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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Usine de transformation des métaux Camion, puis La Fenderie, puis Fonderie du Laminoir, puis S.A. FAL, puis Meuse-Ardennes, actuellement bureaux de Marcel-France-Mecano-Galva
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localisation
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Champagne-Ardenne ; Ardennes ; Vrigne-aux-Bois
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aire d'étude
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Ardennes
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lieu-dit
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Fenderie (la)
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adresse
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route de Donchery
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hydrographie
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Vrigne (la)
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destinations successives
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bureau d'entreprise
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dénomination
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usine de traitement de surface des métaux
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parties non étudiées
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atelier de fabrication
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éléments remarquables
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atelier de fabrication
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époque de construction
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1er quart 19e siècle
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année
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1823
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Le moulin de Maraucourt est construit en 1793-94 par Simonet et vendu à la famille Camion en 1806 qui le transforme en polierie par la famille Camion. En 1811, J.-N. Gendarme décide de construire une polierie en aval de cette dernière pour gêner les Camion ce qui provoque leur départ pour Thumécourt, hameau de Vivier-au-Court (IA08000629). En 1823, J.-N. Gendarme achète le site de Maraucourt pour y créer une usine avec une fenderie, deux laminoirs, un marteau cingleur, le tout mû par une seule roue hydraulique ainsi que des fours d'affinerie. Ce nouvel établissement complétait les usines supérieures et le propriétaire fait d'ailleurs valoir, pour obtenir sa permission, qu'il n'utilisera que du charbon de terre. En 1845, la demande d'autorisation de la Nouvelle Fenderie (IA08000647) , située quelques mètres plus en aval, précise que la Fenderie est désaffectée mais qu'en 1853, elle est transformée en forge anglaise. Dans le dernier tiers du 19e siècle, le site est repris avec la nouvelle Fenderie par la Fonderie du Laminoir spécialisée dans la fonte de ménage (fer à repasser de marque Gendarme, chenets) et de bâtiment ; en 1919, cette dernière est associée par le baron Evain à l'Atelier du Laminoir dans une usine créée par Gendarme au-dessus de l'étang de Saint-Basle pour devenir S.A. FAL (Fonderie et Atelier du Laminoir) et change de raison sociale en 1955 pour se dénommer Meuse-Ardennes jusqu'en 1964 ; en 1972, Mecano-Galva s'installe dans l'ensemble des bâtiments de la Nouvelle Fenderie et la Fenderie est transformée en bureaux. Le bâtiment comprenaient à l'origine deux ailes qui ont disparu ; l'aile occidentale a dû être détruite après 1845 car elle figure encore sur le cadastre actuel, non corrigé.
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description
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Le bâtiment est élevé en moellon de pierre de Dom-le-Mesnil excepté pour les chaînages, les encadrements des ouvertures, notamment celui de la grande porte, qui sont en pierre de taille ; le toit à longs pans et croupe est constitué d'une charpente en bois apparente couverte d'ardoise. Le type de la façade sud avec la grande porte et son arcade ainsi que le percement régulier des fenêtres se retrouve dans les autres usines de Gendarme à Vrigne.
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élévation
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élévation ordonnancée
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étages
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1 étage carré
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escaliers
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escalier intérieur
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gros-oeuvre
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calcaire ; moellon ; pierre de taille
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couverture (type)
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toit à longs pans ; croupe
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couverture (matériau)
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ardoise
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couvrement
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charpente en bois apparente
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état
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restauré ; remanié
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propriété
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propriété d'une société privée
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type d'étude
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patrimoine industriel
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rédacteur(s)
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Marasi Julien ; Alves Gilles ; Decrock Bruno
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référence
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IA08000645
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© Région Champagne-Ardenne
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enquête
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1985
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date versement
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2009/12/12
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date mise à jour
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2010/02/02
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dossier en ligne
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service producteur
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Conseil régional de Champagne-Ardenne - Service chargé de l'inventaire 3, rue du Faubourg Saint-Antoine 51037 Châlons-en-Champagne - 03.26.70.36.81
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