|
Inventaire général du patrimoine culturel
|
édifice / site
|
Moulin à farine d'Egmont, puis Moulin à huile Massart, puis usine de taille de matériaux de construction (scierie de marbre) Massart puis Blondeau Dieudonné, puis Walqueman
|
localisation
|
Nord-Pas-de-Calais ; Nord ; Hon-Hergies
|
aire d'étude
|
Communauté de communes du Bavaisis
|
lieu-dit
|
le Pissotiau
|
adresse
|
27, 49, 51 rue de la Marne
|
hydrographie
|
l'Hogneau
|
dénomination
|
moulin à farine ; moulin à huile ; usine de taille de matériaux de construction
|
parties non étudiées
|
vanne ; bassin de retenue ; logement ; carrière
|
époque de construction
|
2e quart 20e siècle ; 4e quart 18e siècle ; 4e quart 19e siècle
|
année
|
1893
|
auteur(s)
|
maître d'oeuvre inconnu
|
historique
|
Ce moulin à farine appartenant au comte d'Egmont fut racheté comme bien d'immigré par la famille Massart le 19 nivôse An 6 (8 janvier 1798) qui le transformé en un tordoir à huile, autorisé le 4 frimaire An 10 (25 novembre 1801). En 1848, M Massart ajoute un châssis à scier le marbre à son moulin à huile. En 1876, il est autorisé à relever le niveau de retenue des eaux de 60 cm. Vers 1881, la scierie est rachetée par M. Blondeau Dieudonné qui exploite également, à Hon-Hergies et Houdain, des carrières de marbre appelé noir français. Il demande, en 1893, le déplacement de la vantellerie de son moulin, de 250 m en aval, près de son usine. Le bief du moulin, passant sous un logement nouvellement construit, rejoint alors la rivière, quelques mètres en aval de ces vannes. De nouveaux bâtiments, desservis par la route et le rail sont construits, vers 1895, une centaine de mètres en aval. On peut penser que ceux-ci condamnent l'ancienne marbrerie qui a aujourd'hui disparue, hormis le bassin de retenue, la vantellerie et le logement. La marbrerie Blondeau cesse ses activités en 1928. Le terrain est repris en 1930. Des hangars y sont alors érigés par la société marbrière Walqueman qui y travaille toujours la pierre. La production actuelle concerne les cheminées d'intérieur (40 à 45 %) et la pierre pour le bâtiment.
|
description
|
Le moulin était situé à l'extrémité d'un vaste réservoir en tête duquel se trouvait le barrage de retenue, composé de trois vannes. Deux massifs de machine, en pierre, sont encore visibles à l'emplacement du moulin. Le logement, construit le long de la rivière et à côté de la vantellerie est en brique avec un soubassement en pierre duquel débouche le canal de fuite du bief. Le toit, à longs pans est couvert de tuile flamande mécanique. Le mécanisme des 2 vannes est soutenu par une structure métallique servant de passerelle. Les ateliers de fabrication sont composé d'une structure en brique sur laquelle repose une ferme couverte pour les parties verticales de tôles métallique. Le toit à deux pans à faible pente est couvert de ciment amiante
|
étages
|
étage de soubassement ; en rez-de-chaussée ; étage de comble
|
gros-oeuvre
|
pierre ; brique ; métal
|
couverture (type)
|
appentis ; toit à longs pans
|
couverture (matériau)
|
tuile flamande mécanique ; ciment amiante en couverture
|
couvrement
|
charpente en bois apparente
|
propriété
|
propriété privée
|
type d'étude
|
patrimoine industriel
|
rédacteur(s)
|
Ramette Jean-Marc
|
référence
|
IA59001897
|
|
© Inventaire général
|
enquête
|
1998
|
date versement
|
2003/09/09
|
date mise à jour
|
2012/02/27
|
dossier en ligne
|
|