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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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viaducs, ponts, passerelles et aqueducs de la voie ferrée Andelot - La Cluse
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localisation
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Franche-Comté ; Jura ; Rhône-Alpes ; Ain
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aire d'étude
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la voie ferrée Andelot - La Cluse
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dénomination
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pont ; passerelle ; aqueduc
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collectifs
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383 repérés ; 70 étudiés
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époque de construction
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3e quart 19e siècle ; 4e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle ; 4e quart 20e siècle
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historique
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Longue de 116 kilomètres, la ligne Andelot - La Cluse compte près de 400 ponts, viaducs, passerelles et aqueducs, soit en moyenne un tous les 300 mètres. Ces ouvrages sont construits en même temps que la plate-forme de la voie par les entrepreneurs adjudicataires des lots d'infrastructure. Ils sont donc réalisés de 1865 à 1867 pour la section Andelot Champagnole (entreprise Guichard) , de 1881 à 1900 pour Champagnole - Morez (Girard, Laporte, Genet, Miclo, Fougerolle, Allard) , de 1905 à 1912 pour Morez - Saint-Claude (Trunel, Ducellier, Mercier et Lafont) et de 1881 à 1887 pour Saint-Claude - La Cluse (Bergeron et Crépel, Grand - remplacé par Jousse en 1883 -, Jourdan - remplacé par Bozzonetti en 1885 -, Gaya). La construction de deux d'entre eux s'avère problématique : alors que l'entrepreneur Girard en a déjà réalisé les culées et une pile, le viaduc de Syam, sur l'Ain, doit être détruit suite à des glissements de terrain durant l'hiver 1882 et reporté 1600 m en amont, où il est rebâti par Laporte ; plus en aval, le pont en maçonnerie enjambant la Bienne (communes de Chassal et Molinges) est détruit par des crues en 1886 et 1899 puis reconstruit en 1900 avec un tablier métallique. Les réalisations initiales font appel aux plans type de la compagnie du PLM (Paris - Lyon - Méditerranée) , diffusés avec ceux d'autres compagnies par le ministère des Travaux publics en 1879, et privilégient les ouvrages en maçonnerie plutôt que ceux métalliques. Les viaducs par contre, ouvrages hors normes, constituent autant de réponses distinctes adaptées à la topographie locale et n'ont pas de plan type. Mais là encore règne la pierre (seuls les viaducs de la Renvoise et de Syam ont un tablier métallique) et ceci même au début du 20e siècle : est-ce alors l'influence de Paul Séjourné (1851-1939) qui, entré au PLM en 1896, devient ingénieur en chef du service de la Construction le 1er novembre 1909 ? Auteur du viaduc de Morez, Séjourné est le vulgarisateur du système de construction par rouleaux successifs clavés par tronçon (une fois mis en place, le premier rouleau supporte le ou les rouleaux suivants) , permettant de limiter le nombre des cintres, leur poids et leur coût. Ce système est appliqué à l'ensemble des viaducs entre Morez et Saint-Claude. Une passerelle (à Champagnole, PK 015.300) et une dizaine de ponts sont bâties dans un second temps : pour le passage d'un chemin de fer d'intérêt local (Lavans-lès-Saint-Claude 1898-1899, Saint-Laurent-en-Grandvaux 1904, Andelot-en-Montagne vers 1927) , lors de la déviation d'une route (Lavans-lès-Saint-Claude 1986-1987, Champagnole 1992 et 1994, Oyonnax 4e quart 20e siècle) , à l'occasion d'un remodelage urbain (Oyonnax 4e quart du 20e siècle) , voire lors d'une rectification de la ligne (Montréal-La-Cluse 1996). Le maître d'ouvrage n'est plus alors systématiquement Réseau ferré de France mais peut être la Direction départementale de l'Equipement. Trois ponts ont été détruits, à Lavans-lès-Saint-Claude et Montréal-La-Cluse. Les modifications des ouvrages existants ont consisté en quelques confortements et dans le remplacement de tabliers métalliques (constituant autant de " points durs ") par des poutrelles enrobées.
