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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Moulin à farine Louis Boileau, puis Buée ; puis Scierie Bauchet, puis Monfray, puis Platel, actuellement maison
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localisation
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Picardie ; Oise ; Escames
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aire d'étude
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Oise
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lieu-dit
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Hémécourt
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adresse
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9 rue Cantereine
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hydrographie
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le Thérain
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destinations successives
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maison
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dénomination
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moulin à farine ; scierie
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parties non étudiées
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atelier de fabrication ; bief de dérivation ; logement patronal
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époque de construction
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3e quart 18e siècle ; 2e quart 19e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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personnalité(s)
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Boileau Louis (commanditaire)
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historique
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Ce moulin à farine est attesté dans la seconde moitié du 18e siècle et figure sur le plan d'intendance de la commune réalisé en 1783. Au début du 19e siècle, il est la propriété de Louis Boileau, oncle de Modeste Boileau, propriétaire du moulin en aval (étudié IA60001585). Vers 1830, Louis Boileau entreprend de moderniser l'établissement, sans doute pour le convertir en moulin à l'anglaise. Les transformations opérées nécessitent une énergie plus importante et une seconde roue hydraulique verticale est installée. Au milieu du 19e siècle, ce moulin devient la propriété de François Buée. Son fils, Joseph Buée, poursuit l'activité de meunerie à partir de 1870. Mais à la fin du 19e siècle, la production cesse pour raisons économiques. Le site ne reprend une activité industrielle que vers 1920 avec Bauchet, négociant en bois, qui convertit l'établissement en scierie mécanique. Le moulin prend alors la dénomination de Moulin Neuf, sans qu'il soit pour autant l'objet d'une reconstruction. Il passe rapidement à Georges Monfray vers 1925, puis à Platel, qui apparaît dans les sources à partir de 1933. Cette scierie mécanique, toujours alimentée par l'énergie hydraulique de la rivière, cesse son activité peu après la Seconde Guerre mondiale. Depuis, le site, qui a été victime d'un incendie dans les années 1970, n'est plus qu'à usage d'habitation et la partie industrielle a été abandonnée. Le système hydraulique, réglementé par ordonnance royale du 25 août 1836, comprend deux vannes de décharge, d'une largeur totale de 2, 12 m, un déversoir de 4 m de long et 2 vannes mouloires pour les roues hydrauliques de côté et par dessous. Selon l'iconographie ancienne, la roue de côté située en aval mesurait 3, 80 m de diamètre et celle par dessous 4, 40 m en 1835.
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description
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Le moulin, proprement dit, est construit perpendiculairement à la rivière, avec coursier passant sous la maçonnerie. L'élévation, à un étage carré et comble à surcroît, est en moellons de pierre, avec chaînage d'angle harpé en brique. Il devait être couvert d'un simple toit à longs pans avec comble à surcroît. Depuis son l'incendie, il est en état de ruine, envahi par la végétation. Les ouvrages régulateurs ont été enlevés, de même que les roues hydrauliques verticales.
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étages
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1 étage carré ; comble à surcroît
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gros-oeuvre
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pierre ; moellon ; brique
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état
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établissement industriel désaffecté ; mauvais état ; vestiges
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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patrimoine industriel
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rédacteur(s)
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Fournier Bertrand
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référence
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IA60001586
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© Inventaire général ; © AGIR-Pic
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enquête
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2003
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date versement
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2004/09/21
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date mise à jour
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2011/10/17
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crédits photo
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Lefébure, Thierry - © Inventaire général, ADAGP
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional de Picardie - Service de l'Inventaire du patrimoine culturel 88, rue Gaulthier de Rumilly 80000 Amiens - 03.22.97.16.57
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