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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Moulin à farine du Mottay, actuellement maison
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localisation
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Bretagne ; Côtes-d'Armor ; Evran
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aire d'étude
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Côtes-d'Armor
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lieu-dit
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Mottay (Ecluse du)
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hydrographie
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dérivation du canal d'Ille-et-Rance
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destinations successives
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maison
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dénomination
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moulin à farine
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parties non étudiées
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atelier de fabrication ; bâtiment d'eau ; bief de dérivation
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époque de construction
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3e quart 19e siècle
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siècle détail
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4e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle
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année
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1874 ; 1892 ; 1910
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Le moulin à farine du Mottay a une origine antérieure à la canalisation de la Vilaine dont les travaux ont débuté en 1804. En 1825, Jean-Marie Le Coq, avocat à Dinan et propriétaire du moulin du Mottay, est autorisé à installer un second tournant à son usine. A cette date, le moulin, exploité par le fermier Julien Hamon, comprend une paire de meules d'un diamètre de 2, 14 m. La statistique industrielle de 1848 indique qu'au cours de cette année, le moulin du Mottay a produit 29 240 kg de farine de froment, 13 725 kg de farine d'orge, et 13 725 kg de farine de méteil, la totalité étant distribuée sur les communes d'Evran et de Calorguen (22). Le 9 avril 1874, Charles de Ferron devient propriétaire du moulin du Mottay. Celui-ci, placé au bord du bras de décharge du canal d'Ille-et-Rance qui l'alimente, présente alors un plan rectangulaire de 9, 20 m de longueur sur 7, 55 m de largeur et compte un rez-de-chaussée et un étage de combles. En 1874, C. de Ferron fait agrandir l'édifice et élargir le coursier. Le bâtiment du moulin est augmenté d'un étage et prolongé de 4 m au pignon ouest afin de pouvoir établir deux paires de meules supplémentaires, voire une troisième. Le coursier, quant à lui, est agrandi de façon à pouvoir y placer une roue d'un mètre de largeur. Pour cet élargissement, les travaux concernent le bajoyer qui sépare le coursier du canal de décharge et qui est reconstruit en moellons piqués et rejointoyés au ciment Portland. En 1892, C. de Ferron fait reconstruire le mur du bief de son moulin et y ajoute des contreforts pour le consolider. En 1898, le nouveau propriétaire, Ambroise Delalande, fait élargir de 1 m la roue du moulin. Le moulin du Mottay est réglementé entre 1905 et 1906. Les ouvrages régulateurs de l'usine consistent en un vannage de décharge avec passerelle supérieure, un vannage mobile doté de huit vannes mesurant 1, 20 m de largeur chacune, et en un déversoir. En 1909, les frères Delalande réalisent des travaux de réparation au coursier et au vannage de décharge. Au cours des premières années du 20e siècle, la façade nord du moulin est flanquée d'un petit corps de bâtiment en rez-de-chaussée, toujours visible aujourd'hui ; il s'agit vraisemblablement de l'ancienne salle destinée à abriter la machine à vapeur. Au printemps 1910, M. Delalande fait construire, en bordure des dépendances du canal d'Ille-et-Rance, un hangar sur poteau près de son moulin. En 1939, la capacité d'écrasement journalier du moulin est de 50 quintaux de farine. Il cesse de fonctionner en 1967. Actuellement le bâtiment du moulin abrite une maison. En 1898, le moulin du Mottay est actionné par une roue en dessous à pales, de type Sagebien. La prise d'eau se fait au moyen d'une vanne plongeante inclinée à 35° environ. En 1936, le moulin cumule énergies hydraulique et thermique, comme force de secours, avec une machine à vapeur de type Massivet qui développe 25 à 30 ch. A cette date, le moulin possède deux broyeurs, deux convertisseurs, trois bluteries rondes et deux hexagonales, ainsi qu'une paire de meules. La roue hydraulique verticale est toujours en place, ainsi que le déversoir et les différents vannages. En 1939, le moulin du Mottay emploie quatre salariés.
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description
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Le moulin, édifié en moellons de schiste et de granite, compte deux étages carrés couverts d'un toit à longs pans en ardoises. Sa façade antérieure est rythmée par trois travées de baies rectangulaires encadrées de pierres de taille et d'un linteau en granite. Sa façade postérieure est flanquée d'un petit bâtiment en appentis bâti en parpaings de béton recouverts d'enduit.
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plan
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plan rectangulaire régulier
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élévation
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élévation à travées
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étages
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2 étages carrés
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gros-oeuvre
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granite ; schiste ; moellon ; béton ; parpaing de béton
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couverture (type)
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toit à longs pans ; appentis
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couverture (matériau)
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ardoise
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typologie
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Minoterie dite à l'américaine, de plan allongé, comptant au moins deux étages carrés et trois travées (type D1).
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état
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établissement industriel désaffecté ; restauré
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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patrimoine industriel
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rédacteur(s)
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Gasnier Marina
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référence
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IA22001317
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© Inventaire général
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enquête
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2002
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date versement
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2003/12/02
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date mise à jour
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2006/09/16
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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