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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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moulin à farine et moulin à foulon dit Moulin de Casella
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localisation
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Corse ; Corse-du-Sud ; Salice
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aire d'étude
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Cruzini-Cinarca
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lieu-dit
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Casella
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hydrographie
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Melu (le)
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dénomination
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moulin à farine ; moulin à foulon
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parties non étudiées
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logement ; bief de dérivation ; conduite forcée
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époque de construction
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1er quart 19e siècle (?) ; 2e quart 20e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Moulin ne figurant pas sur le Plan Terrier dressé en 1789. Mentionné dans le carnet des établissements industriels pour l'institution des patentes dressé en février 1845 (A.D.2A : 6 M 1020) , il est alors exploité par Jean-Pierre Paoli. A cette date il est équipé d'une paire de meules et d'un foulon évalué à 60 francs. Le meunier loge sur place dans deux pièces. Il pourrait avoir été construit au début du 19e siècle. Propriété de Jean-Pierre Paoli sur le cadastre de 1852, il n'est alors plus question du foulon. D'après la matrice cadastrale, sa démolition est achevée en 1889 (A.D.2A : 3 P 266/7). Il s'agirait en fait d'une cessation d'activité puisque la même année une partie de l'édifice sert de bâtiment rural (sic) pour François-Marie Giordani d'après le même document. Propriété de Dominique Paoli et consorts sur l'état des moulins dressé en 1906, (A.D.2A : 6 M 1039) , il est alors au chômage. Sa force de transformation journalière est équivalente à 150 kg de farine et il ne peut travailler que six mois par an. En 1913 il est toujours exploité par Dominique Paoli et peut moudre jusqu'à 300 quintaux de blé en année moyenne (A.D.2A : 6 M 1074). A nouveau porté comme démoli sur la matrice cadastrale en 1925, il est remis en état pour Ange Marie Antoni, Dominique Martin Pietri et Angèle Paoli peu avant 1945 date à laquelle il est à nouveau imposable (A.D.2A : 3 P 266/8). Sa reprise d'activité semble n'avoir duré que le temps de la deuxième guerre mondiale après laquelle son abandon fut définitif.
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description
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Bief à une arche conduisant l'eau de la rivière à une conduite forcée maçonnée. Ce moulin à farine était équipé à l'origine d'une roue hydraulique horizontale située en étage de soubassement voûté en berceau et actionnant alternativement le foulon ou la paire de meules en rez-de-chaussée surélevé, toujours visible parmi les vestiges. Le logement du meunier, juxtaposé au moulin, se compose d'un étage de soubassement permettant l'accès à la chambre des meules du moulin, et d'un rez-de-chaussée surélevé, équipé d'un placard mural, accessible de plain-pied grâce au dénivelé du terrain. Toit à longs pans couvrant le logement et appentis couvrant le moulin. Linteaux monolithes couvrant les baies. Linteau de la porte de l'étage de soubassement formé d'une demi meule en granite. Pierres d'attente.
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étages
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étage de soubassement ; en rez-de-chaussée surélevé
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gros-oeuvre
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granite ; moellon
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couverture (type)
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toit à longs pans ; appentis
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couverture (matériau)
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tuile creuse
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couvrement
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voûte en berceau
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état
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vestiges
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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inventaire préliminaire
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rédacteur(s)
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Bernard Guillaume ; Fideli Marie-Antoinette
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référence
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IA2A001840
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© Inventaire général ; © Collectivité Territoriale de Corse
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enquête
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2008
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date versement
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2009/04/10
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crédits photo
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Bernard, Guillaume - © Collectivité Territoriale de Corse
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service producteur
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Collectivité Territoriale de Corse - Direction du Patrimoine - Service de l'Inventaire du Patrimoine Villa Ripert - 1, cours Général Leclerc - 20000 Ajaccio - 04.95.10.98.22/04.95.10.98.23
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