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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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parfumerie Cooparfum
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localisation
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Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Alpes-Maritimes ; Grasse
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aire d'étude
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Alpes-Maritimes
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adresse
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2 rue Martin Carol ; 31 avenue Georges Pompidou
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dénomination
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parfumerie
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parties non étudiées
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bâtiment administratif d'entreprise
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époque de construction
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1er quart 20e siècle
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siècle détail
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2e quart 20e siècle
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année
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1908
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auteur(s)
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Mayoud A. (architecte) ; Disdier C. (?, architecte)
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historique
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Le 13 février 1908, plusieurs producteurs de plantes à parfums s'associent et forment la Société Coopérative des producteurs de fleurs, pour la parfumerie de l'arrondissement de Grasse. Comme l'indiquent ses statuts, la coopérative appelée aussi Cooparfum, a pour "but de remédier à la mévente, pour la vente en commun, ou encore pour la distillation ou le traitement par les éthers de pétrole, ou tout procédé qui paraîtra avantageux, de toutes les fleurs utilisées par la parfumerie provenant aux sociétaires ou gérées par eux à un titre quelconque." Une usine est construite au quartier Notre-Dame d'Espérance, sur un terrain bordant la route de Cannes. Le projet de construction initial de l'usine, confié à l'architecte A. Mayoud, connaît quelques restrictions avant l'exécution définitive. Cette phase de construction comprend l'édification des principaux bâtiments de l'usine, c'est-à-dire l'atelier d'extraction, équipé de quatre extracteurs rotatifs (extraction dynamique) dits roues Bondon-Dumont, l'atelier des pommades avec logement et le bâtiment de la chaufferie et du distilloir. L'usine est agrandie dans les années 1920. Le projet d'extension est sans doute mené par l'architecte C. Disdier qui dessine les plans du bâtiment administratif, et probablement aussi ceux du bâtiment de réception des fleurs, construit dans le prolongement de l'ancien bâtiment des pommades, qui ne sert plus que de lieu de stockage de matériel. Cette extension de l'usine comprend aussi l'édification d'un petit local situé contre le logement et d'un atelier qui était destiné à l'origine pour le stockage, mais qui est réaffecté en 1935 à la fabrication de conserves. En effet, la coopérative ajoute à cette date, à son commerce, la vente de conserves et crée pour cela la raison sociale Cooconserve. La Seconde Guerre mondiale met un terme à la fabrique de conserves, qui fournissait les palaces du littoral azuréen (source orale). Dans les années 1950, les coopératives de plantes à parfums de Grasse s'associent. Le site de Cooparfum est alors délaissé au profit de l'usine d'une des coopératives associées (union coopérative florale). Cette dernière possède une usine de traitement au quartier de la Marigarde (IA06001643). Le transfert de sites date des années 1960. L'usine Cooparfum a par la suite été démolie. Seul le petit bâtiment administratif construit dans les années 1920 a été conservé. Le site est aujourd'hui le siège du club d'escrime de Grasse La coopérative Cooparfum n'employait de façon permanente, pour la partie parfumerie, que deux personnes, le directeur de la coopérative et le responsable du site qui disposait d'un logement de fonction sur place. Les travaux de traitement des plantes étaient effectués de façon intermittente par les sociétaires producteurs de fleurs. Ces travaux n'avaient cours que durant les périodes de récolte des plantes aromatiques produites dans la région de Grasse : rose-de-mai, jasmin (source orale).
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description
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L'usine Cooparfum était construite sur un terrain qu'il a fallu aplanir au préalable. Les trois bâtiments de la première phase de construction présentaient des caractéristiques architecturales assez proches. L'atelier d'extraction et le bâtiment réunissant le distilloir et la chaufferie étaient des halles rectangulaires d'un seul niveau. Le bâtiment comprenant le logement et le bâtiment des pommades présentait deux niveaux : l'étage supérieur était réservé à l'habitation et au stockage des châssis d'enfleurage et le niveau inférieur (cave ?) à la production. Les toitures étaient identiques : toits à longs pans, reposant sur des charpentes en bois, avec couverture en tuiles mécaniques, et pignons couverts. Les bâtiments correspondant à la seconde phase de construction sont des ajouts assez secondaires qui n'ont pas dénaturé dans l'ensemble l'aspect du site. Il s'agit de la nouvelle cheminée en béton, construite selon le système Monnoyer, de la halle (en béton?) dite salle de réception des fleurs, située contre la face postérieure de la salle d'extraction et dans l'alignement de l'atelier des pommades, du bâtiment de la conserverie située contre la face latérale de l'atelier d'extraction et la petite maison réservée à l'administration. Les deux nouveaux locaux réservés à la production présentaient des toitures en terrasse avec réservoirs d'eau formant couverture. Le toit de la conserverie comprenait en plus un lanterneau central. La petite maison qui abritait les bureaux et qui est l'unique vestige encore existant de la fabrique présente un plan carré. Elle est placée en limite de propriété. La toiture de ce bâtiment est en pavillon, et sa couverture en tuiles mécaniques.
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étages
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1 vaisseau ; 2 étages carrés
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gros-oeuvre
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moellon (?) ; béton (?)
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couverture (type)
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toit à longs pans ; terrasse ; lanterneau ; toit en pavillon
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couverture (matériau)
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tuile mécanique ; béton en couverture
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état
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vestiges
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propriété
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propriété publique
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type d'étude
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patrimoine industriel ; parfumeries de Grasse
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rédacteur(s)
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Benalloul Gabriel
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référence
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IA06001609
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© Inventaire général, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur ; © Musée International de la Parfumerie, Grasse
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enquête
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2008
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date versement
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2011/02/10
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crédits photo
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© Musée International de la Parfumerie, Grasse
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service producteur
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Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Direction Culture et Patrimoine - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel Grand Horizon, 11-13 boulevard de Dunkerque, 13002 Marseille - 04 88 10 76 66
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