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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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moulin à blé de Roncherolles, puis filature de coton Laroche-Barré, puis Levaillant, puis Levasseur, puis laiterie industrielle de la société Laiterie de Saint André
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localisation
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Haute-Normandie ; Seine-Maritime ; Roncherolles-sur-le-Vivier
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aire d'étude
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Seine-Maritime
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lieu-dit
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C.C.4
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hydrographie
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le Robec
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dénomination
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moulin à blé ; filature ; laiterie industrielle
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parties non étudiées
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logement patronal ; bief de dérivation ; vanne
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époque de construction
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1er quart 19e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Le moulin à blé, dit moulin de Roncherolles, est construit au début du 19e siècle. En 1809, il appartient au meunier François Chevallier. Celui-ci est autorisé, par arrêté préfectoral du 20 septembre 1826, à faire des changements au système hydraulique de son usine alors convertie en filature de coton. En mars 1827, un nouvel arrêté l'autorise à élargir son coursier jusqu'à 1, 62 m, à placer derrière la vanne motrice un seuil mobile et à établir un déversoir de 5, 50 m de long en aval duquel est installée une vanne de décharge de 2 m. En 1831, la filature appartient au sieur Laroche-Barré. Elle est réglée par décret présidentiel du 14 mai 1849, qui autorise Levaillant, nouveau propriétaire, à réaménager tout le système hydraulique. L'arrêté préfectoral du 7 décembre 1854 qui confirmant le maintien en activité de la filature, autorise également à en exhausser la retenue. En 1898, l'usine appartient au sieur Levasseur qui est autorisé par arrêté préfectoral du 1er octobre à en reconstruire les vannes. En 1934, elle est rachetée par Marcel Leclerc et reconvertie en laiterie industrielle, exploitée par Frédéric Deprez, locataire. En 1940, l'usine est louée à la société Laiterie de Saint André. Elle a cessé de fonctionner au début des années 1950. Actuellement, il ne reste de l'édifice que des vestiges, dont le canal d'amenée, les vannages et l'importante chute. Le logement patronal est toujours en place. En 1847, la filature compte 19 métiers et 18 machines. La valeur des matières premières utilisées annuellement s'élève à 44 200 francs, celle des produits fabriqués à 78 000 francs. En 1934 une turbine est installée en remplacement de la roue hydraulique. En 1847, la filature emploie 9 hommes, 15 femmes et 8 enfants.
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élévation
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élévation à travées
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étages
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2 étages carrés ; étage de comble
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gros-oeuvre
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brique ; enduit
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couverture (type)
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toit à longs pans ; croupe
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couverture (matériau)
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ardoise
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état
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établissement industriel désaffecté ; vestiges
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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patrimoine industriel (agglomération de Rouen)
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rédacteur(s)
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Le Roy-Real Emmanuelle
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référence
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IA76001790
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© Inventaire général
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enquête
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2000
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date versement
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2003/04/22
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service producteur
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Conseil régional de Haute-Normandie - Service chargé de l'inventaire 2, rue Maladrerie 76000 Rouen - 02.32.08.19.80
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