|
Inventaire général du patrimoine culturel
|
édifice / site
|
théâtre municipal
|
localisation
|
Nord-Pas-de-Calais ; Nord ; Douai
|
adresse
|
rue de la Comédie
|
dénomination
|
théâtre
|
parties étudiées
|
maison
|
partie(s) étudiée(s)
|
|
époque de construction
|
3e quart 18e siècle ; 1er quart 19e siècle ; 3e quart 19e siècle
|
siècle détail
|
1er quart 20e siècle ; 2e quart 20e siècle
|
année
|
1785
|
auteur(s)
|
Denis Charles Louis Barthélémy (architecte) ; Malet (architecte) ; Caulet Charles Alexandre (peintre) ; Ciceri Pierre Luc Charles (peintre) ; Robaut Félix (peintre) ; Rogerol Maurice (peintre)
|
historique
|
Afin de remplacer une salle de spectacles jugée trop vétuste, le magistrat de Douai charge en octobre 1785 l'architecte entrepreneur des fortifications Charles Louis Barhélémy Denis de réaliser une nouvelle "salle de spectacles avec un salon de jeu au bout du théâtre" : sans qu'ait été exécuté l'ensemble du programme architectural, la salle est inaugurée en février 1786. Denis est ruiné, et la salle est vendue à un consortium de trois propriétaires. Devenu bien national à la Révolution, racheté par un particulier en 1806, le théâtre devient en 1810 propriété de la ville. Celle-ci n'a cessé jusqu'à nos jours d'effectuer des travaux sur le bâtiment : ils concernent la machinerie (machinerie ancienne en sous-sol et services) , la salle de spectacle (décoration) et les annexes (salle des redoutes, foyer du public et vestibule en lieu et place de l'ancien portique) et les décors de scène ; les travaux de décor sont l'oeuvre des peintres Charles Alexandre Caulet, Pierre Luc Charles Ciceri, Félix Robaut et Maurice Rogerol. Il fut occupé pendant la Première Guerre mondiale et utilisé comme théâtre aux armées per les Allemands qui en refirent la machinerie (nouveau système de treuil) ; partiellement endommagée durant la Deuxième Guerre mondiale, la décoration de la salle est refaite.
|
description
|
La première façade à portique a laissé place à une façade à trois travées rythmée par cinq colonnes engagées d'ordre monumental. Elévation à rez-de-chaussée surélevé (quelques degrés mènent au vestibule) ; à l'étage, le foyer est éclairé par de grandes baies en plein cintre, un attique aveugle masquant l'étage de comble. La pierre de taille calcaire, sur soubassement de grès, est utilisée sur la rue, les parties cachées (élévations latérales et postérieures) étant en brique, avec chaînages et bandeaux en pierre. Le foyer est couvert par un plafond à caissons, la salle de spectacle par une fausse coupole aplatie en charpente. La scène possède un rideau coupe-feu. Un escalier en charpente mène directement du vestibule au paradis.
|
élévation
|
élévation à travées ; élévation ordonnancée
|
étages
|
2 étages de sous-sol ; rez-de-chaussée ; 1 étage carré ; étage de comble
|
escaliers
|
escalier dans-oeuvre : escalier de distribution : escalier droit ; escalier tournant à retours avec jour, en charpente, suspendu
|
gros-oeuvre
|
grès ; pierre de taille ; brique
|
couverture (type)
|
toit en pavillon ; toit à longs pans
|
couverture (matériau)
|
ardoise
|
couvrement
|
fausse coupole
|
décor
|
sculpture
|
représentation
|
armoiries
|
|
Armoiries de la ville.
|
propriété
|
propriété de la commune
|
protection MH
|
2003/05/21 : classé MH
|
type d'étude
|
opération ponctuelle
|
rédacteur(s)
|
Vandalle Claude
|
référence
|
IA59000801
|
|
© Inventaire général
|
enquête
|
1996
|
date versement
|
2003/09/17
|
date mise à jour
|
2012/02/27
|
service producteur
|
Conseil régional du Nord - Pas-de-Calais - DAIRE 151 Bd Hoover 59555 Lille Cedex - 03 28 82 67 40
|
autre dossier
|
dossier de protection
|