|
|
|
|
Inventaire général du patrimoine culturel
|
|
édifice / site
|
Tuilerie-briqueterie Pauzat et Lafon
|
|
localisation
|
Poitou-Charentes ; Charente-Maritime ; Saint-Jean-d'Angle
|
|
aire d'étude
|
Charente-Maritime
|
|
lieu-dit
|
les Fours
|
|
dénomination
|
tuilerie ; briqueterie
|
|
parties non étudiées
|
atelier de fabrication ; pièce de séchage ; hangar industriel ; bureau d'entreprise ; cheminée d'usine
|
|
éléments remarquables
|
machine de production
|
|
époque de construction
|
3e quart 19e siècle
|
|
année
|
1869
|
|
auteur(s)
|
maître d'oeuvre inconnu
|
|
historique
|
Tuilerie-briqueterie du 3e quart du 19e siècle, dont le séchoir porte la date de 1869, accompagnée des initiales B et M. En 1898, elle est exploitée par un dénommé Rambaud, à qui succède en 1932 Fernand Pauzat associé à son cousin Albert Lafon, tisserand l'hiver dans leur région d'origine, le Limousin, et tuilier l'été en Charente-Maritime. L'argile est prélevée sur place, au sud de l'usine ; l'extraction se faisant manuellement jusque vers 1954. Le four utilisé alors est vertical, à ciel ouvert et chauffé aux fagots de bois ; il a été démoli vers 1970. Après la Seconde Guerre mondiale, pour satisfaire une nouvelle demande, des carreaux sont fabriqués, et à partir de 1958, cette production devient unique. Deux nouveaux fours à sole horizontale chauffés aux fagots de bois, mais aussi au charbon, sont construits vers 1959 (ils ont été démolis vers 1994 et seules les deux cheminées quadrangulaires subsistent). La production est vendue essentiellement dans la région, mais un peu également sur Paris par des livraisons en camion. Le fils Pauzat, Pierre, et la fille Lafon succèdent à leurs pères en 1972, mais leur association cesse dix ans plus tard et l'affaire est reprise par Pierre Pauzat, à qui succède son fils, Freddy, en 1992. Un premier four-cellule fonctionnant au gaz est installé en 1988, complété par un second en 1994. Un séchoir chauffé par une chaudière à air pulsé a été installé dans un hangar.
Une étireuse-mouleuse, datant d'environ 20 ans et de marque Uniceram Croupe Univide, brevetée S.G.D.G., a été rachetée à la briqueterie Puisais de Béruges (Vienne) vers 1988.
Vers 1940-50, 8 à 9 personnes y travaillent.
|
|
description
|
Atelier de fabrication en brique, à charpente en bois couvert en tuile creuse. Séchoir sur pilier en brique et pierre et charpente en bois à couverture de tuile creuse à croupe unique. Cheminées carrées en brique d'une quinzaine de mètres de haut, l'une d'entre elles ayant été arasée. Hangar métallique couvert en ciment amiante.
|
|
étages
|
en rez-de-chaussée
|
|
gros-oeuvre
|
brique
|
|
couverture (type)
|
toit à longs pans ; pignon couvert ; croupe
|
|
couverture (matériau)
|
tuile creuse ; ciment amiante en couverture
|
|
couvrement
|
charpente en bois apparente ; charpente métallique apparente
|
|
propriété
|
propriété privée
|
|
type d'étude
|
patrimoine industriel
|
|
rédacteur(s)
|
Pouvreau Pascale
|
|
référence
|
IA17000302
|
|
|
© Inventaire général
|
|
enquête
|
1997
|
|
date versement
|
2000/08/30
|
|
date mise à jour
|
2004/12/03
|
|
crédits photo
|
Deneyer, Marc - © Inventaire général, ADAGP
|
|
|
|
|
Contact service producteur
|
|
service producteur
|
Conseil régional de Poitou-Charentes - Service chargé de l'inventaire
102, Grand'Rue - BP 553 86020 Poitiers Cedex - 05.49.36.30.30
|
|
 "voir image /Wave/image/memoire/0285/ivr54_97170681v_p.jpg")