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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Usine de Tabac dite Manufacture de Tabac
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localisation
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Haute-Normandie ; Seine-Maritime ; Le Havre
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Quartier de ; Saint-François
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aire d'étude
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Havre centre (Le)
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lieu-dit
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centre intra muros
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adresse
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37 ancienne rue Grand Croissant puis Bretagne ; ancienne rue du Galet
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dénomination
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usine de tabac
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parties non étudiées
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entrepôt industriel ; entrepôt commercial ; atelier de fabrication ; cheminée d'usine
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éléments remarquables
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porte
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époque de construction
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2e quart 18e siècle ; 3e quart 18e siècle ; 1er quart 19e siècle
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année
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1726 ; 1728 ; 1765 ; 1822
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auteur(s)
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Martinet Jean-Jacques (ingénieur) ; Gabriel (ingénieur) ; Lemarcis Jean-Marin (architecte communal)
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historique
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La Compagnie des Indes est en 1719 adjudicataire de la ferme du tabac et possédait deux manufactures à Dieppe et à Morlaix en état de vétusté. Elle crée en 1724 une manufacture au Havre, car la ville renonce à percevoir des taxes. L'ancien grand jeu de paume rue de la Crique est transformé en atelier de fabrication jusqu'en 1728. L'ingénieur du roi Jean-Jacques Martinet et le premier ingénieur des Ponts et Chaussée Gabriel dressent les plans d'une grande manufacture, construite à partir de 1726 rue du Grand Croissant, sur un terrain appartenant au couvent des capucins. Le premier bâtiment, rue du Galet, formait un quadrilatère autour d'une cour et comprenait au rez-de-chaussée magasins et bureaux et ateliers à l'étage. Un acqueduc amène l'eau de la fontaine Saint-François. Un deuxième bâtiment élevé à partir de 1728 autour d'une cour d'honneur avait son corps principal sur la rue du Grand Croissant. Le portail était surmonté des armes de la Compagnie des Indes et deux attributs du commerce. Une fontaine recevant l'eau de l'aqueduc est élevée en 1730. En 1745, la construction d'un grand magasin entraîne la suppression du cul-de-sac du Bastion rue Percanville. En 1747, la ferme devient ferme générale. En 1765, les capucins cèdent encore un terrain pour élever un troisième bâtiment de même hauteur que les précédents. En 1791, la manufacture ferme et on liquide les stocks. Elle est adjugée en 1791 à Delafraye, Clarisse et Delonguemere qui constituent une société en commandite. En 1793, elle est décrite comme " comprenant trois grandes cours entourées de vastes bâtiments ". En 1811, le monopole de fabrication et de la vente revient à la Régie des droits réunis, devenue en 1814 Régie des contributions indirectes et la manufacture est rachetée à la société. Elle devient impériale puis royale. Un quatrième bâtiment autour d'une cour est construit en 1822 en façade sur la quai Lamblardie. En 1826 l'architecte de la ville Jean-Marin Lemarcis fait un devis de réfection des toitures et des murs sur la rue du Galet. En 1830, la manufacture reçoit sa première machine à vapeur. En 1856, elle s'agrandit en achetant l'entrepôt réel à la ville. Entre 1872 et 1874, l'atelier des cigares est réparé et l'éclairage au gaz installé. La manufacture est repliée en 1940 sur Morlaix et les bâtiments sont détruits dans les bombardements de 1944 et abattus en 1960. La porte monumentale est alors démontée et conservée
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description
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Calcaire de Caen et de Caumont ; ardoise d'Angers
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plan
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plan rectangulaire régulier
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élévation
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élévation ordonnancée
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étages
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1 étage carré ; étage de comble
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escaliers
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escalier dans-oeuvre
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gros-oeuvre
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calcaire ; pierre de taille
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couverture (type)
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toit à longs pans ; toit à longs pans brisés ; croupe
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couverture (matériau)
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ardoise
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décor
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sculpture
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représentation
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armoiries
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armes de la compagnie des indes ; support : portail
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état
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détruit
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protection MH
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1946 : classé MH partiellement
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type d'étude
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inventaire topographique ; repérage du patrimoine industriel
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rédacteur(s)
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Etienne Claire
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référence
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IA00130198
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© Inventaire général
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enquête
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1991
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date versement
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1996/01/15
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date mise à jour
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1997/09/11
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service producteur
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Conseil régional de Haute-Normandie - Service chargé de l'inventaire 2, rue Maladrerie 76000 Rouen - 02.32.08.19.80
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