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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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porte de ville ; esplanade de la Porte Lucas, place d'Armes puis place Victor Hugo
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localisation
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Champagne-Ardenne ; Marne ; Epernay
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aire d'étude
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Epernay centre
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adresse
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place Victor-Hugo
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dénomination
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porte de ville
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édifice contenant
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fortifications d'agglomération
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4
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parties non étudiées
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gendarmerie ; bureau d'octroi
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époque de construction
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1ère moitié 16e siècle ; 3e quart 18e siècle ; 1ère moitié 19e siècle
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année
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1769
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auteur(s)
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Lefèvre, Bernardin (ingénieur des Ponts et Chaussées) ; Prévot, François (architecte)
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personnalité(s)
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Louise de Savoie (personnage célèbre)
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historique
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La Porte Lucas (ou Lucart) ou Porte Paris, qui était munie d'un pont-levis, aurait été construite au début du 16e siècle sous la régence de Louise de Savoie. La porte affectée par les sièges de 1592 est réparée en 1608. Le remodelage des abords et la destruction de la porte est la conséquence de l'aménagement de la route royale de Paris à Strasbourg, notamment des travaux d'amélioration de la traverse d'Epernay : abaissement de la montagne de Mardeuil, création de la rue Basse Saint-Laurent, suppression de la porte médiévale de Châlons. Après la démolition de la Porte Lucas dans le milieu du 18e siècle, une esplanade "décorative" est construite en 1769, sous la direction de Bernardin Lefèvre, ingénieur des Ponts et Chaussées, et François Prévot, architecte, entrepreneur de l'ouvrage. Une caserne de gendarmerie est installée en 1772-1777 dans 2 immeubles épousant de chaque côté la courbe de la place ; celle-ci subsiste jusqu'à son transfert rue du Donjon en 1861 ; 2 guérites servent de locaux d'octroi. Cette place ovale sert de place d'armes aux gendarmes. L'esplanade ovale est détruite en 1836 lors de l'élargissement du pont de Paris qui franchissait le fossé à cet endroit. Les 2 guérites sont démolies en 1876 pour faciliter la circulation. Il ne subsiste des alignements du 18e siècle encadrant la place ovale que deux immeubles (1 et 2 place Victor Hugo) à façade incurvée qui abritaient l'ancienne caserne de la gendarmerie royale. (La Tour Saint-Antoine, dite encore Tour Vignolles jouxtait la place d'Armes).
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description
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Les pierres de meulière taillées à bossages figurent un appareil rustique.
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plan
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plan symétrique
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élévation
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élévation à travées
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étages
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rez-de-chaussée ; étage de comble
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escaliers
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escalier dans-oeuvre
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gros-oeuvre
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calcaire ; meulière ; pierre de taille ; appareil mixte
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couverture (type)
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toit à longs pans brisés
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couverture (matériau)
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ardoise
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état
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vestiges
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Bailly Gilles-Henri ; Caulliez Stéphanie ; Laurent Philippe
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référence
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IA51000802
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© Inventaire général
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enquête
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2003
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date versement
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2004/05/26
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date mise à jour
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2004/12/03
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crédits photo
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Delance, P. - © Inventaire général, ADAGP
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service producteur
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Conseil régional de Champagne-Ardenne - Service chargé de l'inventaire 3, rue du Faubourg Saint-Antoine 51037 Châlons-en-Champagne - 03.26.70.36.81
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