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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Cité ouvrière de la glacerie Saint-Gobain Chantereine
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localisation
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Picardie ; Oise ; Thourotte
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aire d'étude
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Oise
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lieu-dit
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Chantereine
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hydrographie
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canal latéral de l'Oise
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dénomination
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cité ouvrière
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édifice contenant
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ensemble d'industrie verrière
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4
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parties non étudiées
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logement d'ouvriers ; logement de contremaître ; cinéma ; chapelle ; école
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époque de construction
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1er quart 20e siècle
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année
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1923
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auteur(s)
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Jeanneret Charles-Edouard, dit : Le Corbusier (architecte) ; Tournon Paul (architecte) ; Chappon Henry (architecte) ; Robine Paul (architecte) ; Noullet (architecte)
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historique
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En 1922, au moment où l'entreprise Saint-Gobain s'installe à Thourotte, elle fait construire une cité pour loger son personnel. Une partie des maisons ouvrières est financée par des propriétaires privés, actionnaires de la Compagnie Saint-Gobain. M. De Marcé cède ainsi une partie de ses indemnités de dommages de guerre provenant du château de Carlepont. De même, Théry et Quequignon financent 25 groupes de maisons à 2 logements. D'autres propriétaires, comme Cherrier et Boyron, participent également au financement de cette cité. Pour cet ensemble, l'architecte Le Corbusier réalise d'abord un projet de maisons déclinées en trois types, proche du modèle théorique du Monol. Jugé finalement trop coûteux, ce projet est abandonné. Ce sont les architectes Paul Tournon, épaulé de son confrère compiégnois Henry Chappon, et Paul Robine qui réalisèrent la cité de Chantereine, en lien avec Ermant et Noullet, architectes de Saint-Gobain. Répondant à la tradition sociale de l'entreprise, cette cité comporte plus de 350 logements répartis en cité haute et basse, ainsi qu'un immeuble réservé aux veuves et un autre pour les célibataires. Elle comprend également une école, une chapelle, un cinéma et des économats organisés autour d'une grande place. La plupart de ces équipements est achevée avant 1925. En 1970, la cité basse est détruite pour permettre la construction de la nouvelle ligne de fabrication, dite ligne float. Depuis quelques années Saint-Gobain a revendue une partie des habitations à son personnel. L'école a été transformée en centre de formation et le cinéma, racheté par la ville de Thourotte, est réhabilité depuis juin 2000.
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description
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Les maisons ouvrières sont des maisons jumelles de type HBM, comportant 4 pièces d'habitation avec jardin clos et dépendance. Elles se déclinent suivant leur destination sociale et la composition familiale en quatre types architecturaux. Leur emplacement par rapport au site de production est également associé au statut de l'employé. Les maisons ouvrières sont, d'une manière générale, construites au plus près de l'usine. Toutes sont construites en brique sur cave en pierre de récupération. La couverture est en tuile mécanique. Les maisons de contremaîtres ont un étage de comble éclairé par des lucarnes de toit. Les maisons de cadres et les immeubles destinés aux veuves et aux célibataires sont à un étage carré. Certaines maisons sont dotées d'une couverture à longs pans et pignons couverts ; d'autres sont en pavillon. Les équipements sociaux, scolaires, commerciaux et religieux sont construits en brique silico-calcaire blanche avec éléments décoratifs en brique orangée.
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étages
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1 étage carré ; étage de comble
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gros-oeuvre
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brique ; enduit ; ciment
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couverture (type)
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toit à longs pans ; pignon couvert ; appentis ; toit en pavillon
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couverture (matériau)
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tuile mécanique
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propriété
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propriété privée ; propriété de la commune
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type d'étude
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patrimoine industriel
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rédacteur(s)
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Dufournier Benoît ; Fournier Bertrand
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référence
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IA60001120
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© Inventaire général
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enquête
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1990
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date versement
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2002/10/01
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional de Picardie - Service de l'Inventaire du patrimoine culturel 88, rue Gaulthier de Rumilly 80000 Amiens - 03.22.97.16.57
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