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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Moulin dit Petit-Moulin, puis tissage-filature, actuellement parfumerie Givenchy-Kenzo
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localisation
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Picardie ; Aisne ; Vervins
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aire d'étude
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Vervins
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adresse
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27 place de l'Hospice
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hydrographie
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le Chertemps
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destinations successives
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parfumerie
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dénomination
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moulin ; tissage ; filature ; biscotterie ; parfumerie
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parties non étudiées
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cité ouvrière ; logement patronal ; jardin d'agrément ; cour
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objets mobiliers
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époque de construction
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2e moitié 19e siècle ; 4e quart 20e siècle
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année
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1866 ; 1896 ; 1989
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auteur(s)
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Boisseson J. de (architecte) ; Dumas J.-M. (architecte) ; Hennecart Jean-Jacques (architecte)
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historique
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L'origine du Petit-Moulin remonte probablement au Moyen Age. Propriété seigneuriale, il est vendu à la Révolution comme moulin à farine. Il est démoli en 1866 par les frères Thévenin qui fondent alors un tissage constitué de quelques métiers à tisser actionnés par la force hydraulique. En 1869 on compte 93 ouvriers travaillant à la confection de sacs de toiles. En 1880, Bertin achète le tissage et lui associe une filature de 2000 broches. L'usine compte alors 200 ouvriers. En 1896, la rue reliant la place de l'Hôtel-Dieu à l'ancien Petit-Moulin est cédée par la ville. L'usine peut alors s'agrandir vers l'ouest. Une cité ouvrière est également construite aux abords de l'usine autour de cette date. En 1905, Bertin s'associe à Bricout. L'usine connaît alors son plus grand développement d'avant guerre. Elle est rachetée en 1913 par le Comptoir de l'Industrie linière. L'usine est entièrement vidée de ses machines pendant la guerre. Le tissage reprend son activité en 1919. En 1921, il comprend 22 métiers. En 1922, l'activité de filature reprend à son tour. En 1936, on compte 300 ouvriers en grève. Le Comptoir de l'Industrie linière ferme en 1953. En 1957, la biscotterie Pelletier rachète les locaux, entreprend la reconstruction de quelques bâtiments et commence à se séparer de la cité ouvrière. En 1968, Pelletier devient Générale de panification, puis CLB en 1974. De 1975 à 1978, on compte 370 ouvriers. En 1979, CLB devient Générale Biscuit, puis Heudebert en 1980. En 1980, Heudebert quitte le site qu'il vend à la Société Houbigand qui détruit le tissage et fait édifier de nouveaux ateliers et bureaux par les architectes J. De Boisseson, J.-M. Dumas et Jean-Jacques Hennecart. L'usine est rachetée par la société Givenchy-Kenzo en 1995 qui emploie actuellement 104 ouvriers dans sa branche parfum. Les plus anciennes élévations de l'usine remontent à 1896 (maison patronale, cité ouvrière, porche, bureaux).
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description
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La maison patronale est construite en brique. Elle est couverte de 2 toits en pavillons brisés.
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élévation
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élévation à travées
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étages
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1 étage carré
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escaliers
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escalier dans-oeuvre : escalier en équerre, en charpente
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gros-oeuvre
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brique
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couverture (type)
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toit brisé en pavillon
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couverture (matériau)
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ardoise
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état
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remanié
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propriété
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propriété d'une société privée ; propriété privée
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Brest Pierre-Yves ; Ottaviani Judith
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référence
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IA02000363
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© Inventaire général
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enquête
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1999
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date versement
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2001/12/03
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date mise à jour
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2011/07/26
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional de Picardie - Service de l'Inventaire du patrimoine culturel 88, rue Gaulthier de Rumilly 80000 Amiens - 03.22.97.16.57
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