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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Observatoire astronomique
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localisation
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Alsace ; Bas-Rhin ; Strasbourg
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aire d'étude
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Strasbourg
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adresse
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11 rue de l'Université
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dénomination
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observatoire
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parties étudiées
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mire ; abri d'instrument équatorial ; demeure ; établissement administratif ; abri d'instrument méridien ; abri
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parties non étudiées
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jardin
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partie(s) étudiée(s)
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objets mobiliers
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époque de construction
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4e quart 19e siècle ; 2e quart 20e siècle
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siècle détail
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2e moitié 20e siècle
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année
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1877 ; 1930 ; 1958 ; 1982 ; 1987 ; 1995 ; 1998
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auteur(s)
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Eggert Hermann (architecte)
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personnalité(s)
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Winnecke August (commanditaire)
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historique
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La construction de la grande coupole, du bâtiment méridien, des logements, ainsi que des galeries reliant les différents édifices et de la rotonde a débuté en 1877. Elle s'inscrit dans le cadre de l'édification de la nouvelle université, décidée par l'empereur allemand Guillaume Ier en 1872. Les 5 mires et la cabane mobile datent aussi de cette époque. La coupole métallique du jardin, aujourd'hui disparue, avait été construite dès 1874 pour y faire des observations avant l'achèvement des bâtiments. Réalisés par Hermann Eggert (par ailleurs architecte du Palais du Rhin de Strasbourg) , selon les plans d'August Winnecke, directeur de l'Observatoire jusqu'en 1886, les bâtiments sont inaugurés en 1881. Le bâtiment méridien est pourvu d'une annexe en 1930. Celle-ci est rehaussée d'un étage en 1958. On y aménage un planétarium en 1982 (à l'emplacement de la salle méridienne Cauchoix) et, en 1987, une crypte aux étoiles dans les sous-sols. En 1995, la nouvelle bibliothèque est aménagée dans la salle méridienne Repsold et le bâtiment de la grande coupole est restauré. En 1998 ce dernier est pourvu d'extensions cubiques à chacun de ses angles.
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description
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L'ensemble est composé à l'origine de trois bâtiments : la grande coupole avec au rez-de-chaussée des salles pour l'administration et une salle de cours, à l'est un bâtiment regroupant les deux instruments méridiens, une petite lunette équatoriale et un altazimut, et au sud le logement du directeur et la bibliothèque. L'observatoire s'intègre dans le plan général du campus universitaire, le bâtiment de la grande coupole étant précisément situé dans le prolongement de l'axe reliant le Palais du Rhin au Palais Universitaire. Les trois bâtiments, de style néo-renaissance, sont reliés entre eux par trois galeries couvertes percées de fenêtres qui se rejoignent dans une rotonde. Ces galeries permettaient de circuler facilement d'un bâtiment à un autre tout en maintenant à l'écart la fonction habitation et en isolant la grande lunette des autres instruments. Elles matérialisent la disposition particulière des bâtiments orientés suivant 3 directions à 120° les unes des autres. La petite coupole et l'ancienne cabane mobile de l'héliomètre sont situées dans le périmètre du parc de l'Observatoire, au sud du bâtiment méridien, tandis que les cinq cabanes abritant les mires se trouvent dans le Jardin Botanique (au nord pour les mires nord de l'instrument méridien et de l'altazimut, au sud pour les mires sud de l'instrument méridien, de l'altazimut et de l'héliomètre). Le programme architectural d'origine tient compte de certaines contraintes scientifiques spécifiques des observatoires astronomiques de la fin du 19e siècle : à l'écart de l'agglomération, implantation du bâtiment abritant l'instrument le plus important dans un bâtiment isolé, orientation astronomique du bâtiment abritant les instruments méridiens, piliers des instruments conçus en vue d'assurer la meilleure stabilité possible. L'observatoire de Strasbourg se trouvant au centre d'une vaste plaine alluvionnaire, des dispositions particulières furent prises : ensemble du bâtiment de la grande coupole reposant sur un socle en béton de 1, 50 m d'épaisseur coulé sur la nappe phréatique, surélévation des salles méridiennes pour cause de brouillard récurrent, piliers creux reposant sur des fondations en béton coulées au niveau de la nappe phréatique pour les autres coupoles, système de piliers creux à contreforts pour les instruments méridiens. Afin d'éviter la transmission de vibrations, chacun des piliers était par ailleurs soigneusement isolé des murs du bâtiment.
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gros-oeuvre
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grès ; pierre de taille ; bois
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couverture (matériau)
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zinc en couverture
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propriété
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propriété de l'Etat
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type d'étude
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recensement du patrimoine astronomique
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rédacteur(s)
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Issenmann Delphine ; Davoigneau Jean ; Le Guet Tully Françoise ; Turner Anthony
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référence
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IA67007888
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© Inventaire général ; © Université Louis Pasteur
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enquête
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2000
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date versement
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2007/09/28
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date mise à jour
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2007/10/01
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crédits photo
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Menninger, Claude - © Inventaire général, ADAGP ; © Université Louis Pasteur
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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