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description
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L'étude a recensé 383 ponts et ouvrages d'art apparentés destinés à permettre d'une part le franchissement d'obstacles par la voie ferrée, d'autre part le maintien des circulations entravées par la ligne. La première catégorie inclut les ponts et viaducs, au nombre de 113 et réunis sous l'appellation de ponts-rails ou ponts ferroviaires. La seconde comprend des passages supérieurs (16 ponts routiers - ou ponts-routes - et 2 passerelles - réservées aux piétons) , établis au-dessus de la voie, et des passages inférieurs, permettant la traversée de la voie en souterrain. A cette catégorie se rattachent aussi les petits ouvrages servant à l'écoulement de l'eau : aqueducs, dalots (" aqueducs dont la voûte est remplacée par une dalle ") et buses. Ont également été pris en compte quelques éléments qui, en liaison directe avec la voie ferrée, ont été réalisés dans un second temps (pour le passage d'un chemin de fer d'intérêt local ou d'une route déviée, le remplacement d'un passage à niveau ou d'un ouvrage en mauvais état, etc.). Pertinente sur le terrain, la typologie de la SNCF, basée sur les dimensions des ouvrages d'art, a été adoptée : tout passage inférieur est considéré comme un aqueduc s'il a moins de 2 m d'ouverture (largeur intérieure) et comme un pont s'il dépasse cette dimension. Suivant cette classification, les aqueducs ne sont pas forcément réservés au passage de l'eau, ce dont rendent compte en 1879 les plans type d'aqueducs de 1, 50 m d'ouverture : celui destiné à l'écoulement des eaux a 1, 50 m de hauteur sous clef et celui réservé aux piétons 2, 50 m. Ils peuvent d'ailleurs assurer les deux fonctions comme l'atteste un document de 1881, exposant " que le chemin sur lequel est projeté l'aqueduc-passage [à Molinges] est très fréquenté, par les personnes qui se rendent aux usines et aux propriétés situées sur la rive droite de la Bienne ; [...] enfin que les dimensions projetées de 1 m 00 m sur 2 m 00 sont insuffisantes pour transporter, selon les usages du pays, les récoltes sur la tête ". La classification définitive a donc été corrigée suivant les critères de l'Inventaire et la réalité du terrain. Certains ouvrages ont de ce fait pu changer de dénomination lors de l'étude : aqueducs SNCF devenant des ponts et réciproquement. De même ont été classés comme pont le viaduc du PK 029.726 (La Chaux-du-Dombief) , composé d'une seule arche de 10 m d'ouverture, et l'ouvrage portant la voie au PK 099.981 (Arbent) , considéré comme un mur de soutènement à arcades mais dont deux des quatre arches sont ouvertes. Nombreux, parfois difficile d'accès, le corpus initial se répartit après ces corrections en 252 aqueducs et buses, 109 ponts (dont 3 détruits) , 20 viaducs et 2 passerelles. En éliminant les buses et les aqueducs de moins de 1 m d'ouverture, ce corpus est réduit à 187 ouvrages vus, dont 70 ont été sélectionnés : l'ensemble des viaducs, 41 ponts, 1 passerelle et 8 aqueducs (dont 5 de moins de 1 m d'ouverture, étudiés à titre d'exemple). 140 de ces ouvrages sont voûtés et en maçonnerie avec, pour certains, une voûte en rouleaux à ressauts ; 45 d'entre eux ont un tablier droit : à poutres - tablier métallique ou poutrelles enrobées (profilés métalliques en I type IPN noyés dans le béton) - ou en béton ; 2 font appel aux deux techniques (à Syam, le viaduc sur l'Ain et le pont sur la Saine). De fait, à l'origine, le choix de la technique dépend principalement de deux éléments : d'une part la hauteur nécessaire au passage sous le pont, fixant le niveau de l'intrados de la voûte pour un pont en pierre ; d'autre part le niveau des rails. Si la différence entre ces deux niveaux est réduite, un tablier métallique est mis en place sinon l'ouvrage est réalisé en maçonnerie. Par la suite, le béton armé dispense du recours à la voûte.
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gros-oeuvre
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calcaire ; moellon ; pierre de taille ; bossage ; béton ; béton armé ; métal
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typologie
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pont en arc ; pont à poutres
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propriété
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propriété d'un établissement public de l'Etat ; propriété du département
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type d'étude
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enquête thématique régionale (la voie ferrée Andelot - La Cluse)
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rédacteur(s)
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Poupard Laurent
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référence
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IA00141265
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© Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
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enquête
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2004
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date versement
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2008/12/02
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date mise à jour
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2015/11/06
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crédits photo
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Sancey, Yves - © Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine, ADAGP
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dossier en ligne
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