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Réponse n° 649

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site Collège d'oratoriens dit collège neuf ou d'Anjou, puis hôtel de ville
localisation Pays de la Loire ; Maine-et-Loire ; Angers
aire d'étude Angers intra-muros
lieu-dit Centre-ville (quartier)
adresse boulevard de la Résistance-et-de-la-Déportation
dénomination collège ; hôtel de ville
parties non étudiées cour ; jardin
éléments remarquables pièce ; escalier
époque de construction 4e quart 17e siècle ; 1er quart 19e siècle ; 2e quart 19e siècle ; 2e moitié 19e siècle ; 1ère moitié 20e siècle ; 2e moitié 20e siècle
année 1691 ; 1823 ; 1847 ; 1884 ; 1896 ; 1928 ; 1981
auteur(s) Poictevin Nicolas (architecte) ; Lecomte Jean (architecte) ; Lenoir Adolphe (architecte voyer) ; Gisors Guy (architecte) ; Boutrouë Emile (architecte voyer) ; Dainville Ernest (architecte) ; Aïvas Alexandre (architecte voyer) ; Demoget Charles (architecte voyer) ; Rohard Jules (architecte) ; Brot René (architecte voyer) ; Mornet Philippe (architecte)
historique Le collège neuf ou collège d'Anjou est fondé en 1509. Sous l'égide de la municipalité, les oratoriens s'y établissent en 1624 et font entreprendre sa reconstruction en 1691, conformément au devis dressé par Nicolas Poictevin, architecte du roi : un grand corps de bâtiment pour les classes avec escalier central et une chapelle. Mais celle-ci ne pourra être édifiée dans le cadre du chantier conduit par l'architecte angevin Jean Lecomte : elle sera installée en 1719 à l'étage du corps principal. Les nouvelles constructions forment la première étape d'un vaste projet qui reste d'actualité jusqu'en 1774, avec deux longues ailes en symétrie et cour d'honneur étendue jusqu'au rempart urbain. Mais l'édifice restera inachevé. Séduite par les possibilités d'aménagement et l'environnement (création du boulevard, perspective sur le Grand Mail) , la municipalité y décide son installation, cédant en 1810 son vieil hôtel de ville de la place des Halles au ministère de la Justice. En 1818, l'architecte communal Mathurin Binet propose, sans succès, d'allonger le corps principal jusqu'à l'actuelle rue David d'Angers. Entre 1820 et 1823 - date d'inauguration de la nouvelle mairie, l'architecte-voyer Adolphe Lenoir établit une grande cour d'entrée jusqu'au futur boulevard (qui fait disparaître la rue du Collège) et reconstruit les combles du bâtiment existant. A la suite de différents projets revus à la baisse par l'architecte Guy Gisors, inspecteur général des Bâtiments civils, le bâtiment est fortement restructuré par l'architecte-voyer Emile Boutrouë, et son adjoint Ernest Dainville, dans la décennie 1850 : l'avant-corps et l'escalier d'honneur sont recentrés, tandis qu'un pavillon gauche assure la symétrie avec celui de droite issu vraisemblablement de l'édifice primitif du 16e siècle et habillé d'une nouvelle façade. Le parti de composition de l'élévation principale avec axe de symétrie est établi en relation avec la promenade du Grand Mail (avenue Jeanne-d'Arc) et le jardin public du même nom qui s'inscrit peu après dans cet ensemble urbanistique. En 1867, l'avant-corps central de l'hôtel de ville est surmonté d'un édicule de couronnement en pierre pour accueillir une pendule. La modestie de ce couronnement donnera lieu à de nouvelles propositions dessinées par J. Rohard en 1910 et à une reconstruction plus modeste en 1928, selon un projet de l'architecte de la ville René Brot. La restauration de 1981 le fera disparaître. Les aménagements intérieurs sont effectués durant toute la seconde de moitié du 19e siècle. En 1861, Alexandre Aïvas (successeur de Boutrouë) établit des projets de modification du vestibule et de l'escalier qui, à peine achevés, sont jugés d'une monumentalité insuffisante. Mais ils ne sont pas suivis d'effet. En 1884-1887, l'architecte-ingénieur de la ville Charles Demoget dessine l'aménagement de la salle du Conseil (disposition disparue en 1980). Vers 1896, le conducteur des travaux de la ville Jules Rohard dresse un projet de transformation de la façade, selon un parti très monumental et éclectique, non retenu. Réduits par rapport aux ambitions, les travaux de décoration intérieure - grand escalier et salle des fêtes - sont réalisés tardivement aux environs de 1900. L'étoffement des services municipaux amènent à des extensions au-delà du pavillon droit (nord) et à l'installation d'annexes à proximité du bâtiment principal, par des acquisitions successives : hôtel de Chemellier en 1899, chapelle des Ursules en 1966, ainsi que plusieurs hôtels particuliers des rues des Ursules, du Mail et Chevreul, durant la seconde moitié du 20e siècle. Certains d'entre-eux disparaissent au profit du nouvel hôtel de ville où sont rassemblés les services administratifs et l'accueil du public, en prolongement du vieux bâtiment réservé aux salles de réunions et de cérémonies. Cette importante extension a été conçue par l'architecte Philippe Mornet et inauguré en 1981.
plan plan symétrique
élévation élévation ordonnancée
étages sous-sol ; 1 étage carré ; étage en surcroît
escaliers escalier demi-hors-oeuvre : escalier tournant à retours, en maçonnerie ; escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours sans jour, en maçonnerie
gros-oeuvre schiste ; moellon ; enduit ; tuffeau ; moyen appareil ; appareil mixte ; béton ; béton armé ; métal
couverture (type) toit à longs pans ; pignon ; croupe ; noue
couverture (matériau) ardoise
couvrement voûte en berceau segmentaire ; voûte en berceau en anse-de-panier
décor sculpture ; sculpture (étudiée dans la base Palissy) ; peinture (étudiée dans la base Palissy)
état restauré
propriété propriété de la commune
type d'étude inventaire topographique
rédacteur(s) Letellier-d'Espinose Dominique ; Biguet Olivier
référence IA49000849
  © Région Pays de la Loire - Inventaire général ; © Ville d'Angers
enquête 1981
date versement 2009/11/25
crédits photo Giraud, P. - © Région Pays de la Loire - Inventaire général, ADAGP
 
Contact service producteur
service producteur Région Pays de la Loire - Centre de ressources
1, rue de la Loire - 44966 Nantes cedex 09 - 02.28.20.54.70
 
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Requête ((école) :DENO )
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