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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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arsenal
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localisation
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Guadeloupe ; Pointe-à-Pitre
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aire d'étude
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Pointe-à-Pitre centre
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dénomination
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arsenal
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parties non étudiées
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portail ; cour ; forge ; caserne ; magasin de munitions ; poudrière ; batterie d'artillerie
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époque de construction
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1er quart 19e siècle
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siècle détail
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2e quart 19e siècle ; 3e quart 19e siècle
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auteur(s)
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Philibert Emmanuel (ingénieur militaire)
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historique
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L'arsenal militaire de Pointe-à-Pitre a été édifié sur un terrain au sud-est de la ville, réservé pour le service du roi dès la fin du 18e siècle. En 1818, le quartier de l'arsenal n'est constitué que d'une caserne et d'un magasin pour la Marine. L'ingénieur militaire Philibert est alors chargé de rechercher un emplacement plus convenable pour établir un nouvel arsenal. Le site de Darboussier, à la périphérie sud-est de la ville, est retenu. Cependant, le projet sera abandonné. Le tremblement de terre de 1843 détruira tous les bâtiments de l'arsenal à l'exception de la caserne qui avait été reconstruite l'année précédente. En 1847, un rapport d'inspection préconise la réédification de tous les bâtiments, provisoirement rétablit après 1843. A partir de 1856, plusieurs projets de réorganisation de l'arsenal sont soumis au comité des fortifications. Ces derniers aboutissent en 1860 à la construction d'une nouvelle caserne d'artillerie et à des dépendances neuves. Cet arsenal eut cependant une existence éphémère. Il se trouvait en effet à proximité du canal Vatable, devenu à la fin du 19e siècle un bourbier nauséabond. Les soldats étant fréquemment sujet à des fièvres, les autorités militaires décident, en 1868, de céder l'arsenal et ce d'autant plus que les effectifs affectés à l'entretien des fortifications de Pointe-à-Pitre ne cessent de baisser. En 1875, les bâtiments et les terrains sont loués à la municipalité qui y implante une école primaire dont la gestion est confiée aux soeurs de la congrégation de Saint-Joseph de Cluny. En 1888, la mairie rachète définitivement les bâtiments. Ils seront détruits par le cyclone de 1928.
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description
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Il ne reste aujourd'hui plus rien des bâtiments de l'ancien arsenal militaire de Pointe-à-Pitre. Cependant, les plans d'ensemble dressé tout au long du 19e siècle permettent de connaître les bâtiments qui le composait. En 1848, ils étaient pour la plupart en bois. Dans la seconde moitié du 19e siècle, tous les bâtiments sont reconstruits en maçonnerie. Le plan d'ensemble dressé en 1862 permet de voir les modifications qui ont été apportées. Les deux principaux bâtiments étaient la caserne et le hangar, tous deux construits au centre du terrain. Les autres édifices étaient organisés tout autour. Le long du mur d'enceinte Est se trouvait le lavoir, la cantine, la forge et les prisons. A l'opposée, le long de la rue Dubouchage, se trouvaient le bureau de l'officier, les cuisines, l'ancienne forge et le magasin à ferraille. Sur la pointe sud-est, face à la mer, avait été bâtie une poudrière en maçonnerie, entourée par un épais mur d'enceinte. Le long des quais, du côté de la Darse, se dressaient des parterres d'herbes et une batterie pour le tir d'entraînement et le salut.
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élévation
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élévation ordonnancée
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gros-oeuvre
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maçonnerie ; bois
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couverture (matériau)
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tôle ondulée ; ardoise ; zinc en couverture
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état
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détruit
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Kissoun Bruno
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référence
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IA97100229
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© Inventaire général
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enquête
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2001
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date versement
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2010/01/12
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service producteur
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Conseil régional de Guadeloupe - Service chargé de l'Inventaire 22, rue Perrinon 97100 Basse-Terre - 05.90.41.14.49
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