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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Platinerie et grosse forge Dussart, puis moulin à farine Alexandre Bertrand, puis usine de taille de matériaux de construction (scierie de marbre) Blondeau Dieudonné, puis Société Anonyme des Carrières de Hon-Hergies
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localisation
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Nord-Pas-de-Calais ; Nord ; Hon-Hergies
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aire d'étude
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Communauté de communes du Bavaisis
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lieu-dit
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le Pont-du-berger
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adresse
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rue de la Marne
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hydrographie
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l'Hogneau
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dénomination
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platinerie ; grosse forge ; moulin à farine ; usine de taille de matériaux de construction
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parties non étudiées
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vanne ; bâtiment de recette ; voie ferrée ; carrière
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époque de construction
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2e quart 18e siècle ; 4e quart 19e siècle
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année
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1748 ; 1881
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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En1783, Michel Dussart, maître de forge à Hon-Hergies (59) depuis 1748 ne pouvant faire face aux besoins du Hainaut, du Cambraisis, de la Flandre française, de la Picardie et de établit une seconde platinerie à Bettrechies, près de Bavay. Il obtient ce droit sous réserve de n'employer que du charbon de terre et de détruire sa platinerie située près de Liège. Le préfet Dieudonné, dans ses statistiques de 1804, nous indique que les fers proviennent des forges de Saint-Nicolas, en Belgique et de Féronval, près de Barbençon. Il est a noté que malgré l'exploitation de minerai de fer dans la commune de Hon-Hergies, attestée il est vrai à partir de 1842, il n'y eut pas de fourneau dans la commune. En 1834 l'usine est exploitée par Alexandre Bertrand. Détruit en 1881, il est remplacé par une scierie de marbre établie par M. Blondeau Dieudonné. Celui-ci exploite des carrières dans les environs et notamment une, située quelques dizaines de mètres en amont de l'usine. La marbrerie est agrandie en 1886 et 1903. Elle est revendue vers 1914 à la Société Anonymes des Carrières de Hon-Hergies. Devant le déclin de la cheminée classique, la marbrerie oriente sa production vers le marbre d'ameublement. Cette activité perdure jusque dans les années 1940. La scierie de marbre est aujourd'hui entièrement détruite à l'exception de la vantellerie, de la carrière, d'un bâtiment (de recette ?) et d'un treuil. La carrière de noir français fut reprise par la marbrerie Vital-Evrard, de Bellignies (étudiée) qui l'exploite jusque dans les années soixante-dix. Embranchement ferroviaire.
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description
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Composée de trois arches en brique (reconstruites ?) et d'un déversoir en pierre, la vantellerie seule, atteste de la vocation industrielle du site. Le moulin était relié par une voie Decauville à la carrière proche. Un embranchement permettait aux chariots de descendre dans la carrière. Un treuil, sans marque et toujours en place, permettait la manouvre. Un moteur thermique fournissait le mouvement. A la sortie de la carrière, aujourd'hui inondée, le chariot traversait le chemin rural et empruntait un pont métallique sur le ruisseau. A cet endroit se trouve une construction d'un étage en brique, avec soubassement et encadrement en pierre. Il s'agit peut-être d'un bâtiment de recette. Couvert d'un toit à longs pans à croupe et de ciment, il est flanqué de deux petites constructions. L'une, en rez-de-chaussée, est couverte d'un appentis. L'autre, percé à l'étage d'une large baie en arc segmentaire, est couverte d'une terrasse.
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étages
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1 étage carré
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gros-oeuvre
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pierre ; brique
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couverture (type)
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appentis ; terrasse ; toit à longs pans ; croupe
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couverture (matériau)
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ciment en couverture
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couvrement
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charpente en bois apparente
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état
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vestiges ; envahi par la végétation ; mauvais état ; menacé
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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patrimoine industriel
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rédacteur(s)
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Ramette Jean-Marc
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référence
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IA59001898
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© Inventaire général
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enquête
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1998
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date versement
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2003/09/09
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date mise à jour
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2012/02/27
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dossier en ligne
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