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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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moulin à farine, puis moulin à tan, puis moulin à huile, dits moulin du Grand Pendu ; puis huileries Marchand
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localisation
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Pays de la Loire ; Mayenne ; Saint-Fort
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aire d'étude
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Mayenne
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lieu-dit
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Pendu
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adresse
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12 rue Félix Marchand
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hydrographie
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Mayenne (la)
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dénomination
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moulin à farine ; moulin à tan ; moulin à huile ; huilerie
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édifice contenant
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site d'écluse de Pendu
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4
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époque de construction
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3e quart 19e siècle ; 2e quart 20e siècle ; 3e quart 20e siècle
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siècle détail
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1er quart 20e siècle
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année
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1862 ; 1913
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Un moulin est attesté à Pendu sur la rive droite de la Mayenne en 1588. Moulin à farine, il fonctionne en 1829 grâce à trois roues entraînant trois paires de meules. La construction de l'écluse s'accompagne d'un déplacement du barrage quelques mètres en aval qui oblige le propriétaire du moulin, Victor Journeil, à le faire réédifier en 1862-63. Le moteur hydraulique est réduit à une roue qui, en 1865, fait tourner quatre paires de meules. En 1868, le moulin est transformé en moulin à tan. Il possède "6 pilons en bois armés chacun de 3 broyeurs en acier et mis en mouvement par un arbre de couche horizontal armé de 6 esses". En 1886, l'établissement est loué puis, en 1888, acheté par Victor Pottier (1849-1919) qui en fait un moulin à huile, à une paire de meule et trois presses à bras en 1887, une paire de meules, une paire de cylindres et six presses à bras en 1898. A partir de 1900, la direction de l'entreprise est assurée par Félix Marchand (1869-1930) , le gendre de Pottier. En 1891, une petite construction en bois est adossée au moulin contre son côté sud-est. Elle est remplacée en 1913 par un corps de bâtiment maçonné. A partir des années 1920, le développement de l'entreprise entraîne la réalisation de nouveaux bâtiments entre le chemin de halage et l'actuelle rue Félix Marchand. Dans l'un s'effectue le stockage et le nettoyage des graines d'arachide (employées à partir de 1925) et l'on entrepose les tourteaux ; dans l'autre sont installées les presses et vers 1930, le système de raffinage. Jusque dans les années 40, l'huile est acheminée au magasin de la rue Garnier à Château-Gontier où elle est conditionnée et vendue. A côté du magasin se trouve la maison du patron (étudiés). Le moulin continue à fonctionner jusqu'en 1946, servant à la fabrication d'huile de lin, puis dans les années 40 de colza. Il est ensuite transformé en atelier. A partir de 1943, l'usine assure, outre la pressuration et le raffinage, l'extraction de l'huile à partir des tourteaux dans un édifice nouvellement édifié à l'alignement du bâtiment de stockage. Au décès de Félix Marchand fils (1899-1963) , qui avait remplacé son père en 1927, sa direction est assurée par sa fille, Sylvie Fouret-Marchand, qui fait construire une maison à proximité de l'huilerie (parcelle 40c). Dans les années 60, des entrepôts sont édifiés à l'ouest de la rue Félix Marchand et des citernes sont élevées en 1966 dans la partie sud du site (détruites depuis). Le bâtiment du moulin est démoli en 1991. L'usine est vendue en 1992 à la société américaine Cargill. Elle s'est depuis spécialisée dans la fabrication des emballages (dans le bâtiment servant avant à l'extraction) et dans le conditionnement de l'huile.
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description
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Le moulin à deux étages carrés et comble à surcroît de plan rectangulaire, était disposé dans le lit de la rivière, perpendiculairement à son sens d'écoulement. Il était accessible depuis la rive par un pont tournant (détruit) franchissant l'écluse. Il était en maçonnerie de moellons enduite. Ses ouvertures et ses chaînes d'angle présentaient une alternance de pierres et de briques. Au premier étage se trouvait la paire de meules à huile qui, lors de la destruction du moulin, a été conservée et installée sur le soubassement conservé du bâtiment ; au deuxième, le nettoyage à graines. L'extension latérale du moulin, au sud-est, était à ossature de béton et remplissage de briques et était pour partie couverte par un toit terrasse et pour partie surmontée d'un surcroît en appentis. Elle abritait la presse à scourtin servant à presser le marre afin d'en faire des tourteaux secs. Les bâtiments servant au raffinage et à l'extraction ont été réalisés en parpaings de béton. La plupart des constructions réalisées à partir des années 1920 sont en rez-de-chaussée. Les entrepôts modernes ont des murs et des toits en tôle nervurée.
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étages
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2 étages carrés ; comble à surcroît ; en rez-de-chaussée
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gros-oeuvre
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moellon ; enduit ; béton ; brique ; parpaing de béton
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couverture (type)
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toit à longs pans ; pignon couvert
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couverture (matériau)
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ardoise ; tôle nervurée
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état
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inégal suivant les parties
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propriété
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propriété d'une société privée
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type d'étude
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enquête thématique départementale (rivière Mayenne)
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rédacteur(s)
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Foisneau Nicolas
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référence
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IA53000557
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© Inventaire général
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enquête
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2001
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date versement
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2003/03/24
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Contact service producteur
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service producteur
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Région Pays de la Loire - Centre de ressources 1, rue de la Loire - 44966 Nantes cedex 09 - 02.28.20.54.70
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