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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Raffinerie de sucre dite raffinerie Clerc, puis huilerie Ball
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localisation
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Haute-Normandie ; Seine-Maritime ; Harfleur
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aire d'étude
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Havre périphérie (Le)
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adresse
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rue de la République
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hydrographie
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la Lézarde
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destinations successives
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huilerie
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dénomination
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raffinerie de sucre ; huilerie
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parties non étudiées
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cheminée d'usine
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époque de construction
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4e quart 18e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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En 1718, la ville cède au financier John Law un moulin à eau avec maison et jardin pour y établir une manufacture. En 1721, Jean-Gaspard Péricotte est chargé de prendre soin des terres et manufactures de Law, lesquelles sont adjugées en 1729 à l'avocat Couet, procurateur des échevins d'Harfleur. Elle est remplacée à la fin du 18e siècle par une raffinerie de sucre. En 1797, le citoyen Duval, raffineur, expose que depuis plusieurs années il a diminué le nombre de ses ouvriers et qu'il n'occupe plus qu'un cinquième de l'édifice. En 1830, Joseph Clerc, mandataire de la veuve Kayser, est autorisé à construire pour agrandir la raffinerie sur la partie de l'ancien rempart entre un passage au bout est de cet établissement et la Lézarde, à condition de laisser le passage de même largeur et de 2, 30m de haut. En 1831, Alexandrine Clerc, née Kayser, obtient la concession de terrains avoisinant son établissement pour l'agrandir. En 1836, elle demande l'autorisation d'y placer un nouveau générateur à haute pression de 40 CV de force et de construire une cheminée non fumivore, laquelle aura une hauteur de 28 à 30 m. En 1839, Saglio achète la raffinerie. En 1846, elle est vendue suite à la liquidation Saglio et est décrite comme " un vaste établissement sur 67 ares fabriquant 40 barriques par jour, avec plusieurs cours et bâtiments solidement construits communiquant ensemble avec fabrique de noir animal, machines à vapeur, cuves, chaudière à cuire dans le vide ". En 1848, elle emploie 115 à 250 ouvriers et produit 3 275 000 t de sucre blanc raffiné avec 6 machines à vapeur et un moulin à eau. L'établissement est transformé en huilerie dite huilerie Ball. En 1895, la veuve Allen Ball propose de céder gratuitement à la Compagnie Française des Voies Economiques une partie de la cour de son usine pour l'exploitation de la ligne de tramway électrique projetée, à condition de faire passer de l'usine Ball jusqu'à la gare, un 3e rail collatéral. L'usine a été détruite avant 1907
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élévation
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élévation à travées
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étages
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2 étages carrés
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escaliers
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escalier dans-oeuvre
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gros-oeuvre
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brique
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couverture (type)
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toit à longs pans ; croupe ; pignon couvert
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couverture (matériau)
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ardoise
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état
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détruit
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type d'étude
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inventaire topographique ; recensement du patrimoine industriel
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rédacteur(s)
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Etienne Claire
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référence
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IA76000073
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© Inventaire général
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enquête
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1992
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date versement
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1997/09/12
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service producteur
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Conseil régional de Haute-Normandie - Service chargé de l'inventaire 2, rue Maladrerie 76000 Rouen - 02.32.08.19.80
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