saint-Jullin. Gabriel de la Poype-Saint-Jullin, défenseur de la ville sous la Ligue et ancien gouverneur de Gap, se retire dans cette maison vers 1591. Son fils, Louis de la Poype-Saint-Jullin, la lègue ainsi que d'autres biens pour la création de l'hôpital Notre-Dame du Reclus pour les pauvres vieillards de Crémieu, par son testament de 1677. La transformation de l'édifice en refuge de vieillards entraîne des modifications intérieures et extérieures. En 1865, l'hospice s'installe près du nouvel hôpital à l'emplacement de l'ancien couvent de la Visitation ; le bâtiment redevient maison particulière vendue à M. Reyboz, puis en 1907 à M. Neyret.
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description
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Maison d'angle s'articulant autour d'une cour intérieure. Une tour d'escalier en vis, demi-hors-oeuvre, avec soubassement en pierre de taille, fait saillie sur la façade principale, mur pignon rue Saint-Jean. La tour est percée de cinq fenêtres chanfreinées à fines moulures, bases et appuis saillants moulurés ; les deux fenêtres centrales sont à traverses avec un double chanfrein en cavet. A gauche de la tour, une porte cochère en arc brisé très remaniée ouvre sur une petite cour intérieure. Au 1er étage, du côté droit de la tour, subsistent les vestiges d'une baie géminée à linteau en accolade lobée portant l'inscription SCMCS, et du côté gauche, une baie en arc brisé chanfreiné murée. L'élévation rue du Four Banal présente également un percement irrégulier : entre autres, une porte piétonne avec piédroits chanfreinés et une baie en arc segmentaire au rez-de-chaussée, ainsi qu'une fenêtre à encadrement, appui et base moulurés correspondant à une ancienne croisée, surmontée d'un oeil-de-boeuf mouluré au 1er étage. Une pierre d'évier saillante est située entre le 1er et le 2e étage. Intérieur non vu.
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étages
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2 étages carrés ; comble à surcroît
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escaliers
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escalier intérieur : escalier en vis, en maçonnerie
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gros-oeuvre
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calcaire ; moellon ; enduit
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couverture (type)
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toit à longs pans brisés
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couverture (matériau)
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pierre en couverture
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typologie
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escalier en vis en façade
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propriété
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propriété privée
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protection MH
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1981/05/11 : inscrit MH partiellement
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façades et toitures sur rues (cad. AE 390) : inscription par arrêté du 11 mai 1981.
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Chalabi Maryannick ; Marquès Aurélie
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référence
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IA38000555
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© Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes
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enquête
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1996
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date versement
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2010/03/12
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date mise à jour
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2011/09/24
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional de Rhône-Alpes - Service chargé de l'inventaire 6, Quai Saint-Vincent - 69001 Lyon - 04.72.00.43.70
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autre dossier
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dossier de protection
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