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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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moulin à blé, moulin à huile, scierie, atelier, puis usine de bonneterie de la société Tricotage Confection Ornans (TCO)
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localisation
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Franche-Comté ; Doubs ; Ornans
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aire d'étude
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Ornans
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adresse
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1 route de Saules
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hydrographie
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la Loue
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dénomination
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moulin à blé ; moulin à huile ; scierie ; atelier ; usine de bonneterie
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parties non étudiées
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atelier de fabrication ; magasin industriel ; bâtiment d'eau ; chaufferie ; cheminée d'usine ; logement ; logement patronal ; logement de contremaître ; bureau d'entreprise ; boutique ; réservoir industriel ; transformateur (abri) ; garage ; stationnement
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époque de construction
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3e quart 19e siècle ; 1ère moitié 20e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Par arrêté préfectoral du 25 juin 1852, Aimé Célestin Pouguet est autorisé à établir une usine composée "d'un atelier de construction de machines aratoires, de moulins à blé, scieries, d'une ribe et d'une huilerie". L'établissement, quasiment achevé, est sur le point d'être mis en fonctionnement en septembre 1854. Le moulin est prolongé vers l'ouest, vraisemblablement à la fin du 19e ou au début du 20e siècle. L'usine de Tricotage mécanique d'Ornans est fondée en 1920 ; elle s'installe dans le moulin Pouguet, alors désaffecté. Propriétaire du Tricotage mécanique d'Ornans, l'industriel suisse M. Husi achète le moulin en 1925. En 1934, il demande l'autorisation de construire une nouvelle usine de bonneterie. Il semble qu'elle ait été construite dès 1929, de l'autre côté de la route départementale 67. Un atelier de scierie situé en face, route de Saules, est annexé à l'usine et converti en magasin industriel. Vers 1960, la société est reprise par les Tricotages mécaniques de Pontarlier. Dans les années 1960, un logement de cadre est construit au sud de l'usine et un logement patronal reconstruit à l'emplacement d'une maison du 19e siècle. En 1968, la bonneterie fabrique des survêtements pour enfants et sous-vêtements en laine, coton et fibres synthétiques. Après la Seconde Guerre mondiale, le moulin a été utilisé comme petite centrale hydroélectrique, puis comme scierie. Il accueille aujourd'hui un dépôt de l'association Emmaüs, tandis que la partie occidentale est utilisée comme magasin industriel par l'usine de bonneterie. Cette dernière diffuse actuellement sa production (sous-vêtements, survêtements, prêt-à-porter) sous la marque Le phare de la Baleine. Quatre roues hydrauliques pendantes (à hauteur variable) en 1854. 150 personnes en 1968.
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description
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La bâtiment du moulin est en moellon calcaire enduit, avec un étage carré, toit à longs pans et tuile mécanique. Le prolongement occidental (actuel magasin industriel) est en rez-de-chaussée, avec baies couvertes d'arcs segmentaires en brique et toit à longs pans et terrasse. L'usine de bonneterie comprend un vaste bâtiment en rez-de-chaussée couvert de sheds abritant les ateliers de fabrication (teinture et confection) , auquel sont accolés un bâtiment à un étage carré à usage de bureau et logement, une chaufferie avec sa cheminée, et un transformateur. Le logement de contremaître est à un étage carré, couvert d'un toit en pavillon. Le magasin industriel (ancien atelier de scierie) comprend un étage carré et un étage de comble, avec toit à demi-croupe, flanqué d'un logement.
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étages
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1 étage carré ; étage de comble
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gros-oeuvre
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calcaire ; moellon ; enduit
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couverture (type)
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toit à longs pans ; toit en pavillon ; shed ; demi-croupe ; appentis
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couverture (matériau)
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tuile mécanique
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Favereaux Raphaël
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référence
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IA25000133
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© Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
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enquête
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2001
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date versement
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2002/04/12
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date mise à jour
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2008/12/18
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crédits photo
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Mongreville, Jérôme - © Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine, ADAGP, 2002
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dossier en ligne
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