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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Moulin à farine dit Moulin d'Argent ; puis Scierie Fastrelle, puis Loisel
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localisation
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Picardie ; Oise ; Milly-sur-Thérain
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aire d'étude
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Oise
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lieu-dit
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Moismont
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adresse
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Grande rue de Moismont
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hydrographie
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Petit-Thérain (le)
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dénomination
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moulin à farine
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parties non étudiées
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atelier de fabrication
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époque de construction
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4e quart 18e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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personnalité(s)
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Lemaire Pierre (commanditaire)
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historique
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Initialement, le moulin à farine, dit Moulin d'Argent porte le nom de Moulin de Moismont. Sa construction remonte à la période révolutionnaire, où il est édifié sans autorisation par Pierre Lemaire, meunier (pétition du 28 germinal an VIII). Portant préjudice aux autres propriétaires riverains, sa démolition est ordonnée par la préfecture en 1801 (arrêté du 27 prairial an IX). Mais à la suite de vives protestations de sa propriétaire devenue veuve, l'établissement est maintenu aux conditions (ordonnance du Conseil d'Etat du 30 vendémiaire an XIII). C'est à cette époque qu'il apparaît sous le nom de Moulin d'Argent ou du Pré d'Argent. Vers 1840, le moulin est acheté par Jean-Pierre Bigot, qui poursuit l'activité de meunerie. Il procède à quelques modifications en augmentant notamment la force hydraulique du moulin, visiblement doté d'équipements plus modernes. En 1855, Jean-Baptiste Geoffroy en est propriétaire. Le régime des eaux est réglementé par arrêté du 16 janvier 1848. En 1908, le site devient la propriété de Joachim Fastrel qui utilise la force hydraulique de la rivière pour sa scierie. Par la suite, la scierie est exploitée par Loisel, qui la conserve jusque dans les années 1960, Victime d'un incendie en 1983, le moulin est complètement détruit. Seuls subsiste une partie du mur donnant sur la rivière ainsi que la roue hydraulique verticale. En 1803, le moulin est équipé d'une roue par dessous de 4, 50 m de diamètre et 0, 66 m de large. En 1844, cette roue est remplacée par une nouvelle roue plus importante, de type Poncelet, de 2 m de large pour 5 m de diamètre.
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description
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Selon l'iconographie ancienne, le moulin se composait d'un bâtiment en pierre de taille, implanté perpendiculairement à la rivière. Il comportait un comble à surcroît, couvert d'un toit à longs pans en tuile plates et pignons couverts. Situé sur l'un des pignons, la roue hydraulique était abritée sous une cage en essentage de bois, couverte en d'un toit en bâtière en tuile mécanique. A la suite de l'incendie de 1983, le logement et les dépendances ont été reconstruits selon d'autres dispositions sur la parcelle. En revanche, tous les bâtiments à vocation industrielle touchés par cet incendie ont été arasés. Seule subsiste la roue hydraulique verticale, de type Poncelet, dépourvue de tout vannage et hors d'état de fonctionnement. Sous un abri reconstruit en parpaings de béton subsiste également l'alternateur de marque Citroën relié à la roue.
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étages
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comble à surcroît
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gros-oeuvre
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pierre ; parpaing de béton ; essentage de planches
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couverture (type)
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toit à longs pans ; pignon couvert ; toit en bâtière
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couverture (matériau)
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tuile plate ; tuile mécanique
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état
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établissement industriel désaffecté ; vestiges ; menacé
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propriété
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propriété d'une personne privée
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type d'étude
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patrimoine industriel
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rédacteur(s)
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Fournier Bertrand
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référence
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IA60001609
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© Inventaire général ; © AGIR-Pic
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enquête
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2002
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date versement
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2004/09/21
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date mise à jour
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2011/10/17
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crédits photo
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Lefébure, Thierry - © Inventaire général, ADAGP
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional de Picardie - Service de l'Inventaire du patrimoine culturel 88, rue Gaulthier de Rumilly 80000 Amiens - 03.22.97.16.57
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